[Italeri] 1/72 - JUNKERS Ju 52/ 3mg4e du Sanitätsflugbereitschaft 11 (ju52)

Bonjour à tous,

La Bataille d’Angleterre dont la phase diurne se déroula de juillet 1940 à octobre 1940 fut une guerre aérienne, avec bombardiers, avions de reconnaissance et chasseurs, mais les avions de transport n’y participèrent pas ou qu’indirectement, notamment certains Junkers Ju 52 transformés en avions sanitaires et récupérant sur les aérodromes les aviateurs blessés durant des missions, pour les transférer dans les hôpitaux à l’arrière. Cette utilisation me permet de construire et d’intégrer un Ju 52 dans ma collection d’avions de la Bataille d’Angleterre.

En juillet 1940, il y encore peu d’avions sanitaires dans la Luftwaffe. Ils sont regroupés dans 2 groupes nommés « Sanitätsflugbereitschaft ». La version désirée est celle d’un des 3 Ju 52 codés « D-TABx » en livrée blanche et noire du Sanitätsflugbereitschaft 11 :


Squadron Signal N10 – Ju 52 in action

Je n’ai pas encore décidé lequel des 3 aura son code sur ma maquette, mais cela peut attendre la fin du montage, lors de la pose des décalcomanies. Ce n’est donc pas pressé 

Dans le but de faire cette version , j’ai à cette fin, d’abord écumé en plusieurs dizaines d’heures sur 2 ans toutes les sources possibles (livres et Internet) pour arriver à avoir un nombre maximal d’images, de documents et d’historique de ces trois avions (D-TABX, D-TABY et D-TABW), notamment pour définir le rôle précis de ses avions. J’ai parfois fois lu qu’ils participaient aux missions de recherches en mer, dévolu en fait à un autre service de la Luftwaffe de recherches d’aviateurs tombés en mer, nommé « Seenotdientz », service qui perdit des dizaines d'avions dont des Heinkel 59, Focke-wulf 58 et Bizerte, mais jamais un seul Ju 52.
Les 3 avions D-TABx avaient été prêtés au Seenotdientz durant l’hiver 39-40 très froid pour ravitailler les îles du nord de l’Allemagne moins atteignables par les hydravions du fait du gel de la mer, mais ils avaient été rendus au  Sanitätsflugbereitschaft 11 à la fin de l’hiver. Ils n’ont donc dû aider à la recherche en mer des aviateurs au mieux que très ponctuellement durant la Bataille d’Angleterre.


La 2ème opération fut de trouver une maquette de Ju 52 sanitaire et des décalcomanies adéquats. Le modèle d’Italeri au 1/72 n’était plus à la vente et non disponible ou bien cher à la revente sur Internet.
J’ai donc dû me rabattre sur une autre version de Ju 52 et ai donc acheté sur Ebay un Ju 52 Hydravion, après avoir vérifié que toutes les pièces d’un Ju 52 terrestre étaient quand même présentes sur les grappes, à l’exception de celles spécifiques au Ju 52 sanitaire (civières et leurs supports, coffre, infirmiers transportant un blessé sur civière) qui me furent données par un ami les possédant.


Pour les décalcomanies, j’ai acheté 2 pochettes de decals de la marque « Peddinghaus ». La 2ème fut nécessaire, compte tenu de l’absence de codes d’dentification pour le dessous des ailes sur la 1ère pochette.




Enfin, j’ai recherché et acheté sur AliExpress une pochette de personnel sanitaire allemand des années 1940 , en sus de récupérations diverses de blessés allongés, pour occuper tout ou partie des probables 8 civières des Junkers 52 transformés en avions sanitaires. Suite aux expériences des débuts de la guerre et aux besoins de plus en plus importants, le nombre de civières fut porté à 12 civières, probablement pour l’opération Barbarossa, en 1941.




Les éléments de base rassemblés, j’ai pu démarrer la construction du Ju 52 sanitaire à la fin de l’automne 2022. L’un de mes buts pour cette maquette est de garder la possibilité d’ouvrir à volonté le toit pour montrer l’intérieur du fuselage que je vais devoir aménager le plus précisément possible. Je donnerai ma solution le moment venu, lorsque je serai sûr de sa faisabilité.

C’est la première fois que je fais un sujet de construction « pas à pas » sur Fighters, et ce à la demande de « Jumo 24 » aussi interessé à construire un Ju 52 sanitaire – salut Jumo 24 ;-) - , mais cela prendra du temps, le sujet à traiter étant complexe, notamment pour l’aménagement complémentaire à réaliser au 1/72ème dans le fuselage et compte tenu des difficultés de dégager l'exact aménagement pour la période de la bataille d’Angleterre diurne...

Entre la vie de tous les jours et mon temps libre parcellaire utilisé à de nombreuses passions différentes, je progresserai lentement et pense mettre plusieurs mois à faire ce Ju 52, donc Patience dans l’azur :-)
Par ailleurs, j’utilise de l’outillage et des moyens simples pour maquetter et j’espère donc pouvoir oeuvrer efficacement à la tâche difficile qui m’attend.

