[Monogram] 1/48 - North American AT-6 Texan (VINTAGE)

Bonjour à tous,

Avertissement préalable pour les spécialistes du sujet : je ne vais pas vous recopier Wikipedia, donc mon historique va être volontairement bref et plein de raccourcis que les puristes jugeront peut-être avec un oeil sévère.

Quand on parle d’avion d’apprentissage, on peut difficilement faire l’impasse sur le sujet que j’ai choisi de vous présenter, à savoir la production de North American connue sous les petits noms de Texan chez les yankees et d’Harvard dans les pays du Commonwealth.

Pour l’USAAF, il était l’AT6 (pour Advanced Trainer), devenu T6 après 1948, avec des déclinaisons principales codées de A à D puis G qui sera le standard unique produit après la seconde guerre mondiale (et auquel seront retrofitées beaucoup de séries antérieures).

Pour l’USN, c’était le SNJ décliné avec des chiffres de 1 à 7. Certains équipés d’une crosse d’appontage de Wildcat pour l’initiation des jeunes pilotes à cet exercice difficile (l’USN avait 2 porte-avions basés sur le lac Michigan dédiés à l’entrainement).

Pour les buveurs de thé et leurs dépendances, le Harvard se déclina principalement en I,IA, II, IIA, IIB, III (équivalent de l’AT6D) et IV (équivalent du G).

Et chez North American, les séries étaient identifiées par un code allant de NA36 (première série de ce qui allait s’appeler plus tard AT6) à NA197 pour les derniers T6G sortis dans les années 50.

Car l’engin, qui vola pour la première fois en 1938, fut officiellement produit à 15 495 exemplaires, excusez du peu, dont une partie au Canada et sous licence jusqu’au Brésil.

Les qualités du Texan le fit commander en masse par plusieurs pays dont l’Angleterre et la France dès sa sortie, car il avait des caractéristiques plutôt rares pour l’époque.

Solide, trapu, propulsé par un moteur Pratt & Withney R-1340 Wasp de 500 cv (puis  600 cv alors que le moteur du Dewoitine 520, fleuron de la chasse française en 1940 n’affichait que 935 cv) lui autorisant toutes les manœuvres acrobatiques, doté d’un cockpit fermé, d’un train relevable, d’une hélice à pas variable, de volets, de compensateurs, pouvant embarquer 2 mitrailleuses tirant vers l’avant, le Texan se révéla immédiatement le seul appareil préfigurant pour les élèves formés sur des trapanelles genre Tiger Moth ce que serait leur futur avion de chasse.

Il assura donc la formation de l’immense majorité des pilotes de chasse alliés, et ce sur tous les continents.

Pour l’anecdote, l’AT6 forma même des aviateurs germaniques puisque les appareils livrés à la France fin 1939 n’eurent pas le temps de s’user avant que la Wermacht ne vienne camper sur leurs terrains (et que le reste des livraisons ne soit réorienté de l’autre côté de la Manche).

Comme toute plateforme bien née, le T6 se révéla suffisamment versatile pour embarquer des projectiles divers pour l’entrainement au bombardement (à la fin de la seconde guerre mondiale, la majorité des chasseurs monomoteurs alliés étaient utilisés dans ce rôle).

Il fut équipé d’une mitrailleuse en poste arrière pour l’entrainement des mitrailleurs si le client le souhaitait, les australiens en firent les premiers  un avion d’appui tactique au prix de quelques modifications (sous le nom de Commonwealth Wirraway) et, après la seconde guerre mondiale, il fut converti en poste de commandement volant en Corée  et en appareil d’appui-feu à l’instar des T6G que l’Armée de l’Air utilisa dans ce rôle en Algérie.

Et il fait toujours le bonheur des cinéastes par la similitude de sa silhouette avec le Zéro japonais voire avec le Fw190.

Mais cela est une autre histoire, nous ne sommes plus dans le domaine des avions-école.

Pour conclure, l’increvable T6 vole toujours un peu partout dans le monde et en assez  grand nombres, ce qui en fait un incontournable des meetings de warbirds. Après la guerre, des centaines d’exemplaires furent bradés pour 100 dollars + 10 dollars pour un moteur de rechange (ou l’équivalent en Livres Sterling pour les Harvard), ce qui explique grandement le nombre de T6 encore en état de vol !

Présentation du kit Monogram que j’ai récupéré sur a toile sans sa boite mais avec une verrière thermoformée  et des roues en résine. L’aile dégrappée est arrivée comme ça, j’vous jure que j’ai pas triché monsieur l’arbitre ! J’ai photographié la seule trace de la boite que m’a envoyé le vendeur pour vous prouver ma bonne foi.



Le kit date de 1979, ce qui ne nous rajeunit pas. Comme souvent chez Monogram, les formes et les dimensions semblent bonnes, en tout cas je n’ai pas lu de critiques sur ces chapitres.
Trois grappes de plastique gris métalisé et une de pièces transparentes + une planche de décals qui va aller rejoindre la boite à rab directement (le plus sage serait la poubelle, mais je suis sentimental…).


