[Hobbycraft] Curtiss H-75 A3 (Hawk) Sgt Milan 1/48 (ch75)

magnifique!

mais maintenant on y est habitué

A+
nico

super boulot

c'est magnifique

bonne continuation

a+
coco

nicolito a écrit:magnifique!

mais maintenant on y est habitué

A+
nico

+1. Mais cela n'eleve rien au plaisir que l'on a a voir chaque mise a jour.

nicolito a écrit:magnifique!

mais maintenant on y est habitué

Non, non ...

Je viens de me prendre un claque là !
Je ne sais d'où elle est venue, mais elle a fait mal celle là !

C'est splendide !

nicolito a écrit:magnifique!

mais maintenant on y est habitué

A+
nico

Merci beaucoup voisin, j'espère que l'on aurra l'occasion de se rencontrer, peut être au sein du maquette club des Landes ?

bin oui, si tout va bien vendredi soir!

A+
nico

franchement magnifique, vivement la fin pour voir se que sava donner^^

Merci à tous pour vos encouragements.

Je poursuis par les logements de train en photo découpe détaillés de canalisations en fil de laiton.



Ces logements sont fixés à l'intérieur de l'intrados à l'aide de cales en profilé plastique.
Les trous d'éjection des douilles sont creusés et cloisonnés.
L'emplacement du phare d'atterrissage est lui aussi creusé.
La partie centrale de l'intrados est affinée et cloisonnée.





Les jambes du train d'atterrissage sont détaillées avec des profilés plastiques et la tuyauterie des freins est faite en fil de cuivre. Les trappes semi circulaires proviennent de la planche de photo découpe Eduard.
Les roues en résine sont des Ultracast.





Les trappes du logement de la roulette de queue sont affinées et détaillées.
La toile de protection de la roulette est réalisée en milliput.
Le système de fermeture des trappes est fait avec du profilé plastique.







Enfin, les gouvernes de direction et de profondeur sont désolidarisées et détaillées avec de la carte plastique et de la photo découpe.
Leurs articulations sont faites en carte plastique.

Oh P......n Cong, tu as encore abusé de la garbure et du Madiran! Indécrotable les anciens de la COTAM, oh mon bô DC8 55! Bises Joêl!

delta02 a écrit:

Gargamel a écrit:Encore un chef-d'oeuvre en préparation

Pas mieux !

pas mieux non plus ! ça démarre tres fort, je sens que je vais apprendre plein de trucs

Les différents sous-ensembles ayant été traités et modifiés, passons à leur mise en peinture avant leur assemblage.
Le poste de pilotage, le capot moteur et les logements des trains, reçoivent tout d’abord une couche de zinc chromate Gunze H34. Ensuite, des micro taches de Maskol sont déposées à l’éponge et au pinceau avant de passer une couche d’Interior Green Gunze H58. Une fois l’ensemble sec, le Maskol est retiré, puis un jus de peinture à l’huile Ombre naturelle dilué au White Spirit est diffusé dans les creux.
Les différents détails du tableau de bord et des consoles latérales sont repris aux acryliques Prince August.
Le soufflet de la roulette de queue est peint couleur toile. Pour terminer, des poudres de pastel sont déposées sur le plancher de l’habitacle et le fond des puits de train.

























Le moteur et l’hélice sont eux aussi mis en peinture ainsi que Le train d’atterrissage et les roues.

Le cône d’hélice ainsi que les flasques de roues sont peints en rouge. En effet la décoration choisie est celle de l’avion qui permit au Sergent Marcel Milan de rejoindre les Forces Aériennes Françaises Libre le 10 février 1941. Cet avion, très probablement le numéro 278 avait appartenu au GC III/2 puis avait rejoint la 6e escadrille d’AOF aussi appelée 6e escadrille autonome de Thiès, d’où le Sgt Milan s’évada. Cette décoration fut l’objet d’une discussion à trois très enrichissante, sur ce forum, entre Xan, Lionel Persyn et moi-même, dont voici le lien : http://www.master194.com/forum/viewtopic.php?f=3&t=37599
Merci à Xan pour ses questions et ses remarques avisées et à Lionel pour nous avoir éclairé de ses conseils.

