WHAT IF - Hélicoptère AS-35X – ECUREUIL NOTAR - HELLER + Scratch au 1/48

Toute ressemblance avec des personnes ou des faits existants ou ayant existé est purement fortuite.

Tout à commencé le jour où, au début des années 70, L. (les noms ont été modifiés pour préserver l’anonymat des protagonistes), jeune ingénieur dans la division X-projects d’un fabricant d’hélicoptère bien connu a été chargé par son supérieur de plancher sur un hélicoptère militaire de reconnaissance avancée.

AS 350 C Nº. 001, F-WVKH. during a test flight. (Airbus)

Le cahier des charges était à la fois simple et compliqué : il s’agissait sur la base de l’AS350 Ecureuil qui était en cours de mise au point à cette époque, de concevoir un concurrent militaire au Bell OH-58 Kiowa mis en service quelques années plus tôt.



Bell OH-58 Kiowa

Cette variante de l’AS350 devrait être

   
• polyvalente,
     
  
• offrir la possibilité d’emporter un armement varié (mitrailleuse, mini-gun, missiles, etc),
     
  
• pouvoir être équipée d'une caméra haute-définition, d'un système d'imagerie thermique et d'un désignateur laser,
     
  
• présenter de bonnes performances tout en étant très discrète.
  

Alors que la Gazelle avait remplacé l'Alouette II sur le marché militaire, le bureau d'études de l'Aérospatiale chercha au début des années 1970 à lui trouver un successeur sur le marché civil, en mettant l'accent sur trois points : le coût d'exploitation, le niveau de bruit et celui des vibrations. Dès sa conception, le nouvel hélicoptère fut dessiné pour affronter la concurrence, en particulier le Bell 206. Le résultat fut un appareil très simple, mais très fiable, faisant largement appel aux matériaux composites : tête de rotor « Starflex », poutre supportant l'anti-couple bipale en fibre de verre, éléments du fuselage…
Considéré comme la quatrième génération des hélicoptères développés en France, après l'Alouette II, le Puma et le Dauphin, cet appareil a aussi fait appel à des techniques de très grande production inspirées de celles de l'automobile. Le dessin de l'appareil est classique et la cabine aménagée pour deux pilotes sur des sièges individuels et trois ou quatre passagers sur une banquette arrière, mais de nombreuses options d'aménagement sont possibles.
Sur cette base qui s’annonçait très saine et très prometteuse, quoi de plus naturel que de devancer les demandes des militaires et de s’attaquer au Bell 206 militarisé, le Bell OH-58 Kiowa ?

Les deux hélicos étaient somme toute assez proches:




Le développement d’hélicoptère de combat ne datait pas d’hier en France. L’ingénieur L. le savait bien et son premier réflexe fût de se plonger dans un rapport fraîchement déclassifié où P. Boulay avait compilé un ensemble de données et photographies sur la génèse de l’hélicoptère de combat en France. Certaines parties du rapport avaient même fuité dans la presse et avaient été publiées à grands bruits en février 1996 dans la journal subversif Le Fana de l’Aviation (Crédit Photos).
On y apprenait que la guerre d’Indochine avait placé sous les feux de la rampe l’hélicoptère qui, malgré les réticences initiales de l’état major de l’Armée de l’Air, s’était rendu indispensables pour les missions d’évacuations sanitaires, notamment dans la jungle indochinoise. Très vite, d’autres missions plus guerrières virent le jour dans les esprits militaires. L’hélicoptère offrait en effet des possibilités nouvelles en termes de transport et déploiement de troupes ainsi que d’appui-feu ou d’attaque. Des machines armées de rockets, d’engins téléguidés, de napalm ou autre canon étaient envisagés.
Les évènements en Algérie allaient précipiter la transformation de l’hélicoptère en appareil de combat.