Ma verrière Squadron est du même modèle que celle du kit mais en beaucoup plus fin (ce qui est logique, sinon c’est pas la peine de faire du thermoformé).
Les roues en résine  sont différentes, avec des pneus rainurés au lieu  des gravures en losange de Monogram.
J’ai aussi acquis pour pas trop cher une planche de PE destinée au T6G Academy. Je verrais s’il y a des choses à récupérer dessus.





Par contre, il me manque les masques pour la verrière et ça ne va pas arranger mes affaires…

Les pièces Monogram sont constellées de petits rivets, mais rivets apparents il y avait au moins sur les premières séries d’AT6. Gravure en relief comme on faisait à l’époque.




Deux capots (avec ou sans mitrailleuse), une mitrailleuse à mettre dans le poste arrière pour les T6 utilisés pour entrainer les mitrailleurs de biplaces, et même 2 pilotes dont l’un assis.

Un niveau de détails très bon pour l’époque, bref, du bon Monogram vintage.

Malheureusement, ma joie va être de courte durée quand je vérifie la configuration de mon Harvard II, puisque c’est une décoration de Harvard II néo-zélandais que j’ai choisi (celle du bas sur la planche  de décals Ventura Decals que j’ai fait venir de l’autre bout du monde). Le profil de la notice, faite par des néo-zélandais, montre une verrière type Texan.


Mais il est faux : le 41 est équipé, comme tous ses congénaires Harvard II livrés à la Nouvelle-Zélande en 1941, de la verrière longue (celle de gauche sur le schéma ci-dessous).


Et là, c’est mort pour mon choix de déco initial, parce le dos du fuselage n’est pas le même sur les Harvard à verrière longue et que je ne vais pas avoir le temps de m’initier au thermoformage (sans modèle de référence…) si je veux finir le concours. Pour info, les Harvard II néo-zélandais avaient aussi le pot d’échappement long avec prise pour le chauffage du cockpit, 2 venturis côté droit, vraisemblablement au moins un des 2 manches à balai de type british (donc avec un volant comme sur les Hurricane ou les Spitfire) et certains dont le 41 avaient des bossages sous les ailes dont je n’ai pas trouvé trace sur les Texan.



Par contre, pas d’armement sur cette série. Les décals Ventura ont l’air très beaux, si quelqu’un a une base d’Harvard II et veut faire dans l’exotique…

Du coup, je me suis mis à la recherche d’une déco qui couche avec ce que fournit Monogram, c’est-à-dire un AT6C ou D. Et sur les conseils d’un ami qui a réalisé, il y n’y a pas si longtemps, un joli AT6C piloté par les élèves-pilotes français envoyés en formation aux USA en 1944, je suis allé explorer la piste des AT6 utilisés dans les écoles US fréquentées par nos candidats pilotes. Le choix de la déco n’est pas encore fait, mais ça va briller ! Peut être un de ces 2 là...



A bientôt pour la suite, je vais aller commencer à tripoter du plastique  

joli aussi comme déco , bon concours

Bon montage avec ce T-6 !
Fabien

Ah, un Texan, incontournable sur ce concours
Bon concours

Bonjour.
Bon montage et bon concours.
Amicalement,
Jamme

Merci pour vos encouragements

Retour d’une séance de dégrappage/ébavurage/tripotages/comparaison avec la doc.

Au niveau du cockpit : les 2 tableaux de bord sont très bien, très proches de ce que je vois sur les photos d’un AT6-C (attention : les AT6-G ont des planches de bord différentes et identiques).



Les pièces qui forment la structure en tube et la gravure des flancs de fuselage semblent pas mal du tout, et les manches à balais feront le job.




Le plancher ne serait pas mal si d’affreuses pastilles d’éjection très mal placées ne venaient pas gâcher le spectacle.


Le principal point noir, ce sont les sièges. Je ne sais pas ce que Monogram a voulu représenter , je pense des sièges avec un dossier capitonné rapporté.


Le problème, c’est que des sièges de T6, à la base, c’est des trucs comme ça :


On va donc être obligé de se lancer dans la chirurgie pour utiliser les pièces du kit, mais je crois que je n’ai rien de mieux dans ma boite à rab (je vérifierai quand même, ce sont des sièges US standards).

Il faudra aussi surement rajouter un faux plancher en carte plastique sous la partie basse, il me semble qu’il y en a un sur le vrai.

Au niveau des ailes, il y a un début de cloisonnage des puits de trains qu’il faudra compléter et une gravure partielle de l’intérieur des ailerons. Ce qui ne me dérange pas puisque qu’un T6 au sol, c’est toujours volets remontés et que j’ai pour habitude de représenter mes avions tels qu’ils sont sur les photos.