La suite, la suite!!!!
Arrête de cuver sous la table et au boulot!

Oh Joël, la photo de la roulette arrière... on dirait un estrong de phoque malade! Tu deviens impressioniste ma parole! Bises , jean;

Salut Jean,

Normalement le maquettisme devrait être du figuratif, là ça devient de l'impressionnisme, quand j'en serais au cubisme, arrête moi.
A moins que je ne rentre dans ma période bleue.

Bises, Joël.

Maintenant que tous les sous ensembles sont peints, j’assemble les différents éléments du poste de pilotage que j’enferme dans les demi fuselages. L’assemblage de ceux-ci se fait sans trop de mastic. Ce n’est pas le cas pour la mise en croix des ailes qui nécessite pas mal de masticage et de ponçage, au niveau du raccord Karman, à l’intrados à la jonction avant et par ajout de carte plastique à la jonction arrière.
Le pare-brise (en thermoformé de marque Squadron) est délicatement découpé de la partie coulissante et collé au fuselage. Contrairement à ce qui est indiqué dans bien des cas, ce pare-brise ne comporte pas de montants. Par contre, il est renforcé à l’intérieur par deux tringles métalliques verticales. Ce sont ces tringles qui sont souvent prises pour les montants du pare-brise. Elles sont représentées par deux morceaux de fil de laiton chromés de 0.3 mm de diamètre. Le collimateur est collé en place avant le pare-brise. Il s’agit d’un OPL RX 39 (collimateur lanterne) fait en scratch. Ce modèle était monté sur les A3 et A4 alors que les versions précédentes étaient équipées du Baille-Lemaire GH 38.
Le collage des plans fixes de profondeur demandera lui aussi son apport de mastic.
Ceci terminé, Les trains sont montés à blanc, le moteur est collé en place, puis le capot moteur est fixé à son tour.
Il ne reste plus qu’à masquer ce qui doit l’être avant les opérations de peinture.

Montage admirable. Bonne continuation.
Juste une question le siège est il peint ou reste-t-il alu car j'ai vu sur un site un avion restauré dont le siège n'est pas peint?

did68 a écrit:Montage admirable. Bonne continuation.
Juste une question le siège est il peint ou reste-t-il alu car j'ai vu sur un site un avion restauré dont le siège n'est pas peint?

Bonjour et merci pour les commentaires.

Voila une question judicieuse! Je ne connais malheureusement pas la règle en ce domaine. Effectivement le H-75 restauré par Stephen Grey l'a été en laissant le siège alu naturel. D'autres photos noir et blanc montrent des sièges alu sur certains intérieurs (H-75 ou P-36 ?). En revanche, le siège du H-75A1 n° 89, conservé en état d'origine au musée d'aviation du terrain de Condé-Vraux (51), montre très nettement qu'il était entièrement peint en vert intérieur.
Pour ma part, j'ai choisi cette deuxième solution.

