Hurricane MK.IIb, Mourmansk, septembre-octobre 1941 Hasegawa 1/48
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Hurricane MK.IIb, Mourmansk, septembre-octobre 1941 Hasegawa 1/48
Bonsoir,
La Force Benedict, vous connaissez ?
Juillet 1941 : Staline demande à ses nouveaux alliés d’ouvrir un second front afin d’alléger la pression exercée sur ses troupes par l’armée allemande depuis le 22 juin. Churchill répond aussitôt qu’il est encore trop tôt mais se déclare prêt à fournir à l’URSS, en attendant, tout le soutien logistique possible. Staline ne se le fait pas dire deux fois et demande l’envoi massif d’armes, avions et tanks, ainsi que des matières premières pour son industrie et de l’équipement pour ses hommes.
La route à emprunter ressort comme une évidence : ce sera la même qu’en 1917 ! La voie maritime par le cercle arctique… Mais l’objectif, Mourmansk, est isolé et pourrait bien tomber aux mains des Allemands ; il faut donc absolument protéger ce port, seul point d’accès possible à la Russie avec Arkhangelsk, un peu plus au sud. C’est ainsi que l’on imagine, non seulement de fournir des avions de chasse aux Soviétiques, mais également de les faire convoyer par un Wing entier de la RAF.
Pour ce faire, on prélève des hommes provenant de deux squadrons qui ont été mis au repos après de durs combats lors de la Bataille d’Angleterre, les 504 et 17, on fait appel à des volontaires et l’on forme (ou reforme) deux nouvelles unités pour constituer le 151 Wing, le 81 et le 134 Squadrons. L’acheminement des 40 avions et des 550 hommes se fera en deux séquences : la majeure partie du contingent partira sur le tout premier des 42 «convois de Mourmansk», tandis que 24 pilotes et leurs avions prendront place à bord du porte-avions d’escorte HMS Argus.
Le convoi «Dervish», composé de sept navires et une escorte armée, quitte l’Islande le 21 août. Les aviateurs ont pris place à bord du SS Llanstephan Castle, un paquebot converti en transport de troupes, qui transporte également 16 Hurricane en caisses, ainsi que 48 P-40. L’arrivée se fera à Arkhangelsk le 30 août après un voyage sans encombre (les convois suivants connaîtront plus de difficultés, les Allemands étant désormais à l’affut…). Les caisses sont débarquées et transportées à Keg-Ostrov où les avions seront assemblés avant de rejoindre l’aérodrome de Vayenga (aujourd’hui Severomorsk) au nord de Mourmansk.
De leur côté les passagers de l’Argus ont appareillé ce même 30 août avec leurs avions dont les ailes ont été démontées pour gagner de la place. Le rayon d’action du porte-avions étant trop court pour atteindre la Russie, il est prévu que les Hurricane finiront leur voyage en vol… Le décollage a lieu le 7 septembre, dans des conditions particulières : les pilotes n’ont jamais décollé d’un porte-avions et n’ont pas le droit à l’erreur. Ils sont conseillés par les pilotes des six Martlet Mk.II de l’Argus, mais demeurent angoissés par la difficulté de l’envol. Tout se passe bien finalement, seuls deux avions ont tapé la rampe placée en bout de pont et endommagé leur train d’atterrissage mais ont néanmoins réussi à prendre leur envol. Une autre difficulté est la localisation géographique du navire, trop proche du pôle nord pour permettre aux compas gyroscopiques de remplir leur office de manière fiable. Les avions une fois en vol doivent donc se regrouper et suivre l’axe donné par un destroyer de l’escorte puis continuer tout droit au-dessus de la mer jusqu’à la côte russe… Au bout de 70 minutes de vol au ras des vagues, les 24 avions atterrissent à Vayenga avec plus ou moins de bonheur (les deux avions au train endommagé se posent sur le ventre).