Bell 47


H21 Banane Volante


Sikorsky H-34

Bell 47, Vertol-Piasecki H-21 ``Banane volante’’, Sikorsky S-55, Sikorsky H-34 servirent de cobayes pour le test d’emport de mitrailleuses, de canons, de conteneurs à roquettes ou encore de missiles air-sol. Par la suite, les Alouettes II et III, grâce à leurs meilleures performances, constitueraient des plateformes de choix pour l’emport de mitrailleuses, canons et missiles avant que dans la deuxième moitié des années 1960, le programme de l’hélicoptère ``Gazelle’’ ne soit lancé.



Alouette II




Alouette III

La tâche de l’ingénieur L. ne s’annonçait pas facile : faire mieux que le SA340/341/342 Gazelle avec son fenestron (une première mondiale), sa cellule très fine et son rotor à trois pales principales ``souples’’ en matériaux composites procurant aux passagers un très bon confort vibratoire en vol, tout en intégrant au design des composantes discrétion et reconnaissance.

Second proto de l'AS-340 qui prit l'air en April 1968


Faire mieux que le fenestron pour l’anticouple… Si possible plus simple…
L. laissait divaguer ses pensées quand il entendit son collègue de bureau Russian D. sortir son excuse habituelle ``Je peux pas, j’ai golf !’’
Golf… Spin… balle... tennis… Edberg… Borg…  Slice… Lift… TILT !!!

Björn Borg le précurseur

L. se rua sur ses vieux cours de mécanique des fluides !
Bon sang ! Mais c’est bien sûr !
Il faut se servir de la circulation autour de la poutre de queue pour créer une force compensant le couple du rotor principal !
Et se débarrasser du rotor d’anticouple qui est complexe, pèse, fait du bruit, peut heurter des obstacles, bref, ne crée que des emm**des !
Il faudra installer des fentes de soufflage (côté gauche de la poutre vu le sens horaire de rotation du rotor principal de l’AS350) pour créer une une dépression du même côté et du coup une force contrant le couple !
Et comme Cantinieau en 1954 sur son Nord 1750 Norelfe, on mettra en bout de poutre une buse orientable pour créer un contrôle supplémentaires en tangage et lacet !

Nord 1750 Norelfe

Le soufflage sera produit par une turbine additionnelle entraînée par le moteur principal avec des grilles d’admission supplémentaires.

Système NOTAR (No Tail Rotor)

Revigoré par cette illumination, L. crobarda rapidement les modifications à apporter à l’Écureuil standard pour en faire un sérieux concurrent du Kiowa de chez Bell.
Un premier dessin pour identifier les zones à modifier :


Et un second pour préciser les solutions:

• Emport de l'avionique en lieu et place des passagers et dans une soute amovible sous le ventre de l'appareil
  
• caméra haute-définition, système d'imagerie thermique, désignateur laser monté sur un mât sur le rotor
  
• Paniers de roquettes montés sur les flancs de l'appareil
  
• coupes cables
  
• extrémités de pales modifiées pour la réduction du bruit
  
• rotor anticouple supprimé et remplacé par un système de soufflage fentes latérales + buses
  
• entrées d'air additionnelles pour le système de soufflage
  
• carénages de parties arrière du moteur + sortie de gaz brulés  pour réduction bruit + signature infrarouge
  

Que Bell et son Kiowa se tiennent bien, l'AS-35X était né !

Projet complètement fou et génial à la fois !
J'ai hâte de voir la suite

chedam a écrit:Projet complètement fou et génial à la fois !
J'ai hâte de voir la suite

Merci Damien

Je suis curieux, je m'installe

Ca commence bien

Je sens que ça va me plaire.

goose1977 a écrit:Je suis curieux, je m'installe

Bienvenu Yan !

clubalpha a écrit:Ca commence bien

Je sens que ça va me plaire.

hé hé

J'essaie de poster bientôt les photos du début du montage démontage du petit écureuil

Une idée très intéressante mais qui n'a pas vraiment eu de suite il me semble.

paul-m a écrit:Une idée très intéressante mais qui n'a pas vraiment eu de suite il me semble.