Bref, retour à fin novembre 2022, période durant laquelle je commence à m’occuper de cette Tante Ju.


Je débute donc cette aventure en éliminant les pièces incompatibles avec la version non armée du Ju 52 sanitaire et en enlevant les supports internes du mitrailleur-arrière, puis en bouchant l’orifice supérieur du toit du fuselage.


Les objectifs suivants sont la cabine de pilotage et la cloison la séparant du poste du radio.  Comme vous pouvez voir sur le plan de montage Italeri, la cloison est très sommaire… et fausse, mais je ne m’en rendrai pas compte de suite..
En effet, la porte séparant les pilotes du radio est à 2 battants et sa hauteur n’est pas celle des 2 parties de la cloison fixe séparées par cette porte. De plus, la partie supérieure de la cloison n’est pas présente dans cette partie N°1 du montage...



Il va falloir habiller complètement la cloison, surtout du côté radio, car elle est lisse, sans aucun détail.
 
J’ai pris donc comme exemple une image du poste de pilotage du Ju 52 au 1/48ème de Revell fait par https://cevennesmaquettes.blogspot.com/2012/01/junkers-ju-523m-g-4.html


...et une image du livre « Vom Original Zum Modell : Junkers Ju 52 – Militärversionen » de Helmut Erfurth concernant la cloison côté Radio pour un Ju 52/3M g4e



Les travaux commencent par la peinture primaire des pièces du poste de pilotage et de celui du Radio avec un RLM 02 de ma fabrication, avec un mélange de pots Humbrol qui sont les seuls que j’utilise.



J’habille petit à petit la cloison côté radio. Côté pilotes, les détails de la cloison sont moins nombreux.



J’ai tenté de trouver une solution pour donner l’aspect gondolé de la tôle du Ju 52 sur les parties lisses internes de la maquette en imageant une partie de tôle de la maquette, puis en réduisant l’image à la bonne taille et en la « colorant » en RLM 02, j’ai constitué de la tôle imagée sur toute une feuille A4 que j’ai imprimé sur une feuille vierge de décalcomanies.
Malheureusement le rendu n’était pas probant et j’ai donc opté finalement pour le gravage de lignes avec la pointe d’un tournevis sur les parois lisses des cloisons et seulement des cloisons, car les parois internes du fuselage étaient habillées de plaques d’Isorel sur ces Junkers 52 sanitaires. Les Ju 52 codés D-TABx spécialement modifiés pour les missions sanitaires devaient, pour les parois en contact avec l’extérieur, avoir des panneaux en bois permettant d'isoler et chauffer le fuselage pour l’hiver et les altitudes élevées.

Comme j’ai déjà commencé à aménager la cloison Pilotes/radio, je ne peux graver la totalité de la 1ère cloison, mais le gravage se verra sur la partie supérieure de la cloison non encore traité, sur chaque face de cette cloison. Le passage de plusieurs couches de peinture réduit cependant fortement la vision des creux de la tôle du Ju 52.

Un problème est aussi survenu, quand je me suis rendu compte que la porte centrale que j’ai déjà coupée en deux et percée d’une fenêtre carrée contient en fait une partie de la cloison fixe et que la partie supérieure de la cloison est sur la maquette une partie intégrante du toit du fuselage à coller normalement sur le fuselage monté.
Il a donc fallu à nouveau couper la partie supérieure des 2 battants de la porte et recoller ces 2 parties coupées sur la partie supérieure de la cloison que j’ai donc dû fabriquer. Parallèlement, il a fallu éliminer cette partie supérieure de cloison du toit du Ju 52.

J’ai collé ensuite cette partie supérieure fabriquée de la cloison par dessus les 2 parties fixes de cloison de la maquette Italeri, de façon à voir entièrement dans le futur cette cloison Pilotes / Radio une fois le toit ôté.  Pas simple :-)


Des recherches ont aussi été nécessaires avant montage pour savoir de quelles couleurs pouvaient être les habits de vol des aviateurs médicaux. J’ai opté pour la tenue du 2ème personnage, tenue sombre souvent vue sur les images des aviateurs sanitaires.




Les sièges des pilotes sont aussi incomplets et il faut donc constituer les accoudoirs et les coller, ainsi qu’une roue de maniement manuel des ailerons contre le siège du pilote.



Ci-dessous, voici l’état brut ou presque des pilotes et du Radio (déjà en partis travaillés), des infirmiers et des blessés utilisables. Des infirmiers, je ne mettrai si possible dans le Ju 52 que l’infirmier à genoux, s’il ne dépareille pas trop côté taille par rapport aux blessés. La marque « Olivia » ne semble pas avoir réussi à faire tous ses personnages à la même échelle...




L’aménagement de la zone Radio se poursuit, ainsi que celui de la partie supérieure de la cloison Pilotes/ Radio.



Tout se finit un jour… C’est le cas de la cloison Pilotes / Radio.




Place maintenant à la finition de la cabine des pilotes.

Le montage de la cabine de pilotage, des sièges, des pilotes et de leurs volants est un vrai casse-tête !