J’arrête là le récit, car il est temps que je vous présente mon nouveau montage… Il s’agit, vous l’aurez compris, de l’un des Hurricane faisant partie de la Force Benedict, et plus particulièrement de l’un de ceux qui se sont envolés du pont de l’Argus.
C’est celui-ci :
Son pilote, que l’on voit ici s’efforcer de se défaire de son parachute est le F/Lt Jack Ross du 134 Squadron, qui s’est illustré au cours de la Bataille d’Angleterre en remportant 5 victoires confirmées (et deux probables).
Son avion est le Hurricane Z3763 GY-30, que l’on peut voir ici :
J'ai trafiqué un profil pour obtenir ça :
Et le kit que je vais monter est le Hasegawa qu’a récemment monté André en version Mk.I. Pour ma part, c’est un Mk.IIb que je dois réaliser mais je ne disposais que de ce kit ne permettant que de représenter un MK.I :
André m’a gentiment offert les éléments qui me manquaient, à savoir le capotage moteur et le carénage de radiateur de refroidissement propres au MK.II . Je le remercie une nouvelle fois ici ! Les avions envoyés en Russie étaient dotés de douze mitrailleuses mais aussi d’un filtre tropical, ce qui ne manque pas de piment, je trouve. Mais bon, les hommes du 151 Wing avaient aussi été équipés de chemisettes, de shorts et de casques coloniaux avant leur départ. Pour maintenir le secret de leur destination…
J'allais oublier de vous présenter ma doc :
Et des témoignages, dont l'un, celui d'Hubert Griffith, date de 1942 :
Je commence à connaître le sujet...
Voilà, il n’y a plus qu’à…
Pascal
La Force Benedict, vous connaissez ?
Juillet 1941 : Staline demande à ses nouveaux alliés d’ouvrir un second front afin d’alléger la pression exercée sur ses troupes par l’armée allemande depuis le 22 juin. Churchill répond aussitôt qu’il est encore trop tôt mais se déclare prêt à fournir à l’URSS, en attendant, tout le soutien logistique possible. Staline ne se le fait pas dire deux fois et demande l’envoi massif d’armes, avions et tanks, ainsi que des matières premières pour son industrie et de l’équipement pour ses hommes.
La route à emprunter ressort comme une évidence : ce sera la même qu’en 1917 ! La voie maritime par le cercle arctique… Mais l’objectif, Mourmansk, est isolé et pourrait bien tomber aux mains des Allemands ; il faut donc absolument protéger ce port, seul point d’accès possible à la Russie avec Arkhangelsk, un peu plus au sud. C’est ainsi que l’on imagine, non seulement de fournir des avions de chasse aux Soviétiques, mais également de les faire convoyer par un Wing entier de la RAF.
Pour ce faire, on prélève des hommes provenant de deux squadrons qui ont été mis au repos après de durs combats lors de la Bataille d’Angleterre, les 504 et 17, on fait appel à des volontaires et l’on forme (ou reforme) deux nouvelles unités pour constituer le 151 Wing, le 81 et le 134 Squadrons. L’acheminement des 40 avions et des 550 hommes se fera en deux séquences : la majeure partie du contingent partira sur le tout premier des 42 «convois de Mourmansk», tandis que 24 pilotes et leurs avions prendront place à bord du porte-avions d’escorte HMS Argus.
Le convoi «Dervish», composé de sept navires et une escorte armée, quitte l’Islande le 21 août. Les aviateurs ont pris place à bord du SS Llanstephan Castle, un paquebot converti en transport de troupes, qui transporte également 16 Hurricane en caisses, ainsi que 48 P-40. L’arrivée se fera à Arkhangelsk le 30 août après un voyage sans encombre (les convois suivants connaîtront plus de difficultés, les Allemands étant désormais à l’affut…). Les caisses sont débarquées et transportées à Keg-Ostrov où les avions seront assemblés avant de rejoindre l’aérodrome de Vayenga (aujourd’hui Severomorsk) au nord de Mourmansk.