Merci pour la réponse et bonne continuation

Passons maintenant à la mise en peinture.
La décoration choisie, comme dit plus haut, est celle de l'avion qui permit au Sergent Marcel Milan de rejoindre les FAFL en février 1941.
J'avais annoncé qu'il s'agissait certainement du n° 278, cette hypothèse était la plus probable. Hors Lionel Persyn vient de me faire parvenir une information de dernière minute et en fait il s'agit, à 100% cette fois, du n° 230. Lionel a été contacté par le mécanicien qui était en charge de l'entretien du n° 230, je le cite :
« J'ai eu hier au téléphone un vieux monsieur qui n'était autre que le mécano du Curtiss n°230 ... Tu me suis ? Il a vu mon bouquin, et l'a reconnu immédiatement à cause de la fameuse petite bosse.
Il m'a confirmé qu'il ne s'agissait pas de l'appareil personnel de Milan, avec qui il était très copain, car il y avait plus de pilotes que d'avions dispos à la 6ème de Thiés. Néanmoins, c'est bien avec son appareil (par contre chaque mécano avait le sien !) que Milan s'est évadé. La veille au soir, ils jouaient encore au bridge (ils étaient toujours partenaires), et il ne lui a rien dit. Malheureusement, il ne se rappelle plus du numéro de code ... »
Cette anecdote était trop belle pour ne pas que je la cite.
Toujours est-il la décoration « 9 blanc » de Hobby Craft et publiée sur bien des profils s’est transformée, après étude de trois photos noir et blanc, en « 0 » (partiellement effacé) jaune. Les croix de Lorraine de l’intrados ont migré plus vers l’intérieur, celles de l’extrados ont disparues et ce sont les cocardes qui ont migré, quand à celle du fuselage, elle a vu le diamètre de son disque augmenter.
J’ai résumé la synthèse de nos discussions sur un plan que j’ai colorisé à la gouache. Le schéma de camouflage est un mélange de ce qui est visible sur les photos (avant et arrière du côté droit), le reste étant le fruit de mon imagination.







Je commence traditionnellement par l’intrados qui reçoit une couche uniforme de gris bleu clair. Mélange de 70% du Gunze H 67 et 30% de Gunze H 11 (blanc), le tout est dilué à 60% d’alcool à 90° et pulvérisé à une pression de 1 bar (avant d’aller prendre une pression dans un bar). Après séchage de cette couche, je masque, au ruban Tamiya, les nervures des parties entoilées, profondeur et ailerons. J’effectue la même opération sur la dérive de direction après qu’elle ait reçu nos trois couleurs nationales.









En m’aidant de Post-it, je pulvérise, du X-19 « Smoke » de chez Tamiya, dilué à 95% d’alcool, à une pression de 0,3 bar. Cette pulvérisation se fait sur le Post-it, en dépassant à peine sur le bord de la nervure.
Une fois cette opération terminée, on enlève les masques, pour avoir un entoilage en trompe l’œil.







Je reprends mon mélange de base de gris bleu clair, que j’éclaircis avec du blanc et que je dilue à 90%. Ceci est pulvérisé de façon aléatoire sur l’intrados en effectuant un marbrage. Puis je reprends le Smoke dilué, et toujours en m’aidant de Post-it, je surligne l’arrière des lignes de structure. Je passe du H 66, lui aussi très dilué en arrière des logements de roues pour simuler les projections de poussière.



La patine des surfaces inférieures continue par la réalisation des traces d’échappement. Je commence par la trace la plus foncée, à savoir un mélange de Smoke Tamiya et d’encre sépia de chez Pébéo. Le tout extrêmement dilué et à très basse pression. Ensuite, je reprends l’intérieur de cette trace avec du H 313 lui aussi très dilué. En fait il s’agit plus d’alcool coloré que de peinture diluée.
Les traces laissées par les gaz des armes sont faites en Smoke.







Je découpe des pochoirs dans de la Frisket à l’aide d’un compas de découpe modifié maison et de gabarits en photo découpe. Je réalise ainsi les cocardes et les disques à croix de Lorraine. Cette opération est la plus délicate, car malgré un luxe de précautions, il y a toujours certains motifs qui « louchent ». Ce sont ceux qui sont rayé en bleu. Ensuite ces pochoirs sont appliqués sur l’intrados et les différentes teintes pulvérisées.











Pour la petite histoire, les disques des croix de Lorraine sont peints sur les traces des mitrailleuses puisque ces marques FAFL sont toutes « neuves » alors que l’avion, lui, ne l’est plus.

Une fois que ceci est bien sec, tout l’intrados est masqué au ruban cache Tamiya en vue de la peinture de l’extrados.

Super didactiel, merci !
Bonne suite .

Bluffant le coup du trompe l'œil pour l'entoilage de la dérive :thumleft:
Du grand art, je dis bravo Môssieu.

De toute beauté !

Bravo

tiopoulet a écrit:De toute beauté !

Bravo

Pas mieux...

c'est sublime comme travail!!!!

A+
nico