Les points de fixation au sol des sièges ne se positionnent correctement nulle part et devant incliner les sièges, je procède donc par étapes.

Celles déjà faites :
- confection et fixation des accoudoirs des sièges et collage d’une roue de maniement manuel des ailerons contre le siège du pilote
- collage de la partie supérieure de la cloison Pilotes / Radio, aménagée au préalable, pour pouvoir positionner le sommet des sièges contre.

Celles à faire :
- collage ensuite du corps des pilotes sur leur siège
- collage des sièges en essayant de respecter l’inclinaison des sièges de la maquette Revell au 1/48
- reperçage des trous des colonnes des volants en avant, pour permettre le passage des colonnes entre les cuisses des pilotes et rectifier aussi ainsi la position des colonnes trop en arrière dans la cabine.
- Après collage des colonnes, fixation des bras des pilotes pour permettre la tenue du volant par le pilote. Concernant le copilote, je l’ai volontairement positionné un peu tourné pour ne pas avoir les 2 pilotes dans la même position, mais j’ai du mal à positionner la colonne du volant du copilote dont j’aurai dû fixer son tronc du corps  qu’après avoir placé la colonne du volant.



L’image suivante montre enfin la cabine de pilotage enfin finie à l’exception d’une feuille de route que j’ai pensé fixée à une plaquette de bois que tiendra en main le copilote.




La 2ème phase du fuselage pourra donc commencer.

Je l’ai débutée en m’occupant de préparer les 5 blessés et leur infirmier qui prendront place dans le corps principal du fuselage. Je les ai donc ébarbés et fait le détourage de ce qui les entouraient pour pouvoir les placer sur les couchettes de l’avion. Les figurines « Olivia » en résine sont intéressantes, mais outre que certaines sont bien minces et pas forcément strictement à la même échelle commune, il y a parfois aussi à monter les mains et les bérêts ou casques.

J’ai coupé les poignées de tenue des couchettes inférieures qui ne sont pas existantes dans les images internes des Ju 52 sanitaires de la 2ème guerre mondiale.

J’ai enfin posé les vitres des hublots, avant de commencer l’aménagement de la partie sanitaire de l’avion qui est donc à faire et pour lequel je continuerai ce sujet sur Fighters quand j’aurai suffisamment avancé.

Ci-dessous, les pièces du Ju 52 sanitaire Italeri au 1/72, un coffre infirmier, la feuille de route du copilote et les blessés et infirmier prêts à être peints. Je n’utiliserai pas les supports Italeri des couchettes supérieures que l’on voit à gauche des civières.



J’espère que cette première partie vous aura plu. N’hésitez pas à mes donner vos avis et conseils éventuels.
A+

Merci Odyssey22 pour l'avis positif et le lien !

Je viens d'aller voir le site indiqué que je ne connaissais pas, comme quoi on croit avec tout fouillé, mais que nenni...
L'auteur du montage du Ju sanitaire s'est bien démené et a fait du bon boulot, mais il me semble que les armatures verticales internes du fuselage étaient trop épaisses. Il ne restait plus beaucoup de place au centre pour le passage entre les civières...
Un gros problème sera effectivement la pose des decals sur des surfaces striées....
A chaque jour suffit sa peine. On verra ça le moment venu...

Bonsoir,
salut Aérophile,Gérard,
je viens de découvrir le début de ton montage et je vois que tu as déjà bien avancé, c'est du beau boulot. C'est super de faire le pas à pas, même si c'est assez chronophage à réaliser au fur et à mesure de l'avancement des travaux. Je suis un peu flatté d'y être  pour quelque chose dans cette décision.      Je vais bien sur suivre tout ceci avec attention car comme tu l'as précisé un peu plus haut, j'ai un projet "similaire" en tête depuis un moment et tu m'as déjà éclairci sur pas mal de détails. Par contre, première question, quelle est cette teinte verte appliquée à l'intérieur des demi- fuselages? 
Poursuis bien.  

Je rajoute ce lien vers Rod's Warbirds pour des photos(253!) de Ju 52:

http://www.luftwaffephotos.com/lju521.htm

Bonjour Thierry alias Jumo 24,

Merci pour ton mail sympathique et content que la 1ère fournée sur les tribulations d'un monteur de Ju 52 t'aient plu et puissent être utiles !
La couleur verte est du RLM 02 qui était utilisé pour l'intérieur des avions allemands de la WW2 et que j'ai fabriqué l'année dernière à défaut d'en trouver, avec un 1/3 de Humbrol 86 et 2/3 de blanc Humbrol 34.
A+

Jumo 24 a écrit:Je rajoute ce lien vers Rod's Warbirds pour des photos(253!) de Ju 52:

http://www.luftwaffephotos.com/lju521.htm

Merci aussi pour ce lien que j'avais du voir, car je n'ai pas trouvé de nouvelles images, hormis un intérieur de Ju 52 de transport de troupes de montagne, avec les sièges alvéolés.

Par contre, pour un Ju 52 sanitaire post-été 1940, quand les Ju sanitaires durent être camouflés et armés, il y a un certain nombre d'images utiles, ainsi que quelques images de Ju 52 avec civières (notamment avec 12 civières), mais qui ne correspondent pas à mon avis aux intérieurs des D-TABx.