De leur côté les passagers de l’Argus ont appareillé ce même 30 août avec leurs avions dont les ailes ont été démontées pour gagner de la place. Le rayon d’action du porte-avions étant trop court pour atteindre la Russie, il est prévu que les Hurricane finiront leur voyage en vol… Le décollage a lieu le 7 septembre, dans des conditions particulières : les pilotes n’ont jamais décollé d’un porte-avions et n’ont pas le droit à l’erreur. Ils sont conseillés par les pilotes des six Martlet Mk.II de l’Argus, mais demeurent angoissés par la difficulté de l’envol. Tout se passe bien finalement, seuls deux avions ont tapé la rampe placée en bout de pont et endommagé leur train d’atterrissage mais ont néanmoins réussi à prendre leur envol. Une autre difficulté est la localisation géographique du navire, trop proche du pôle nord pour permettre aux compas gyroscopiques de remplir leur office de manière fiable. Les avions une fois en vol doivent donc se regrouper et suivre l’axe donné par un destroyer de l’escorte puis continuer tout droit au-dessus de la mer jusqu’à la côte russe… Au bout de 70 minutes de vol au ras des vagues, les 24 avions atterrissent à Vayenga avec plus ou moins de bonheur (les deux avions au train endommagé se posent sur le ventre).
J’arrête là le récit, car il est temps que je vous présente mon nouveau montage… Il s’agit, vous l’aurez compris, de l’un des Hurricane faisant partie de la Force Benedict, et plus particulièrement de l’un de ceux qui se sont envolés du pont de l’Argus.
C’est celui-ci :
Son pilote, que l’on voit ici s’efforcer de se défaire de son parachute est le F/Lt Jack Ross du 134 Squadron, qui s’est illustré au cours de la Bataille d’Angleterre en remportant 5 victoires confirmées (et deux probables).
Son avion est le Hurricane Z3763 GY-30, que l’on peut voir ici :
J'ai trafiqué un profil pour obtenir ça :
Et le kit que je vais monter est le Hasegawa qu’a récemment monté André en version Mk.I. Pour ma part, c’est un Mk.IIb que je dois réaliser mais je ne disposais que de ce kit ne permettant que de représenter un MK.I :
André m’a gentiment offert les éléments qui me manquaient, à savoir le capotage moteur et le carénage de radiateur de refroidissement propres au MK.II . Je le remercie une nouvelle fois ici ! Les avions envoyés en Russie étaient dotés de douze mitrailleuses mais aussi d’un filtre tropical, ce qui ne manque pas de piment, je trouve. Mais bon, les hommes du 151 Wing avaient aussi été équipés de chemisettes, de shorts et de casques coloniaux avant leur départ. Pour maintenir le secret de leur destination…
J'allais oublier de vous présenter ma doc :
Et des témoignages, dont l'un, celui d'Hubert Griffith, date de 1942 :
Je commence à connaître le sujet...
Voilà, il n’y a plus qu’à…
Pascal
Dernière édition par PascalG le Sam 4 Juin 2016 - 20:35, édité 1 fois
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Re: Hurricane MK.IIb, Mourmansk, septembre-octobre 1941 Hasegawa 1/48
Et bim, bein j en suis Pascal !
Il faut imaginer à l époque la tension d un tel voyage, ... Passionnant préambule.
Il faut imaginer à l époque la tension d un tel voyage, ... Passionnant préambule.
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Re: Hurricane MK.IIb, Mourmansk, septembre-octobre 1941 Hasegawa 1/48
Que le spectacle commence!
Y a t-il dans ces livres des allusions au sujet de Tomahawk convoyés en soute, ou durant leur remontage?
Y a t-il dans ces livres des allusions au sujet de Tomahawk convoyés en soute, ou durant leur remontage?
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Re: Hurricane MK.IIb, Mourmansk, septembre-octobre 1941 Hasegawa 1/48
Passionnant !
