EXCLUSIF ! La vérité sur le Baron Rouge

Enfin toute la vérité sur les derniers moments de Manfred von Richtofen !
Le célèbre pilote allemand aurait trouvé la mort au-dessus des lignes alliées, suite à un coup de fusil tiré par un soldat australien
C'est faux !
Manfred von Richtofen a perdu la vie en essayant la première création d'un jeune ingénieur en aéronautique, Willy Messerschmitt, qui voulait faire valoir un nouveau prototype:





Mais laissons Pierre Bellemare nous narrer les faits:

Bonsoir
Nous sommes le 21 avril 1918, dans le grand hangar de la base aérienne allemande de Bestagen-Bertgestadt, centre d'essai en vol bien connu.
Willy Messerschmitt, un jeune génie de l'aéronautique, fait les cent pas, nerveux et inquiet.... Il est huit heures du matin, et le jeune Willy attend avec impatience l'homme qui va faire la démonstration que son nouvel avion constitue une étape essentielle dans le monde de l'aviation militaire.
Cet homme, c'est Manfred von Richtofen, l'as des as et pilote de légende, et son ami personnel. Von Richtofen, surnommé le Baron Rouge, est un héros national ; il a toutes les décorations militaires de son temps, certaines même en double, car le Kaiser qui les lui remet est surbooké avec toute cette guerre et commence à avoir un peu de jeu dans la direction.

Seulement voilà.

Le Baron Rouge a fait avec ses amis, la veille au soir, une bamboula à tout casser, et lorsqu'il arrive sur la base aérienne vers 10 heures du matin, il est encore soûl perdu

Plein comme un boudin, il s'installe aussitôt aux commandes de l'appareil mais, tandis que Willy essaye de lui expliquer le fonctionnement, il ne l'écoute pas et actionne manettes et leviers au hasard en imitant avec la bouche les bruits d'une course automobile.
Lorsque soudain, c'est le drame.
Dans un rugissement de tonnerre, les moteurs démarrent, l'avion commence à avancer vers la sortie du hangar. Comprenant qu'il a commis une Schnitzer (boulette), le Baron qui est un meneur d'hommes détourne l'attention en criant sur les mécaniciens. Désignant l'immense portail à demi-ouvert, il vocifère en français (le baron parle français quand il est de niasque) : "Au rideau ! Au rideau, b**del ! Voyez bien que ça passe pas, enfin !!" (Par la suite, les pilotes allemands présents, qui n'ont rien compris et pour cause, trouveront "classe" de crier horrido ! au moment de passer à l'attaque, comme leur idole).
Mais l'avion est parti, dans un jet de flammes il traverse la piste, avec aux commandes un von Richtofen qui hurle le nom d'un chef Apache bien connu au moment du décollage.

Ce sera la dernière fois que l'Allemagne verra son héros vivant.
Après un vol de 33 secondes, 45 kilomètres plus loin, une patrouille anglaise découvrira l'épave de l'avion, avec à l'intérieur von Richtofen toujours sanglé sur son siège.
Contrairement à ce qui a été dit, il ne se contente pas de murmurer "kaputt" en désignant son appareil avant d'expirer.
D'après des témoignages récemment découverts, il aurait dit aux Tommies (en allemand puisqu'il était pour le moins dégrisé) : "La vache, il allume grave son machin !! Attendez seulement, bande de blaireaux, qu'on en ait des comme ça, vous êtes kaputt" Et il mourut . Naturellement, les anglais ne retinrent que le dernier mot, le seul qu'ils comprenaient.

En matière d'histoire non plus, il ne faut pas faire confiance en des gens qui font rôtir les vierges et bouillir le gigot, au contraire de nous...

Dernière phrase historique de ce jour crucial.
Convoqué par le Kaiser en personne pour s'expliquer sur ce fiasco lamentable, après avoir essuyé un savon apocalyptique, Messerschmitt ne pourra que bredouiller devant les débris de sa machine : "Et pourtant; elle tourne..."

Par la suite, cette phrase historique sera érronément attribuée à un obscur prof de sciences italien, qui passait son temps à mater les filles par la fenêtre au moyen d'une longue vue, et faisait semblant de regarder le ciel quand quelqu'un rentrait

Il y a de ces injustices, pauvre monde....