Sujet intéressant avec un très bon début de montage.

Bonsoir,
salut Gérard, j'ai fait cette remarque sur la teinte des demi-fuses car cela semblait un peu trop vert pour du 02.Je pense que sur certaines photos la couleur ne ressort pas toujours de la même façon. Après, si tu tiens à utiliser de l'emanel Humbrol,le n°240 est une référence assez récente, je crois . Néanmoins, il a existé des variantes de ce RLM02 Graugrün, connues  en 1938 et 1941 et dans notre hobby chaque fabricant de peinture a sa version ou équivalence,Tamiya XF-22,Mr Color C060,Mr Hobby Color H70,Mig A-Mig 217,Vallejo Model air 71.044 et j'en passe.....
Voici un exemple, pour donner une idée j'ai choisi ceci en AK Real color.On y voit bien ici la différence entre ces variantes et c'est pour le moment, le seul fabricant qui les propose. La teinte RLM 02 est encore sujette à de nombreuses discutions sur pas mal de forums, comme bien d'autres.
Ceci bien sur, n'empêche pas de faire ses propres mélanges avec des teintes de base.

Très joli boulot jusque là l'ami

J'avais monté il y a quelques année un ju-52 ambulance.

http://fighters.forumactif.com/t55151-ju-52-ambulance-ebauche-du-dio?highlight=ambulance

Merci Sundowner et Goose1977 pour vos avis positifs !

Je viens d'aller voir, Goose1977, les 7 pages de ton sujet sur ton Ju 52 de 2012. Bien beau travail , notamment pour les moteurs ! Je ne suis pas trop sûr d'arriver à un aussi beau résultat sur les moteurs, car je ne suis pas un fan de la mécanique     . A la lecture de plusieurs maquettistes étant passés par le Ju 52, des épreuves m'attendent semble t'il avec la fermeture du fuselage, la peinture, les decals, mais on verra... On avance. J'ai commencé l'aménagement du fuselage avec le montage du cadre métallique supportant les civières. Je vous en "parlerai" bientôt
A+

Bonsoir Jumo 24,

Je ne connaissais pas ces différences de teinte pour le RLM 02. A mon retour sur le maquettisme, j'ai employé le RLM 02  "HG6" des "Authentic colors" d'Humbrol et la finition du pot, j'ai reproduit le coloris le plus semblable, avec le mélange déjà indiqué. Les images ne reproduisent effectivement pas fidèlement les couleurs, notamment quand les images sont faites en lumière artificielle, ce qui est mon cas.
Le coloris de mon RLM Grau se rapproche cependant plus du RLM Grau le plus clair que tu as présenté, ce qui tombe bien pour une déco de 1940, puisque le second est sorti après  

J'ai en stock un pot Humbrol 240, mais il semble, d'après la couleur du couvercle, plus proche du second RLM Grau de AK Real Colors. Cela sera peut-être un problème pour mes futurs avions de la période 1940 ?
Merci en tout cas pour cet aperçu de couleurs différentes du RLM 02 !
A+

Bonjour à tous,

La reprise de l’activité sur le Junkers 52 sanitaire se fait avec un petit coup de lime par ci et par là sur les flancs du poste de pilotage, pour éliminer ou minorer quelques dépassements de plancher des sièges déjà signalés par autrui, le bord d’une botte et du tableau de bord… dans le but d’éviter des problèmes pour la jonction future des 2 parties de fuselage.

Le poste de pilotage et le coin radio (hors siège du Radio et façade gauche) montés, je lance donc l ‘aménagement du corps principal du fuselage : la partie sanitaire elle-même.

Il n’existe pas d’ouvrage expliquant précisément l’évolution des aménagements des avions sanitaires militaires qui cependant au départ furent des avions spécialement aménagés pour ce rôle, dont les D-TABx qui après leur usage de l’hiver 39-40 pour le ravitaillement d’îles isolées furent utilisés dans leur rôle normal pour les campagnes de Pologne, de Norvège et de France. Dés le début de la Bataille d’Angleterre, ils rejoignirent la Luftflotte 3 engagée dans cette bataille.

Pour apprécier au mieux les changements des aménagements des avions sanitaires, il est donc utile de connaître l’histoire et l’organisation des «  Sanitätsflugbereitschaften » décrites dans un livre de Viktor Harsch dont le titre traduit en français peut s’écrire : « L'état de préparation sanitaire de la Luftwaffe (1939-1945) - Une contribution aux débuts du transport aérien des malades et des blessés en Allemagne » (Rethra Verlag, Neubrandenbourg 2005)

De la traduction google partielle que j’en faite, on peut citer 2 paragraphes importants ci-dessous :

