[Année AZUR] Breguet 693 (Azur 1/72)

Même si je ne fais pas de message je suis ton montage avec grand intérêt depuis le début... et  
La pièce que tu as en trop sur ta grappe me semble être l'antenne qui était dépliée en vol qui se situe sous le poste mitrailleur

Wildcat I a écrit:
La pièce que tu as en trop sur ta grappe me semble être l'antenne qui était dépliée en vol qui se situe sous le poste mitrailleur

Beaucoup trop longue pour être l'antenne. Du reste, j'ai bien identifié les deux pièces (B12 et B24).

Merci à tous, ce WE, je sors la truelle

Effectivement! je n'ai réagi qu'en regardant la Photo du post… Pour voir de plus prés j'ai donc sorti ma boîte… et pas de pièce B5 dans le plan de montage…



Excuses et bon masticage

Bonjour à tous.

Quasiment un mois depuis mon dernier post, vous allez dire que je fais durer le plaisir … Et bien ce n’est pas vraiment le cas quand il s’agit avant tout de travaux de ponçage !

Pour le raccordement des ailes, j’ai décidé d’utiliser du mastique « perfect plastic putty » de chez Deluxe pour sa facilité de lissage à l’eau.
Ce n’est pas pour autant qu’on est à l’abri d’une erreur car emporté dans mon élan, j’ai appliqué le mastique sur l’ensemble des raccordements.
Lorsque je me suis présenté avec mon pinceau à pointe silicone (shaper en glaouiche), le produit était déjà sec avec pour conséquence un changement de méthode pour un travail de ponçage plus important que prévu.
A l’avenir je procéderais par petites étapes afin d’effectuer le lissage à la suite de l’application .
Je reste dubitatif sur l’intérêt des fabricants à nous fournir des produits à temps de séchage rapide mais qui ne permettent pas de travailler la surface « dans le frais » …
Heureusement que j’avais protégé la gravure avec du ruban Tamiya :



Avec une photo en macro, on peut voir que l’écart entre le fuselage et le volet du bord de fuite est bien trop important, ce qui complique un peu la tache par rapport à un raccord Karman classique.



Là aussi j’ai utilisé du mastique en laissant toutefois apparaitre un léger sillon.



Même travail sur une partie de la queue.



J’ai passé pas mal de temps à rendre cette partie plus conforme en utilisant la pièce « mystère » .
A cela s’est ajouté deux morceaux de profilés afin de représenter ce qui doit être les carénages de l’axe d’articulation des gouvernes.



Comme Azur ne fourni que l’arrête de cette partie, un travail de profilage est donc nécessaire.
L’utilisation de mastique bi-composant Tamiya est utilisé pour ajouter de la matière.  Avec un temps de séchage plus long et en l’humidifiant légèrement, cela permet de sculpter le profil.



Une fois sec, le ponçage permet de donner la bonne forme.



Avant une dernière finition, j’ai passé une couche de Surfacer afin de mieux visualiser cette modification.



Pour me changer les idées, je me suis occupé ensuite d’une autre partie que je souhaite améliorer : le train d’atterrissage.
Après avoir collé les demi-fourches, je me suis attaché à leur finition en y ajoutant dans un premier temps les sortes d’écrous que l’on observe sur les côtés.
Pour cela j’ai utilisé de la gaine de trombone et du coton tige étiré à la flamme et coupés en rondelle. La colle plastique permet de noyer le tout avant un dernier ponçage pour en réduire l’épaisseur.



J’ai surtout galéré à reproduire le système de garde-boue avec sa bavette caractéristique que l’on observe sur la plupart des 693, alors que le 691 ne semblait pas en être équipé.
J’ai testé plusieurs solutions mais c’est la photo-découpe qui m’a semblé avoir la finesse nécessaire même si cela amène d’autres contraintes.
L' avantage c’est qu’on lui donne la courbe voulue assez facilement. Ce sont bien sûr des morceaux de chutes récupérés sur des grappes auxquels j’ai ajouté des profilés ronds pour les tiges supports.
La tuyauterie de frein est réalisée en fil de cuivre et j’ai aussi fixé un petit anneau devant la fourche qui est aussi de la photo-découpe de récupération.