Bon montage à toi !
Bon montage à toi !
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Re: Hurricane MK.IIb, Mourmansk, septembre-octobre 1941 Hasegawa 1/48
Tiens ? Pascal qui fait un Hurricane ? Mais c'est pas Russe un Hurricane ?
Après lecture, je comprends mieux !
Tu prévoit de continuer le récit ? Parce qu'on veut savoir la suite (En tout cas, moi je l'attends !)
En lisant, une question m'es venu à l'esprit : J'ai peut-être mal compris, mais les Hurricane, ils ont été embraqué démontés, non ? Ils les ont remontées sur le bateau ?
Mais du coup, si c'est ça, ils n'ont pas tous pût décoller en même temps, si ? Il n'y a pas un problème de place ?
En tout cas je te souhaite un bon montage, que je vais suivre avec attention !
Après lecture, je comprends mieux !
Tu prévoit de continuer le récit ? Parce qu'on veut savoir la suite (En tout cas, moi je l'attends !)
En lisant, une question m'es venu à l'esprit : J'ai peut-être mal compris, mais les Hurricane, ils ont été embraqué démontés, non ? Ils les ont remontées sur le bateau ?
Mais du coup, si c'est ça, ils n'ont pas tous pût décoller en même temps, si ? Il n'y a pas un problème de place ?
En tout cas je te souhaite un bon montage, que je vais suivre avec attention !
Jirokoh- Fighterien chevronné
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Re: Hurricane MK.IIb, Mourmansk, septembre-octobre 1941 Hasegawa 1/48
Merci pour vos messages !
Waroff, à part la mention des 48 P-40 en caisses sur le bateau et l'indication qu'ils ont été délivrés à un autre endroit que les Hurricane (je pourrai te préciser où si tu veux), on ne trouve rien d'autre qu'une récapitulation (non chiffrée) des différents matériels convoyés : avions, chars, camions, bottes, étoffes, carburants, matières premières, etc.
Maxime, je n'aime pas que les avions russes et le Hurricane fait partie de ceux que j'aime particulièrement. Mon avion préféré, je te l'ai déjà dit, est le Macchi C.202...
Oui, je compte bien vous raconter la suite de l'histoire au long de ce post, si vous êtes preneurs !
Les avions embarqués sur l'Argus ont été amputés de leurs ailes pour gagner de la place. Celles-ci ont été remontées juste avant le décollage (les avions partaient par groupes de quatre pour des raisons pratiques, en raison des dimensions réduites du porte-avions). Ce qui signifie que lorsque le premier groupe a pris l'air, le suivant était en train d'être acheminé vers le pont et que les avions du troisième étaient en cours de mise en croix... Il a fallu attendre que tous les appareils soient assemblés et aient décollé pour mettre le cap sur la Russie, d'où le calcul extrêmement précis de la position du navire et de l'heure choisie, en fonction des autonomies respectives du porte-avions et des avions.
Sur le paquebot, les avions étaient démontés et conditionnés en caisses, déposés en soute ou amarrés sur le pont. Les caisses ont été déchargées à Arkhangelsk, transportées jusqu'à Keg-Ostrov, l'aérodrome situé à trois kilomètres du port. Là, une équipe de mécaniciens ont ouvert les caisses, sorti les avions et les ont remontés et essayés. Cela en l'espace de quelques jours et avec les moyens du bord, car il manquait pas mal d'outillages dans les caisses, notamment les clés nécessaires à l'assemblage des hélices. Les Soviétiques se sont montrés hyper-réactifs face aux demandes du chef mécanicien britannique et ont fabriqué tous les outils nécessaires en l'espace de quelques heures... Puis les pilotes présents ont convoyé les avions en vol jusqu'à Vayenga, les mécanos suivant pour leur part en train, sur une voie ferrée passant à moins de 10 km des lignes allemandes.