La conversion militaire de l'écureuil a donné naissance à l'AS-550 Fennec.
Mais le reste (NOTAR, roquette, boule sur mat de rotor) n'a jamais été envisagé par l'Aérospatiale je pense.
Ca reste un petit délire "What If"

Un lien içi.

https://www.avionslegendaires.net/dossier/configuration-type-avion/le-systeme-notar/

En fait et malgré son apparente simplicité ce ne serait pas vraiment le cas. et puis le conservatisme a la vie dur.

L'ingénieur L. avait l'esprit en ébullition  

Il décida de se relaxer un peu en prenant son traitement homéopathique


Et après avoir repris son calme, se remit a travail plus sereinement  

Il avait maintenant un plan; il fallait juste le concrétiser  

Et quoi de mieux, pour présenter ses élucubrations aérodynamiques à son n+1 qu'un modèle 3D de l'appareil ?
La CAO / DAO étant encore du domaine du rêve, L. se rabattit sur une maquette non virtuelle mais bien réelle.
Ca devrait plaire aux collègues

L. se souvint qu'il avait monté pré-ado une maquette de l'AS-350 au 1/50 (ou 1/48 selon les humeurs).
La carcasse devait bien traîner quelque part et ferait une bonne base de départ.
Un rapide détour par le grenier du paternel permit de remettre la main sur la relique.
Elle avait un peu souffert d'un stockage plus que négligent et des affres du temps mais l'essentiel était là.
En redécouvrant ce morceau de plastique rouge, il se souvint avec émotion du box-art de la boite représentant la version lutte incendie de l'écureuil:


Les grappes ressemblaient à ça:



(merci SuperHobby pour les clichés)

Il ramena les morceaux au bureau et se mis direct au travail.

- étape zéro: décapage en règle au Decap' Four de l'ensemble pour enlever l'épaisse couche d'Humbrol rouge passée au pinceau plus de 30 avant.
Puis décollage du pare brise pour pouvoir accéder au cockpit

Dans la précipitation, il oublia complètement de prendre des photos des morceaux de maquette...

L. déblaya sa table à dessin et attaqua:
- il lui fallait un train d'atterrissage bien robuste, l'orginal en plastique n'ayant pas survécu au poids des années.
Il sortit le poste à souder, les morceaux de métal, et en voiture Simone !



- deuxième étape: il faut une boule à monter sur le mat de rotor.
Un petit détour par la chambre du fiston pour lui piquer une bille (il ne le savait pas encore mais son larcin se paierait plus tard), combinée avec un ou deux morceaux de styrène, de la cyano, un peu d'apprêt et hop:


- troisième étape: modification du fuselage avec la pose d'un carénage moteur:
L. farfouille dans sa poubelle de bureau et retrouve un pot de yaourt nature: impec !




- la vue de face montrait un cockpit désespérément vide et en piteux état.
Et de toute façon, il allait falloir poser une cloison derrière les sièges pilotes pour créer le compartiment avionique.
Un peu de carton et de fil électrique allaient faire l'affaire pour commencer:


- cette avionique devait sûrement dégager pas mal de chaleur en fonctionnement...
L. prévoya une ouï sur le flanc gauche pour extraire les calories dissipées par l'électronique:


- en parlant d'électronique, une soute était prévue sous le ventre de l'appareil.
Le réservoir de lutte incendie ferait l'affaire avec un peu d'habillage.
Un peu de plastique et de fil électrique suffirent pour créer une baie électronique:


- dernière étape de la session de travail: intégration du train d'atterrissage à grand coup de Dremel:


Voilà où en était l'ingénieur L. à la fin de sa longue journée de maquettage 3D NAO (Non Assisté par Ordinateur):


Son projet prenait forme mais il manquait encore un gros morceau: la modification de la poutre de queue.
La nuit portant conseil, L. décida d'en rester là et quitta le bureau.