« Peu de temps après le déclenchement de la guerre, les cadres porteurs de l'avion ambulance ont été modifiés pour permettre l'utilisation de la civière 34 et de la nouvelle civière de campagne 37. En utilisant une civière standardisée, il a été possible d'éviter le repositionnement ennuyeux, long et parfois défavorable du patient traumatisé - notamment en cas de menace partielle sur les aérodromes de chargement : à la fin de la campagne de Pologne, le chargement et temps de déchargement (de l'ouverture à la fermeture de la trappe de chargement) avec des équipes rodées pour un avion avec 8 blessés graves et 2 blessés légers prenait entre 8 et 15 minutes. L'enlèvement par voie aérienne a eu lieu au niveau du poste de formation des troupes. Des points de transfert des blessés ont été installés sur les aérodromes de campagne, qui comptaient jusqu'à 50 lits »
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« Sur la base de l'expérience acquise lors de l'opération en Norvège, le nombre de Junkers Ju 52 adapté au vol médical a été augmenté et les aménagements intérieurs ont été adaptés aux exigences. D'une part, le nombre de brancards est passé de huit à douze (sur trois niveaux superposés), la cabine a été dotée d'un lambris en contreplaqué recouvert de peinture à l'huile lavable, qui pouvait être facilement chauffé même à basse température extérieure. De plus, l'alimentation en oxygène a été modifiée afin que chaque civière ait sa propre connexion de masque à oxygène. L'allée centrale offrait une liberté de mouvement suffisante entre les brancards pour les soins aux patients en vol. En plus du médecin accompagnateur et de son équipement, jusqu'à quatre autres patients assis pouvaient être logés dans le compartiment arrière. Des toilettes ont été installées dans ce compartiment, dans lesquelles les consommables pouvaient également être vidés. Les pansements pouvaient être changés en vol, et des injections intraveineuses et des perfusions goutte-à-goutte continues étaient régulièrement administrées à bord.
La préparation au vol médical comprenait plusieurs avions de transport gros porteurs, en particulier des Junkers Ju 52, et des avions de ravitaillement du type Fieseler Fi 156 "Storch". L'effectif variait entre 30 et 140 personnes selon les situations et le matériel, et comprenait le personnel navigant et technique, les équipages des camions, des véhicules passagers et surtout des ambulances, le personnel médical général et autres personnels fonctionnels . Une augmentation significative du nombre de personnel dans la préparation au vol médical était nécessaire afin de rester en mesure d'agir même en cas de déploiement. Le train d'ambulances de la préparation au vol comptait jusqu'à 12 véhicules et était utilisé pour le transport en douceur des patients vers les hôpitaux de la base respective. L'équipage était composé d'un pilote expérimenté, d'un mécanicien de bord, d'un opérateur radio (mitrailleur) et d'un médecin. Selon la situation, les avions de la mission étaient accompagnés de médecins, dont certains étaient également formés en tant que pilotes et en tant que tels. Le commandant de l'unité était spécialement formé à toutes les questions de transport aérien médical. Il était assisté d'un médecin plus jeune "à dispositions spéciales". L'opérateur radio était responsable de la navigation en vol à l'aveugle, qui devait déterminer la position et la direction du vol en prenant des relèvements. En plus des personnels médicaux, des infirmières de la Croix-Rouge ont également été déployées, qui ont également accompagné le transport des blessés dans des avions de transport réguliers ».

De ces 2 paragraphes, on tire pas mal de renseignements, notamment que les décisions de passer de 8 à 12 civières dans les Ju 52 sanitaires n’ont pu être prises qu’une fois l’opération Norvège terminée vers la mi-juin 1940, les conséquences tirées et les modifications faites sur les avions.

Au début juillet 1940, les D-TABx avaient rejoint la Luftflotte 3 et ont donc dû servir avec les 8 civières, car les besoins pour un nombre croissant de blessés potentiels n’ont dû se faire sentir que pour les opérations terrestres suivantes.

Le cadre historique étant posé, il faut à présent concevoir l’intérieur de ces avions spécialement aménagés pour le bien et le transport le plus sûr possible des blessés.

Il y a 2 ans existait encore sur le web une vidéo espagnole d’un film pris par les allemands en 1940 avec le D-TABY en vedette. J’avais eu alors la présence d’esprit de scanner les meilleures images utiles pour la future maquette.
L’une d’elles montre partiellement l’intérieur, les civières et des blessés.

On peut remarquer que les parois sont habillées et semblent non blanches (donc probablement RLM 02), les civières pas encore positionnées dans l’avion comme celles au nombre de douze qui suivront et que ces civières ont leurs supports non blancs prenant appui sur les cadres métalliques verticaux  se trouvant en standard dans tous les types de Junkers 52 militaires, ces cadres étant fixés au plancher et positionnés contre les parois des 2 côtés :


L’intérieur du D-TABY en 1940, avec les murs peints non blancs, mais sûrement RLM 02 comme tout avion militaire.


Un intérieur d’une cabine sanitaire avec 12 civières (sur 2 niveaux), avec cependant des parois non habillées, sans doute du fait d’un accroissement très important du nombre d’escadrilles sanitaires à équiper à partir de 1941.

Le siège du radio semble avoir été supprimé pour aligner la 3ème couchette avec les 2 premières moins longues.

Avant de démarrer l’aménagement, je masque intérieurement et extérieurement les vitres pour éviter tout problème de rayure ou de taches de colle.