Pascal
Waroff, à part la mention des 48 P-40 en caisses sur le bateau et l'indication qu'ils ont été délivrés à un autre endroit que les Hurricane (je pourrai te préciser où si tu veux), on ne trouve rien d'autre qu'une récapitulation (non chiffrée) des différents matériels convoyés : avions, chars, camions, bottes, étoffes, carburants, matières premières, etc.
Maxime, je n'aime pas que les avions russes et le Hurricane fait partie de ceux que j'aime particulièrement. Mon avion préféré, je te l'ai déjà dit, est le Macchi C.202...
Oui, je compte bien vous raconter la suite de l'histoire au long de ce post, si vous êtes preneurs !
Les avions embarqués sur l'Argus ont été amputés de leurs ailes pour gagner de la place. Celles-ci ont été remontées juste avant le décollage (les avions partaient par groupes de quatre pour des raisons pratiques, en raison des dimensions réduites du porte-avions). Ce qui signifie que lorsque le premier groupe a pris l'air, le suivant était en train d'être acheminé vers le pont et que les avions du troisième étaient en cours de mise en croix... Il a fallu attendre que tous les appareils soient assemblés et aient décollé pour mettre le cap sur la Russie, d'où le calcul extrêmement précis de la position du navire et de l'heure choisie, en fonction des autonomies respectives du porte-avions et des avions.
Sur le paquebot, les avions étaient démontés et conditionnés en caisses, déposés en soute ou amarrés sur le pont. Les caisses ont été déchargées à Arkhangelsk, transportées jusqu'à Keg-Ostrov, l'aérodrome situé à trois kilomètres du port. Là, une équipe de mécaniciens ont ouvert les caisses, sorti les avions et les ont remontés et essayés. Cela en l'espace de quelques jours et avec les moyens du bord, car il manquait pas mal d'outillages dans les caisses, notamment les clés nécessaires à l'assemblage des hélices. Les Soviétiques se sont montrés hyper-réactifs face aux demandes du chef mécanicien britannique et ont fabriqué tous les outils nécessaires en l'espace de quelques heures... Puis les pilotes présents ont convoyé les avions en vol jusqu'à Vayenga, les mécanos suivant pour leur part en train, sur une voie ferrée passant à moins de 10 km des lignes allemandes.
Pascal
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Re: Hurricane MK.IIb, Mourmansk, septembre-octobre 1941 Hasegawa 1/48
Oui, je sais bien Mais tu nous habitue quand même pas mal aux montages Russes
Impressionnant ! En effet, ça a dût être un timing impressionnant à gérer !
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Jirokoh- Fighterien chevronné
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Re: Hurricane MK.IIb, Mourmansk, septembre-octobre 1941 Hasegawa 1/48
Jirokoh a écrit:tu nous habitue quand même pas mal aux montages Russes
Tant que ce n'est pas aux montagnes russes...
En fait, j'ai choisi de réduire mon intérêt maquettiste à un seul (ou presque) domaine pour des raisons essentiellement pratiques : ainsi je limite mes besoins en documentation (tu verrais ma bibliothèque, tu comprendrais...), en matériel (je pense principalement aux peintures) et en temps (je suis très lent).
Au départ, je voulais monter des avions français, russes, japonais et italiens plus quelques anglais, tchèques, polonais et autres pays européens... J'ai revu tout ça à la baisse et décidé de me contenter des russes, des anglais et du D.520. Du coup, je devrais avoir un "petit" stock à liquider d'ici peu.
Et pourtant... J'ai récemment craqué pour un Siemens-Schuckert D.III et il y a tout juste un mois pour un Pfalz D.IIIa !
Pascal
PascalG- Fighterien éclairé
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Re: Hurricane MK.IIb, Mourmansk, septembre-octobre 1941 Hasegawa 1/48
Belle histoire qui donne un vrai background à ton.montage, je prends un siège !