Quel travail pour ce début, bravo l'ami

Yan

LowLow a écrit:En redécouvrant ce morceau de plastique rouge, il se souvint avec émotion du box-art de la boite représentant la version lutte incendie de l'écureuil:

C'est marrant car j'ai aussi cette maquette.. et envisageait de la transformer en ça :

(Photo :copyright: Armée de l’Air et de l’Espace)

.. beaucoup plus facile que ta version what-if "NOTAR", j'avoue..
mais c'est encore placé assez loin dans ma liste de projet "à faire"

Slt Laurent,

J'adore ton projet ! Je m'installe pour la suite

chedam a écrit:

C'est marrant car j'ai aussi cette maquette.. et envisageait de la transformer en ça :

(Photo :copyright: Armée de l’Air et de l’Espace)

.. beaucoup plus facile que ta version what-if "NOTAR", j'avoue..
mais c'est encore placé assez loin dans ma liste de projet "à faire"

Joli projet le Fennec
Il y a un peu de boulot autour du moteur mais ça vaut le coup !

ChrisCM a écrit:Slt Laurent,

J'adore ton projet ! Je m'installe pour la suite

LowLow a écrit:
Un petit détour par la chambre du fiston pour lui piquer une bille (il ne le savait pas encore mais son larcin se paierait plus tard)

J'attend avec un mélange d'impatience et de compassion ....

Le lendemain, L. arriva au bureau avec une mine défaite: la nuit n'avait pas été aussi bonne que prévu
Il se traîna à la machine à café, espérant qu'une dose bien tassée de caféine le remettrait sur la rails.
En regardant l'elixir noir couler dans sa tasse, il mit les mains dans les poches de son pantalon et retrouva une trace de sa nuit agitée:

Le fiston, pourvoyeur à son insu de la tête optronique de l'AS35X, avait été malade toute la nuit.
Une bonne dose de paracétamol avait fini par calmer la fièvre du garçon mais trop tard au goût de L.

L. rejoignit son bureau et commença à siroter son café et jouant machinalement avec la seringue pipette de médicament.
La journée allait être longue...
Sa tasse de café finie, L. décida qu'une deuxième dose ne serait pas de trop. Il se leva et repris la direction de la cafetière.
Quand soudain, PAFF !!!! L. se frappa le front !!!
Mais c'est bien sûr  

Il attrapa son ébauche de maquette d'AS 35X dans une main, et une scie à denture fine dans l'autre, et, aidé par la caféine, tronçonna la queue de l'hélico.
Le piston de la seringue subit le même sort juste après.

Un petit coup de cyano, et l'écureuil NOTAR était né:





(Voilà où en était L. fin 2019 quand il entamé ce montage pour le mettre en stand by jusqu'à mi février 2023)

Ca va être pratique pour le doliprane, la nuit prochaine

Bah, sinon, un grog ça ira bien.

(je compatis pour la nuit de veille... c'est la saison mais quand même !)

++
JcH

Galvanisé par la transformation de l'écureuil, L. s'attaqua à l'amélioration du cockpit:
Il rajouta des boitiers sur la cloison, des câblages sur la console entre les sièges et sous le tableau de bord.
Il en profita pour masquer la verrière et l'intérieur des portes.


Il était temps de passer une couche d'apprết pour faire un état des lieux et identifier les zones à reprendre.


L. monta à blanc des lances-roquettes trouvés au milieu du fratras d'un des tiroirs de son bureau.
La transformation commençait à prendre tournure mais on était encore loin de la ligne d'arrivée  

Excellent !
Je m'installe aussi !

L. venait de mettre le doigt dans l'engrenage infernal du mastico-ponçage...
Avec en tête la phrase d'un célèbre philosophe "Je ponce donc je suis"
C'est là que le (bad) karma le rattrapa pour la deuxième fois: l'apprêt et les morceaux de plastique rapportés sur la bille de verre pour en faire une tête optronique ne tenaient pas 
L. replongea dans son tiroir à bo**el et, bingo !, exhuma une perle en bois de diamètre adéquat  
Un bout de grappe enmanché dans le trou de la perle, un habiilage en plastique pour le viseur, et une bonne couche d'apprêt, permirent de valider la nouvelle boule de mât:


Rasséréné, L. se repencha sur train: il ne lui plaisait pas.
Des chutes de PE permettraient de faire des marchepieds dignes de ce nom:


Un petit coup de fer à souder permettrait un assemblage solide:


Tant qu'il était à travailler sur la zone du train, L.s'occupa d'ajuster le caisson d'électronique au ventre de l'hélico.
Avec un peu de film alimentaire en guise de démoulant, il tartina la jonction caisson/fuselage de cyano 60s chargée au talc:


Malgré son carénage d'insonorisation, il fallait que le moteur respire.
La boule à thé allait être sacrifiée (de toute façon, L. ne buvait que de café)!



Idem pour le système NOTAR: il fallait créer des ouîes d'admission d'air frais:
- un petit gabarit en scotch:


- perçage aux coins de la forme puis gravure du contour


- découpe d'une feuillure à la Dremel + fraise conique


- collage d'une grille généreusement donnée par feu la boule à thé:


Avant de fermer le tout, un morceau de grappe a été collé dans la poutre en guise d'arbre d'entraînement de la turbine de soufflage du système NOTAR.

clubalpha a écrit:Ca va être pratique pour le doliprane, la nuit prochaine

Bah, sinon, un grog ça ira bien.

(je compatis pour la nuit de veille... c'est la saison mais quand même !)

++
JcH

Bad Karma !!

basket a écrit:Excellent !
Je m'installe aussi !

(je rattrappe le temps)

En parlant de NOTAR; il fallait des fentes de soufflage sur la poutre.
L. récupéra un peu de laiton 0.125mm et une paire de ciseaux pour mettre en forme deux sorties de gaz.
Un peu de carte plastique 0.25mm habillera le pourtour des entrées d'air :


L'ouïe de refroidissement de l'électronique sur la porte a été refaite en laiton.
Une antenne a été rajoutée sur la poutre.
Elle recevra un phare de position:


Pour se donner du courage, L. décida de faire un petit montage à blanc de tout les éléments dispo:





On aperçoit les pales "Low-Noise" modifiée par L.

(voilà le travail de ce weekend, retour dans le présent   )

Dans la précipitation, L. oublia de prendre des photos du cockpit avant collage de la verrière  
On verra au démasquage...

Après construction du support de stabilisateur horizontal sur la poutre, il était prêt à attaquer la peinture.
L. passa une ultime couche d'apprêt "Sand" Vallejo Mecha, coupé de vert pour la partie inférieure:



Ensuite, préombrage des quelques lignes de structures (réhaussées de rivets pour l'occasion) en vert+NATO Black:


Et zigouigoui:


- Passage de divers verts (olive drab, olive green, us light green, + NATO Black parfois):


- fouettage avec du sand et du gris clair:



- La boule optronique a reçu le même traitement.
Juste avant peinture, la boule a été enduite de mastique dilué à la colle tam et tapoté avec un vieux pinceau pour texturer la surface.
Cette surface rugeuse permettra de réduire la traînée occasionnée par la boule à la manière des indentations sur une balle de golf.




- Ensuite, ce fut au tour du rotor principal: NATO Black puis fouettage RLM 74 et 75 et noir pur:



- L. re-replongea dans son tiroir à bazar. Il en tira des vieux décals qui apporteraient une touche de couleur (si on veut) à l'hélico.
Il les posa au klir pour éviter tout silvering facheux.
Le viseur reçu des disques découpés dans de l'alu autocollant, recouvert d'une couche de bleu transparent à droite et vert à gauche, suivi d'une bonne goutte de vernis brillant.
L'antenne sur la poutre reçu aussi un disque en alu, une goutte de rouge transparent et une goutte de X22.
Le stab a été collé à la cyano sur un morceau de corde à piano de 0.4mm traversant le support.



Voilà où L. en était ce dimanche soir, après quelques heures sup' pour que le projet soit prêt à être présenté à son boss au plus vite.

C'est sublime l'ami