Pour les D-TABx, je prépare donc les plaques de contreplaqué qui vont courir le long du fuselage de chaque côté de la 1ère vitre à l’avant jusqu’aux portes à l’arrière et je complète aussi l’espace creux entre les 1ère et 2èmes vitres de gauche.

Je coupe des plaques en faisant gaffe de laisser de l’espace à la base du support du plancher pour y glisser ultérieurement ce plancher. J’ai pris une épaisseur de 0,75 mm pour les plaques, correspondant à l’épaisseur des rebords des vitres à l’intérieur du fuselage.

il faut ensuite penser à mettre l’ensemble des barres verticales - se trouvant en standard dans tous les types de Junkers 52 - avec leurs renforts posées contre les parois des 2 côtés. Je privilégie le collage des barres et de leur renforts sur les plaques non encore collées pour faciliter les manipulations.

Le meilleur exemple que j’ai trouvé pour les assemblages réels de ces barres a été le Junkers Ju 52 au 1/48ème de Revell sur le site déjà cité, bien qu’il n’ait pas les contreplaqués installés dans les versions des D-TABx spécialement conçues pour le transport sanitaire.


https://cevennesmaquettes.blogspot.com/2012/01/junkers-ju-523m-g-4.html

Ces barres doivent être posées à partir de la 2ème fenêtre de l ‘avant de l’appareil et courir le long des 4 fenêtres centrales, des 2 côtés.
Il y a en tout 48 barres et profilé à placer, en plaçant d’abord une barre ronde en bas sur la partie inférieure de la plaque, puis en collant les barres verticales à cette barre basse horizontale et à la partie inférieure de la plaque, et de continuer par un profilé rectangulaire de 0,50 x0,75 mm collé sur le côté arrière du sommet des barres verticales pour renforcer le tout et permettre plus tard de coller ce profilé horizontal sur le bord supérieur interne du fuselage. Il faut ensuite placer 2 séries de mini-barres horizontales au milieu du cadre formé et dans chaque intervalle, en faisant attention à la hauteur d’une des séries de mini-barres qui doit être visible de l’extérieur vers le bas des vitres. Enfin, on place les barres obliques montantes dirigées vers l’avant du fuselage, ce qui fait qu’il ne faut pas oublier d’inverser les lignes obliques vers l’avant, un côté du fuselage par rapport à l’autre côté.

Ci-dessous début de l’aménagement de la partie centrale des parois du fuselage (plaques et barres verticales)


...et la fin de l’opération de montage des barres de soutien du matériel, ci-dessous. Je collerai l’ensemble une fois peint.


Je continue l’installation des plaques de contreplaqué sur l’arrière du fuselage, en démarrant juste aprés l’encadrement des grandes portes arrière pour y installer ultérieurement la cloison arrière Italeri.
Là aussi, il faut veiller à laisser le passage futur du plancher au bas des plaques.
J’occulte la petite porte à l’extrême-arrière Droite, car non présente chez les D-TABx. Par contre, je colle le petit hublot de gauche, et perce son emplacement dans la plaque de contreplaqué.

De la phase 3 de construction Italeri du Ju 52 See, les sièges et la zone mitrailleur arrière et l’armement disparaissent.



Les cadres métalliques et les plaques de contreplaqué faites, je les passe à la peinture avant de devoir les coller. L’image suivante montre isolément les cadres métalliques peints en RLM Grau 02 de ma fabrication, sous la lumière solaire. Le panneau arrière Droit est déjà collé, masquant la porte alternative arrière des versions du Ju 52 armées.



Voilà pour aujourd’hui.
A la prochaine !

Beau boulot jusque là

Belle réalisation la transformation en avion sanitaire, une version peu vu mais qui est bien partie

Bonsoir à tous,
bonsoir Gérard, effectivement du beau boulot de scratch et à chaque fois que tu avances dans ce montage, nous en apprenons un peu plus sur ces Ju 52 "sanitaires".
Ton RLM 02 est pas mal sous éclairage naturel, rien à voir avec les premières images des demi-fuses du début. 
Poursuis bien. 

Ouaahhh ! Super montage tout à fait original pour 1 Ju 52
Je suis cela avec grand intérêt !

Bonsoir à tous,

Merci Goose1977, Odyssey22, Tomcat68, Jumo 24 et Cuttysak25 pour vos messages positifs !!
Je vais essayer de continuer d'être méritant  
et Bon Weed End !

Bonsoir à tous,

J’ai pu avancer la tante Ju sanitaire ces derniers jours, en commençant par le collage final des plaques et cadres métalliques, après avoir enlevé le masquage interne des vitres.

En attendant leur collage définitif au fuselage, je m’intéresse au toit qui pour une version non armée pose des problèmes d’aspect de ses striures extérieures, du fait du raccordement incomplet des striures de la pièce N°86 bouchant l’ouverture de toit du poste du mitrailleur, mais aussi de la présence de la marque sur ce toit d’une grosse trappe de chargement vertical des Junkers 52 de transport de matériel de versions ultérieures.