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Re: Hurricane MK.IIb, Mourmansk, septembre-octobre 1941 Hasegawa 1/48
PascalG a écrit: (tu verrais ma bibliothèque, tu comprendrais...)
:mrgreen:
Je comprends, ça demande énormément d'effort en terme de documentation, et de temps également ! Je commence à peine à m'en rendre compte !
En tout cas moi je ne plains pas que tu ai choisit une telle orientation !
Jirokoh- Fighterien chevronné
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Re: Hurricane MK.IIb, Mourmansk, septembre-octobre 1941 Hasegawa 1/48
Bonjour Pascal,
Et bien nous y voilà ! Je suis bien content de te voir commencer, et bien entendu je m'installe pour suivre.
On sent à la présentation de ton montage l'historien. On va se régaler je crois de suivre la "petite" histoire dans la grande. En tout cas une mission vraiment spéciale qui mérite bien une maquette.
Régales toi et régales nous
Bon montage,
André
Et bien nous y voilà ! Je suis bien content de te voir commencer, et bien entendu je m'installe pour suivre.
On sent à la présentation de ton montage l'historien. On va se régaler je crois de suivre la "petite" histoire dans la grande. En tout cas une mission vraiment spéciale qui mérite bien une maquette.
Régales toi et régales nous
Bon montage,
André
Dernière édition par André-François le Ven 8 Avr 2016 - 21:24, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Hurricane MK.IIb, Mourmansk, septembre-octobre 1941 Hasegawa 1/48
Bonsoir et merci !
André, ce montage t'est dédié...
Bon, ben j'ai commencé, quoi ! Par des petits trucs, histoire de. J'ai assemblé le nez au fuselage, la colle a bavé, ça commence mal :
Puis j'ai viré les pseudo-tringles de guignols sur l'empennage vertical :
Enfin (quoi, déjà ? :mrgreen: ), j'ai creusé la poignée sur le flanc gauche, puisqu'elle sera représentée ouverte :
J'hésite à traverser complètement... Ce serait plus propre, non ? Qu'en pensez-vous ? Je suis également tenté de séparer les différentes gouvernes, mais comme je souhaite faire un montage détente après le Yak ICM, je ne sais pas si c'est une bonne idée. Votre avis ?
À suivre...
Pascal
André, ce montage t'est dédié...
Bon, ben j'ai commencé, quoi ! Par des petits trucs, histoire de. J'ai assemblé le nez au fuselage, la colle a bavé, ça commence mal :
Puis j'ai viré les pseudo-tringles de guignols sur l'empennage vertical :
Enfin (quoi, déjà ? :mrgreen: ), j'ai creusé la poignée sur le flanc gauche, puisqu'elle sera représentée ouverte :
J'hésite à traverser complètement... Ce serait plus propre, non ? Qu'en pensez-vous ? Je suis également tenté de séparer les différentes gouvernes, mais comme je souhaite faire un montage détente après le Yak ICM, je ne sais pas si c'est une bonne idée. Votre avis ?
À suivre...
Pascal
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Re: Hurricane MK.IIb, Mourmansk, septembre-octobre 1941 Hasegawa 1/48
PascalG a écrit: Je suis également tenté de séparer les différentes gouvernes, mais comme je souhaite faire un montage détente après le Yak ICM, je ne sais pas si c'est une bonne idée. Votre avis ?
À suivre...
Pascal
Quand je faisais de la maquette, j'incisais de deux ou trois passages de lame du côté opposé au braquage souhaité,
puis je pliais un peu la gouverne considérée. ça faisait un braquage de trois ou quatre degrés, suffisant pour être dynamique
sans pour autant totalement détacher la gouverne.
Bien sûr, avant, il faut scier aux extrémités d'aileron, becs de compensations des profondeurs et gouvernail avant torsion du plastique.
Pour les ailerons, auparavant il faut assembler les demi coquilles d'aile.
Au final tu as des braquages minimes, mais suffisant, sans risque de voir un élément foutre le camp un jour ou l'autre.