Les roues étant simplement encliqueté avant la phase de peinture,  j’avais un peu peur de la solidité de l’ensemble mais finalement la souplesse du plastique permet de les retirer facilement.



Un autre oubli du kit, concerne les lances-bombes éclairantes Michelin qui pourtant sont bien visibles sur les avions en opération.
Evergreen et fil en cuivre sont mobilisés pour cela, les pinces sont en coton-tiges étirés puis découpés.
J’ai juste posé la pièce sur l’aile pour voir car cet élément ne semblait pas être de la couleur de l’intrados.



Sur l’avion au sol on peut distinguer le verin et le système amortisseur de la roulette de queue, même si les images sur cette partie sont assez rares.
Je me suis efforcé de reproduire cela au mieux malgré la petite taille de l’ensemble.



Voilà ce que cela donne en appuyant simplement l’avion sur la pièce qui demande encore à être affinée.



Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais en regardant cette dernière photo, j’ai bien l’impression que le raccord entre le plan fixe et le fuselage n’est pas tip-top. Le décrochage me semble encore trop important et je pense devoir sortir de nouveau le papier de verre…

Merci d’avance pour vos avis sur ce point mais ce qui est sûr, c’est qu’il y aura de la couleur sur mon prochain post !

Belle avancée en vérité.
ce qui fait la caractéristique des kits AZUR, ce sont souvent les mauvais raccords des ailes au fuselage qui nécessitent toujours l'emploi de mastic; Mais je trouve que tu t'en es bien sorti.
c'est vrai que la dernière photo montre une bosse au niveau du raccord mais un petit ponçage devrait résoudre le problème.
Beau travail sur les trains.

Bonne suite.

travail d’orfèvre sur le train et de bénédictin pour le reste ...

superbe travail sur ce train d'atterrissage

et toujours ces reprise soignés , ,

la bosse semble en effet assez marqué sur l'empennage , mais le bossage est peut être naturellement comme cela ?

Pierre

du bon boulot bien mener

wipeout a écrit:Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais en regardant cette dernière photo, j’ai bien l’impression que le raccord entre le plan fixe et le fuselage n’est pas tip-top. Le décrochage me semble encore trop important et je pense devoir sortir de nouveau le papier de verre…

Il est vrai, un peu de boulot en perspective, ou peut-être est-ce l'angle de prise de vue qui est trompeur ?
Dans tous les cas tu fais un travail remarquable. C'est fin, soigné et merveilleusement bien expliqué. J'ai hâte de voir la peinture !

Purée !!! Il se mérite, ce kit !!! Bonne suite

Bonjour à tous.

L’année 2019 a donné enfin de la couleur à mon  Bréguet.
Après un ultime ponçage pour aplanir la jonction du fuselage avec les gouvernes, j’ai commencé par peindre les parties transparentes de la couleur interne.
Nouvelle déconvenue pour moi : la peinture a fait ressortir les défauts de la verrière que je n’ai pas assez corrigés. La base arrière est en effet plus étroite que le fuselage.



La reprise que j’avais tenté de faire au mastic, n’a pas donné  non plus le résultat escompté.



Plutôt que de tout reprendre, j’ai choisi une solution de facilité en collant une bande de masquage Tamiya spécial courbe de 2 mm qui est pile-poil à la bonne largeur.



Tout est prêt pour pour passer le gris-bleu clair, en l’occurence Lifecolor UA141 dilué au Klir.



Un petit détail amusant concernant les photos prises avec un APN .
Sur un fond blanc, la couleur ressort franchement bleue :



Sur un fond bleu clair, c’est complètement gris.
A l’oeil nu c’est en fait entre les deux mais cela laisse à réfléchir sur la validité des avis que l’on peut avoir sur  les forums…



Pour le camouflage trois tons de l’extrados,  ce sont  aussi les références Lifecolor que j’ai utilisé : UA142, UA143 et UA145.
A cette échelle, l’utilisation de boudin de Patafix pouvait être crédible,  mais j’ai décidé de le faire à main-levée après une expérience précédente réussie sur mon Hayabusa et cette marque de peinture.