Il semble que Italeri ait voulu faire un maximum de versions avec des pièces standard comme celle du toit, en négligeant le fait que les versions non armées du début n’avaient donc aucune marque sur le toit. Heller n’a pas fait la grosse trappe vers l’avant et la pièce bouchant l’ouverture du mitrailleur a des bords plus francs et des striures mieux alignées, mais je ne pense pas que l’ouverture soit devenue pour autant invisible..  Le vieux modèle Airfix propose aussi une plaque de fermeture du poste de mitrailleur sur le toit, pour son ancienne version suisse, mais je n’ai plus le modèle et la trappe pour vérifier l’invisibilité extérieure de cette trappe.

Après quelques recherches, j’ai quand même pu enfin trouver une version civile suisse, toujours de la marque Italeri au 1/72, avec un toit sans marques d’ouverture et semblant avoir toutes les pièces nécessaires aux premiers Ju 52 sanitaires terrestres.  
Comme les civières doivent pouvoir être fabriquées en scratch, avis aux amateurs éventuels.

Je fais donc prudemment un test de bouchage des interstices et de resculpture des stries avec du body-putty autour de la pièce occultant l’ouverture du poste du mitrailleur. Il doit falloir agir en plusieurs étapes au fur et à mesure que le boddy-putty durcit.

Un problème similaire se pose pour l’antenne ronde de l’avant du toit du Ju 52 Italeri qui est positionnée pour la version g3e, alors que les D-TABx l’ont placée comme celle des g4e. Il faut donc boucher l’assez large emplacement de l’antenne et refaire les striures à cet endroit. La zone de bouchage est plus petite, donc plus aisée à masquer.


(Squadron Signal 186) type et lieu d'antenne et des JU 52 codés D-TABx

Ces croquis viennent du livre « Junkers Ju 52 in action N°186 » de Squadron Signal, qui avec le livre « Vom Original Zum Modell : Junkers Ju 52 – Militärversionen » de Helmut Erfurth et Wolfgang Miertsch, sont les livres que j’ai pu avoir dans mes mains les plus complets en croquis et/ou images d’origine sur les diverses versions du Ju 52.


Retour sur l’intérieur central du fuselage.

Je me décide à faire les 3 sièges du compartiment central : Celui du Radio à l’avant (dans ma version à 8 civières) et les 2 sièges contre la cloison arrière, à l’entrée de la porte Droite du fuselage. Italeri en a fait qu’un seul (pièce 26b) pour l’arrière, de plus bien sommaire.

Celui du radio est bien présent et sur le Ju 52 Revell au 1/48, mais il en a existé au moins une autre version, sans la barre à l’arrière et visible sur une image d’un g8e que je présenterai plus tard, à l’occasion du détaillage de la paroi gauche de la zone radio.

Ci-dessous une image du siège « Revell » au 1/48 tiré lui-aussi de :
https://cevennesmaquettes.blogspot.com/2012/01/junkers-ju-523m-g-4.html




Je prends une des banquettes inutilisées du Ju 52 See (voir le plan de montage N°3 déjà montré sur ce sujet) et commence par affiner les 4 pieds. Je coupe ensuite les 2 parties externes des banquettes et des dossiers de façon à obtenir un seul siège auquel je joins deux petits tubes joignant ensemble l’un les 2 pieds à l’avant, puis l’autre les 2 pieds à l’arrière.
Je lime les bords des siège et dossier pour les arrondir.
Je joindrai plus tard la ceinture de sécurité, le radio (ex-mitrailleur d’Italeri devant se retrouver debout dans sa zone sur la maquette.

Je m’occupe ensuite des 2 sièges de la cloison Arrière qui semblent ressembler à ceux ci-dessous, même si ces derniers n’ont pas l’air d’être situés au même endroit sur le dessin que dans la maquette et sur les Ju 52 :



L’un de ces sièges est attribué au Radio dans les versions ultérieures à 10 ou 12 civières.

La maquette Revell au 1/48 fournit des sièges avec 4 pieds verticaux, alors que l’on voit sur une image du film du D-TABY que les pieds forment un triangle (visible derrère l’avant du visage du brancardier du milieu :



J’affine d’abord les 4 pieds d’une 2ème banquette et les rend bien droits. Je coupe après cette banquette en 2 pour en faire des sièges indépendants, puis je coupe le pied de l’avant de chaque siège pour les placer en 2ème pied-arrière.
Après avoir incliné les 2 pieds de l’arrière vers l’avant, je mets des tubes obliques pour remplacer les pieds manquants de l’avant, en joignant les pieds-avant aux pieds-arrière pour donner l’aspect triangle vue sur l’image ci-dessus.
Enfin, je coupe un dossier de banquette en 2 parties que je diminue en taille pour les mettre en dossier des 2 chaises de la cloison arrière, après avoir fixé un 2ème montant de maintien des dossiers des 2 sièges.