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Re: Hurricane MK.IIb, Mourmansk, septembre-octobre 1941 Hasegawa 1/48
waroff a écrit:
Quand je faisais de la maquette, j'incisais de deux ou trois passages de lame du côté opposé au braquage souhaité,
puis je pliais un peu la gouverne considérée. ça faisait un braquage de trois ou quatre degrés, suffisant pour être dynamique
sans pour autant totalement détacher la gouverne.
Bien sûr, avant, il faut scier aux extrémités d'aileron, becs de compensations des profondeurs et gouvernail avant torsion du plastique.
Pour les ailerons, auparavant il faut assembler les demi coquilles d'aile.
Au final tu as des braquages minimes, mais suffisant, sans risque de voir un élément foutre le camp un jour ou l'autre.
Exactement ce as quoi je pensais
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Re: Hurricane MK.IIb, Mourmansk, septembre-octobre 1941 Hasegawa 1/48
Salut Pascal,
Voici une belle histoire qui commence avec ce montage.
Je vais suivre ça.
Poursuis bien.
William
Voici une belle histoire qui commence avec ce montage.
Je vais suivre ça.
Poursuis bien.
William
Well2- Fighterien expérimenté
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Re: Hurricane MK.IIb, Mourmansk, septembre-octobre 1941 Hasegawa 1/48
Merci pour le cours d'histoire
Bon montage
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Jasper Joker II- Fighterien chevronné
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Re: Hurricane MK.IIb, Mourmansk, septembre-octobre 1941 Hasegawa 1/48
je m'installe pour ce kit qui commence très fort
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Re: Hurricane MK.IIb, Mourmansk, septembre-octobre 1941 Hasegawa 1/48
Merci à vous de me suivre...
Merci Waroff pour ta suggestion, je crois que je vais la suivre, au moins pour le gouvernail.
Pascal
Merci Waroff pour ta suggestion, je crois que je vais la suivre, au moins pour le gouvernail.
Pascal
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Re: Hurricane MK.IIb, Mourmansk, septembre-octobre 1941 Hasegawa 1/48
Bien bien! Je me trouve une bonne place pour suivre le travail.
En tous cas l'historique est très intéressant. Ca met en ambiance.
Pour la remarque de Maxime: Le HMS Argus avait une capacité de 15 à 18 avions; capacité du hangar s'entend. Pour y caser les 24 Hurricanes et les 6 Martlets il a fallu y démonter les ailes.
Au remontage, dès un avion réassemblé et préparé (Les anglais préparent leurs avions au vol dans le hangar contrairement aux américains), il était monté sur le pont et laissait de la place pour réassembler d'autres avions.
Au moment du décollage il y a une grosse moitié des avions prête au décollage sur le pont, l'autre moitié dans le hangar attendant que le pont soit libéré.
Un seul ascenseur sur l'Argus à l'avant du pont. Il faut donc que toute la première vague soit envolée pour qu'on puisse monter la seconde. Un avion à chaque voyage de l'ascenseur, un cycle toutes les minute (c'est une estimation), mise en place, démarrage et chauffage des moteurs (long, ils doivent donner toute leur puissance à coup sûr) et il faut bien une demi heure, voire une heure, pour que la seconde vague ait décollée. Pendant ce temps la première vague cercle autour du navire en atendant le dernier avion.
Les opérations aéroportées étaient une question de minutage serré, bien plus que sur terre.
Ceci dit je pollue plus ton post Pascal et j'observe le travail.
En tous cas l'historique est très intéressant. Ca met en ambiance.
Pour la remarque de Maxime: Le HMS Argus avait une capacité de 15 à 18 avions; capacité du hangar s'entend. Pour y caser les 24 Hurricanes et les 6 Martlets il a fallu y démonter les ailes.
