T6 G

Bonjour,

Cette maquette est particulière en ce sens qu’elle est en fait un cadeau pour mon père, qui s’engagea en 1959 pour voler sur T6.
Il s’agit  de la maquette de Kitty Hawk, en édition spéciale avec 2 figurines (pilote en tenue de vol et observateur).

Le montage.

C’était mon premier contact avec cette marque. Les pièces sont joliment moulées, avec des états de surface très fins. Certaines pièces, notamment celles constituant le bâti moteur, sont très fragiles.
Le moteur est très fin  lui aussi et une peinture soignée, avec des jus gris de payne et terre de sienne, suffit à lui donner vie, sous réserve que les capots moteur ne soient pas enlevés. A ce sujet, l’ajustement avec le capot m’a donné quelques soucis et nécessité un ponçage assez conséquent.

Le cockpit est déjà bien détaillé, avec des harnais en photo-découpe fournis dans la boîte. Personnellement je me suis contenté de soigner la peinture. J’ai juste ajouté un peu de câblage le long des parois et derrière les panneaux d’instruments. Ceux du panneau de l’observateur restent bien visibles une fois le cockpit refermé.
Le reste du montage se déroule sans problème particulier. Le mastic est nécessaire pour soigner les joints au niveau du capot et également de la pièce venant fermer le dos de l’avion en arrière de l’antenne.
Côté armement, j’ai ajouté les colliers de fixation aux roquettes, ainsi que les câbles d’allumage. Kitty Hawk a fait une erreur sur les paniers de roquettes SNEB : il a représenté les roquettes affleurant le bord des paniers alors que les têtes dépassaient en réalité. J’ai donc percé les emplacements et confectionné les nouvelles têtes avec des cure-dents.

La peinture.

Le principal défi pour cette maquette reste le rendu de la livrée jaune, que je voulais en outre patinée par les conditions climatiques et opérationnelles. Après avoir cherché des photos sur le net et lu plusieurs articles relatifs à des montages de T6, j’ai opté pour les étapes suivantes :
1/ Passage de 2 couches de blanc mat, à l’aéro ;
2/ Passage de 2 couches de jaune humbrol 24, à l’aéro ;
3/ Afin de donner de la profondeur à cette livrée assez fade, passage à la brosse d’un oxyde de jaune transparent à l’huile. La couleur est tirée au maximum de façon à ce qu’il n’y ait plus de trace de pinceau ;
4/ Passage d’une couche de vernis brillant ;
5/ Pose des décalques et jus  terre de sienne à l’huile dans les lignes de structure  (gris clair sur le panneau anti reflets);
6/ Passage d’une nouvelle couche de vernis, satiné cette fois, pour sceller le tout ;
7/ Passage non systématique d’une nouvelle couche de vernis, additionné d’une goutte de rouge et d’une goutte de jaune  transparent directement dans le godet, afin de donner quelques nuances à certains panneaux, notamment au niveau du moteur, et d’atténuer le blanc des cocardes, trop vif autrement.
8/ Traces d’échappement à l’aéro puis reprises de certaines lignes de structure avec des crayons aquarellables.

Les figurines sont belles et finement gravées. Le calot du navigateur n’a pas grand-chose à voir avec un calot français et ressemble plutôt à un calot anglo-saxon. Mais mon père m’a dit qu’en 1959, il avait des effets canadiens dans son paquetage, hérité des stocks de la seconde guerre mondiale, alors…
Elles sont peintes à l’huile sur une couche de fond acrylique de la couleur la plus proche de celle désirées
Le tarmac est constitué d’un morceau de carton plume, sur lequel j’ai gravé les plaques de béton. Pré ombrage en noir puis peinture à l’aéro avec différents tons de gris de plus en plus clair, jusqu’au blanc pur.
Pour remplacer la traditionnelle étiquette ou plaque portant le nom de la scénette, j’ai ajouté une photo de l’équipage devant son avion, avant le départ en mission. La photo  a été retravaillée avec le logiciel GIMP (téléchargement gratuit et je n’ai pas d’actions…) : passage en noir et blanc, travail sur la netteté et les contrastes. Restait à inscrire le nom et la ville de l’atelier de photographie, comme sur certains clichés anciens et la légende, en l’occurrence, puisque cette maquette est destinée à mon père : « Nous avions 20 ans. Colomb-Béchar, Algérie, 1959. »









Comme toujours, vos commentaires et critiques sont les bienvenus.
Claude

Il est magnifique. Superbe hommage.

Hello Claude,
Bienvenu parmi nous.
Merci pour tes excellentes explications qui vont bien m'aider dans quelques temps...
Ta maquette est remarquable. Bravo !
cdlt
Jean

Il est effectivement magnifique. Bravo!

Superbe
Alex

un beau T 6 !!!!!!!
alain

Merci Alain. Le tien est vraiment somptueux, qu'il s'agisse du montage ou de la patine!
Claude

Salut,


Magnifique représentation.
Les figurines aussi sont très bien traitées.

Un hommage remarquable.



Avec toutes mes félicitations.




William

Tres beau montage! cependant, étant "fan" de l'EALA 13/72, pas sur que le préfixe du code ("U") soit juste. La 13/72 commençait pas "W" (e.g. WA, WI, etc...). J'aimerais savoir si ta photo retouchée montre un T-6 de cette EALA, auquel cas j’achète!!! Le numéro de série (114440) est celui du "WI". Mais, pour avoir monté ce T-6 et sué sang et eaux dessus (voir mon montage si cela t’intéresse...), tu en tires un résultat très chouette!

Il est superbe bravo

C'est la grande fête des T6
Mieux vaut tard que jamais ......
SUPERBE !!!
Gilles