Concernant les striures du toit, le body-putty plus trop liquide n’a pas adhéré et s’est détaché en essayant de faire les striures manquantes. Ce sera donc à recommencer…


Il est temps de commencer à peindre en plusieurs fois les blessés et l’infirmier qui sera en noir comme les pilotes.
Pour les blessés, comme le Junkers 52 sera décoré tel qu’il était en juillet 1940, j’opte pour des uniformes  d’été. Je vais figurer les blessés comme des aviateurs de bombardiers ayant eu quelque mauvaise rencontre avec les anglais     et les peindre en  couleur beige, comme les aviateurs des Heinkel 111 de l’époque.

Je démarre aussi la peinture des civières. Je vais peindre la toile des civières avec du marron légèrement foncé Revell 83, car j’ai remarqué que les cadres de ces civières était en noir et blanc plus clairs que la toile, comme vu sur l’image ci-dessous d’époque 1940 :



J’utiliserai donc le RLM Grau 02 pour le cadre métallique des civières.

Attention, si dans le Junkers 52 vous voudriez utiliser comme moi la civière du blessé transporté par les brancardiers d’Italeri, vous remarquerez que cette civière est plus large et plus longue que les civières internes et qu’il faut donc la réduire en taille le plus possible, notamment si l’on décide qu’elle sera l’une des 4 civières supérieures du Ju 52… Elle est aussi un peu plus épaisse que les autres sur son avant. Je l’affine donc un peu.

Pour peindre les montants des civières, je vais mettre de la bande de masquage de 6 mm qui permet de masquer adéquatement la toile peinte.

Ces civières sont du modèle 37 (de 1937) ayant remplacé le modèle 34, comme indiqué sur le livre de Viktor HARSCH, nommé « Sanitätsflugbereitschaften der Luftwaffe (1939-1945). Ce livre qui est sans doute le plus complet fait sur l’historique des avions sanitaires allemands de l’époque était introuvable l’année dernière. Il a heureusement été réédité en 2022 et est vendable sur Amazon France.

Cependant il est uniquement en allemand et pour récupérer en français le texte des pages qui me semblaient les plus intéressantes, j’ai installé le logiciel gratuit OCR FreeOCR, ai récupéré le texte en format PC et l’ai traduit en français avec Google Traduction. Ces 2 opérations nécessitent de bien vérifier la similitude des caractères repris et de contrôler la traduction…


Voici l’histoire de ces civières, issue du livre évoqué ci-dessus :

Le brancard de malade ou de campagne 37 servait de dispositif de transport universel, qui avait l’avantage d’amener le patient du poste de secours des troupes (TVPI) dans l'avion sanitaire, puis jusqu'à l'arrivée à
l'hôpital de destination sans être changé de civière.
Cette civière 37 pliable en 2 parties égales a été fabriqué plus solidement que le modèle précédent (Feldtrage 34). Des toiles plus solides et plus grandes ont été utilisées. Aucun support en fer n'a été utilisé pour l'appui-tête. L'appui-tête cousu sur le bord supérieur et inférieur, lâche sur les côtés, pouvait être rempli en bourrant des couvertures, des manteaux, des jupes, de la paille, etc.
la forme et l'inclinaison souhaitées peuvent être données. Les pieds de fer et les barres transversales étaient plus solides que le modèle précédent, la fermeture de l'expandeur changée.
La connexion des deux moitiés de civière a été faite en utilisant un fermoir articulé simple mais solide (crochet et oeil), qui surmontait les inconvénients  (saleté et coincements) de la boucle de la civière 34 ….  
Le poids du brancard 37 était environ de 16 kg.
Auparavant, avant le chargement de l'avion, le lit devait nécessairement être changé pour chaque patient grièvement blessé, sur l’ancienne civière 34 de l'avion. Avec un drap glissé sur la civière, on pouvait couvrir le lit pour que cela soit plus tolérable pour le patient, mais c’était une perte de temps, en particulier lors de conditions météorologiques défavorables ou lors d’une situation dangereuse existante, mais donc évitable.


Pour en revenir à la maquette, l’image ci-dessous montre les parois habillées du fuselage et le début de peinture des figurines et civières.



La peinture des figurines doit se faire en plusieurs sessions.
Les 2 premières sessions de peinture sont faites.

Je progresse dans le détaillage, en ayant peint les bottes des aviateurs et infirmiers ainsi que les cadres des civières.



Je vais probablement remplacer l’infirmier de la marque « Olivia » un peu petit et susceptible de ne pas être positionnable entre les 2 rangées de civières, par l’un des brancardiers Italeri dont je modifierai la position des bras. J’affinerai si possible la tête du blessé issu d’une boîte Airfix de fantassins allemands de la 1ère guerre mondiale  , comme le blessé debout issu des poilus de la grande guerre et passé à l’ennemi  
Quant au blessé assis, tiendra t’il sur l’une des civières, sans cogner celle du dessus ou le toit ?   A voir...

Suite au prochain épisode !
A+

Odyssey22 a écrit:Encore du beau travail. Bonne continuation!

Odyssey22

Bonsoir,
salut Gérard, encore une avancée de plus sur ce montage, avec ses infos. Pour la modif des sièges tu aurais pu nous faire quelques images de plus près. On les voit mais c'est un peu petit, même pour du 72.  
Poursuis bien.  

Du beau boulot bravo