Au remontage, dès un avion réassemblé et préparé (Les anglais préparent leurs avions au vol dans le hangar contrairement aux américains), il était monté sur le pont et laissait de la place pour réassembler d'autres avions.
Au moment du décollage il y a une grosse moitié des avions prête au décollage sur le pont, l'autre moitié dans le hangar attendant que le pont soit libéré.
Un seul ascenseur sur l'Argus à l'avant du pont. Il faut donc que toute la première vague soit envolée pour qu'on puisse monter la seconde. Un avion à chaque voyage de l'ascenseur, un cycle toutes les minute (c'est une estimation), mise en place, démarrage et chauffage des moteurs (long, ils doivent donner toute leur puissance à coup sûr) et il faut bien une demi heure, voire une heure, pour que la seconde vague ait décollée. Pendant ce temps la première vague cercle autour du navire en atendant le dernier avion.
Les opérations aéroportées étaient une question de minutage serré, bien plus que sur terre.
Ceci dit je pollue plus ton post Pascal et j'observe le travail.
moi- "Big Moustaches"
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Re: Hurricane MK.IIb, Mourmansk, septembre-octobre 1941 Hasegawa 1/48
Il existait des distributeurs réchauffeur d'huile et de liquide de refroidissement. Au moins dans l'AA et les VVS.moi a écrit:démarrage et chauffage des moteurs (long, ils doivent donner toute leur puissance à coup sûr)
Par grand froid, après le dernier vol du jour, les avions étaient vidangés de leur huile et eau afin d'éviter leur gel dans les circuits.
Le remplissage se faisait sous pression par des prises rapides à clapet. Ou alors, les moteurs étaient préalablement chauffés
à l'air chaud par des générateurs avant la mise en route.
Sans doute les anglais avaient du matériel similaire pour réduire le temps de mise en température au point fixe.
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Re: Hurricane MK.IIb, Mourmansk, septembre-octobre 1941 Hasegawa 1/48
Cool, encore un Hurrican, bon montage André.
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Re: Hurricane MK.IIb, Mourmansk, septembre-octobre 1941 Hasegawa 1/48
Remmert de Bruin a écrit:Cool, encore un Hurrican, bon montage André.
Merci Remmert, mais si tu veux bien on va suivre ensemble le montage du Hurricane de PascalG !
Bon repos Remmert, :sleep:
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Re: Hurricane MK.IIb, Mourmansk, septembre-octobre 1941 Hasegawa 1/48
Merci beaucoup Adrien pour ces infos !
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Re: Hurricane MK.IIb, Mourmansk, septembre-octobre 1941 Hasegawa 1/48
Bonsoir Pascal
Un grand merci pour cette page d'histoire que tu vas continuer à nous conter tout en assemblant ce magnifique Hurricane qu'il me tarde de découvrir !
Je prends une chaise ....
Bon montage
Gilles
Un grand merci pour cette page d'histoire que tu vas continuer à nous conter tout en assemblant ce magnifique Hurricane qu'il me tarde de découvrir !
Je prends une chaise ....
Bon montage
Gilles
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Re: Hurricane MK.IIb, Mourmansk, septembre-octobre 1941 Hasegawa 1/48
Bonsoir,
Je n'ai pas beaucoup touché au Hurricane ces jours-ci, je me suis contenté de terminer la poignée en perçant le plastique puis en collant une languette découpée dans de la plaque offset par l'intérieur :
Évidemment on ne voit pas grand-chose ici, mais le rendu me convient ! :thumleft:
Je vais attaquer le poste de pilotage, maintenant.
Pascal
Je n'ai pas beaucoup touché au Hurricane ces jours-ci, je me suis contenté de terminer la poignée en perçant le plastique puis en collant une languette découpée dans de la plaque offset par l'intérieur :
Évidemment on ne voit pas grand-chose ici, mais le rendu me convient ! :thumleft:
Je vais attaquer le poste de pilotage, maintenant.
Pascal
PascalG- Fighterien éclairé
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