Je dois bien avouer que cela ne s’est pas fait cette fois sans difficulté, sans avoir réussi pleinement à trouver le bon équilibre entre dilution et pression.
J’ai du m’y reprendre en plusieurs fois afin d’éliminer de nombreuses « pétouilles » et « overspray ».



La difficulté supplémentaire est aussi liée à la configuration bimoteur. En effet la partie située entre la partie interne des moteurs et le fuselage, n’est pas facile d’accès pour une pulvérisation au plus près de la surface.



Après pas mal de jurons et avec abnégation, je suis arrivé à ce résultat qui ne me satisfait pas pleinement mais qui est pour l’instant le reflet de mes capacités.
J’en arriverais presque à regretter de ne pas travailler à une échelle plus grosse, c’est dire …







Une grosse étape est passée, place à la peinture des petites détails et à la finalisation de la décoration, en espérant ne plus avoir de mauvaises surprises  maintenant.

Jolie peinture !
Je ne vois pas les défauts. Y en a-t-il vraiment ?

wipeout a écrit:J’en arriverais presque à regretter de ne pas travailler à une échelle plus grosse, c’est dire …

Ah non !

Bravo, tu t'en es bien sorti avec cette peinture lifecolor dont la dilution au Klir est toujours problématique.

bonne suite.

Bravo, je rejoins les autres le résultat est tout a fait satisfaisant

Wouaw.... arriver à un fondu aussi faible avec de la Lifecolor?? chapeau.... jamais réussi pour ma part...
j'adore les teintes en revanche bon c'est superbe!
et pour les phases précédentes: peu de ponçage, des détails d'une finesse! impressionnant!

Bonsoir et merci les amis.

Et bien du coup, je n’ai pas pu résister à vous montrer la décoration choisie et en voilà quelques mots et images.

En préambule, j’ai tiré de mes lectures quelques généralités sur les décorations de ces avions.
La majorité des photos montrant les Breguet avec leur insigne d’escadrille ont été prises sur la période ayant suivi l’armistice, lorsque les unités ont été repliées dans le sud de  la France.
Pendant les opérations de guerre, les avions n’arboraient pour la plupart aucun signe distinctif, les n°de série étant même effacés. Leur mise en ligne précipitée, les attritions importantes et le rythme des opérations ont laissé peu de temps aux mécanos pour ces futilités…
Pour autant toute règle a ses exceptions,  et c’est le cas pour la décoration que j’ai choisi puisqu’il existe au moins 2 photos de l’appareil après sont crash dramatique. Il s’agit du Breguet 693 n° 5 affecté à la 3 ème escadrille du GBA II/54.

Avant la pose des décalques, j’ai peint quelques détails avec des peintures  « Air metal » Prince August : les radiateurs d’huiles en argent métallique et les échappements en gunmetal.



Les petites prises d’air au dessus des moteurs ont été ajoutées. Pour rappel, elles ont été faites à partir des pièces fournies par Azur pour représenter les pédales du palonnier et elle sont percées.
2 couches de Klir au pinceau ont préparé la surface à la pose des décalques. Je n’insiste pas trop sur l’obtention d’une brillance importante, car la multiplication des couches risquerait d’empâter la gravure.



Les cocardes sont celles du kit. J’ai utilisé les produits Microscale mais attention car les motifs m’ont semblé fins et fragiles.





Au contraire, l’insigne et le n° 2 sont issus d’une planche éditée pour les abonnés de WingMasters (de la belle époque…).
Ces motifs sont eux plus épais et solides et réagissent peu au Microsol.



Pour les gouvernails, j’ai opté pour une solution de facilité et de mise en oeuvre plus rapide avec les décalques fournis par Azur.



Il reste à réaliser la phase de patine, mais pour instant je m’occupe de la confection des derniers détails comme les tubes de Pitot et les armes de bord.
Curieusement, à part la mitrailleuse dorsale, Azur n’a rien prévue pour cet armement.
En fait si, il y a bien deux petites protubérances pour les armes de nez qu’il vaut mieux éviter, sinon rien pour l’arme ventrale ni le canon !
C’est peut-être pas plus mal finalement et pour l’instant je m’amuse à découper des micro-tubes et des aiguilles hypodermiques …

Tout ça n’est pas trop photogénique, alors ce sera pour le prochain poste après leur peinture…

Ah voilà une phase intéressante avec un rendu superbe pour du main levée !
Si je pouvais maitriser autant mon aéro...

Superbe travail de peinture, bravo 👏👏👏👏

Très belle avancée. les decals habillent bien.

bonne suite.

Très belle peinture ! Je remarque ta grande finesse dans le montage. Incroyable le train d'atterrissage scratché.


Allez, il ne te reste qu'un peu de travail.

Très beau travail, belle finesse de peinture

Bonjour à tous.

Je commence à entrevoir la fin de ce montage avec la patine de l’avion.
Je dois avouer cependant que j’appréhende souvent cette phase par peur de gâcher tout le travail effectué jusque là et c’est la raison du délai excessif depuis mon dernier message.

Tout d’abord, je me suis occupé d’un certain nombre de pièces complémentaires qui seront ajoutées à la fin en raison de leur petite taille.
Le marche-pied est issu de la planche de photo-découpe Extra-tech. Je l’ai épaissi avec du Surfaceur.
Les deux tubes de Pitot non fournis proviennent de la boite à rabiot. Les masselottes et le viseur en métal sont fournis par Azur. Les mitrailleuses et le canon (non fournis aussi …) sont confectionnés à partit de différents diamètres de micro tubes et seringues.
Ce n’est pas très photogénique pour l’instant mais le but était de montrer la taille des pièces et leur fragilité.




J’ai pas mal tâtonné pour la patine et tout ne s’est pas passé comme je le désirais.
Il faut déjà savoir que les Bréguet engagés sortaient quasiment d’usine pour la grande majorité, il faut donc être léger sur les traces d’usure sachant que la plupart des photos ont été prises bien après les combats, après leur replis dans le Sud de la Franc mais pour beaucoup, leur durée de vie a été courte…
J’ai commencé par des éraillures réalisées au pinceau fin sur les zones de marche notamment.





J’ai ensuite tenté une première patine des couleurs avec la technique des filtres avec des petites pointes de peintures à huiles.
J’avais inauguré celle-ci sur mon Ki-43 précédent mais là le résultat m’a semblé moins probant.
A l’intrados je me suis contenté au début d’un jus gris de Payne, mais je l’ai trouvé alors trop léger.



J’ai finalement opté pour une couleur Terre Ombre naturelle :



Sur l’extrados, c’est un jus Sépia qui a été choisi, que j’ai passé aussi généreusement sur les échappements.





Mes essais pour l’utilisation de feutres ou crayons ne se sont pas révélés très positifs, je me suis rabattu sur les moyens que je maîtrise plus ou moins.
Fusain et crayons de pastels réduits en poudre ainsi que l’utilisation des palettes Tamiya m’ont servis à rajouter divers salissures.
Comme les jus précédents ont été confectionnés avec de l’essence de Térébenthine qui est plus longue à sécher, la poudre à tendance à s’agglomérer dans la gravure.
J’ai l’impression finalement que j’ai eu la main trop lourde pour l’intrados.



J’ai pris quelques photos en lumière naturelle et avant le passage du vernis mat pour voir ce que cela donne, l’avion est un peu plus sale que je l’aurais souhaité mais peut être que d’autres en seraient satisfaits…









Le retrait des masques après passage du vernis m’a laissé quelques mauvaises surprises. Ce sera l’objet de mon prochain post avec les corrections et l’ajout des petites pièces.
L’assemblage du train d’atterrissage risque de ne pas être une partie de plaisir de son côté, mais tout cela sera pour le prochain et peut-être dernier épisode.

C’est avec optimisme que je vous dis à bientôt …