Le moteur est assez joli et devrait lui aussi pouvoir faire l’affaire une fois ébavuré.


La prise d’air du moteur, fermée par une grille sur le vrai, va demander un peu de travail.


Le pot d’échappement  ne pourra décemment pas rester comme ça, va falloir creuser et affiner… Au passage, faite très attention au modèle que vous choisissez. Certain AT6-D ont un pot plus long que celui gravé par Monogram.




Parenthèse sur la décoration : grâce à Pierre (Pifortyman pour les intimes) et à son récent montage d’un AT6-C au 1/72°, j’ai repris l’idée d’un Texan basé aux USA. Mais attention : pour choisir une déco, il faut trouver une photo qui montre tout l’avion car les AT6 portaient toujours leur sn sur la dérive. Le code de fuselage ne suffit pas. Il est aussi chaudement recommandé de pouvoir voir si l’avion est armé et s’il a un cockpit « normal », c’est-à-dire pas un cockpit d’avion formant des mitrailleurs, auquel cas la partie arrière de la verrière est le plus souvent déposée. Il y a assez peu de grosses différences entre les différents modèle de Texan, juste des petites mais toujours bien visibles !

Enfin, je vous ai fait 2 photos qui montrent les jolis rivets que je vais conserver dans toute la mesure du possible. Désolé pour ceux qui ne jurent que par la gravure en creux et les rivets fait à la rosie, mais les photos des AT6 montrent des rivets apparents et des lignes de structure à peine visibles. Je ne vais pas renouveler l’erreur de mon Devastator, et ce d’autant que ce sera un fini alu qui fait particulièrement ressortir les rivets apparents.



Et pour finir, une petite coquinerie typique des années 70 : une gravure en relief d’un copyright sur une partie apparente. C’est ça le vintage !

Bon montage, et bon concours

Un beau Texan à venir, bon montage et bon concours.

Merci à tous !

Journée consacré à du dégrappage, du montage à blanc, un peu de perçage, pas mal de ponçage et un peu de montage quand même.

Le poste de pilotage est vraiment remarquable pour l’époque (rappel : en 1979, la photodécoupe n’existait pas). Je retrouve presque tout ce qu’on voit sur les photos.

En fait, ce qui pose problème, c’est la structure en tube qui n’est pas au bon endroit par rapport à pas mal d’instruments et de commandes. Les boitiers sont pour la plupart entre les lisses du fuselage et la structure tubulaire alors que Monogram à moulé tout ça devant les tubes dans la majorité des cas. Pour rectifier ce problème, énorme chantier que je ne me sens pas la force d’entamer, j’ai déjà  raté la fin du précédent concours à force de passer des heures carrées à refaire l’intérieur de mon Devastator. Je vais plutôt m’appliquer à mettre en couleur ce que Monogram propose et qui devrait faire bon effet.

Il faudrait quand même que je remplace les commandes de gaz qui sont trop plates, elles ont une position inclinée vers l’intérieur caractéristique que Monogram n’a pas réussi à rendre.

Un assemblage à blanc montre que le cockpit va être bien rempli et qu’il faudra rajouter un plancher.



La pièce qui ferme l’arrière de la baignoire est assez laide et son positionnement dans le fuselage semble flou, mais une fois en place, ça ferme bien et on ne voit plus rien, pas la peine de s’exciter inutilement à vouloir tout refaire (je n’ai trouvé aucune photo de cette partie du cockpit d’AT6-C).




Les palonniers ne sont pas terribles mais ils semblent avoir la bonne forme, on va les arranger plutôt que de tout refaire.

Un assemblage à blanc des ailes avec le fuselage montre que la zone des puits de trains, très visible sur le Texan, ne semble pas trop dramatique. Faudra arranger un peu les joints et rajouter des tuyaux et des fils, mais je pense qu’il ne sera pas nécessaire de refaire intégralement le cloisonnage.




J’ai percé l’échappement, avec forêts et fraises de dentiste. Je verrai s’il faut rajouter un faux conduit quand j’aurai assemblé à blanc le collecteur et le capot moteur.


J’ai rajouté une grille devant la prise d’air, morceau de PE retaillé. Les mailles de la grilles sont sans doutes un peu larges mais ça sera quand même mieux comme ça.


Et histoire de commencer le montage, je me suis occupé de l’hélice. Ponçage des 3 délimitations de bandes gravées par Monogram (c’est le système de marquage des bouts de pâles utilisé par la Navy avant-guerre, je pense que Monogram a utilisé un SNJ comme modèle) puis percage de l’avant de l’axe d’hélice et rajout d’un pseudo-boulon car cette zone ressemble à ça.


et pas à ça



Une fois nettoyé, je pense que ça fera l’affaire. Et pour finir, collage des masselottes après une séance d’ébavurage en règle.


Grosse semaine professionnelle au programme, il ne se passera rien de nouveau avant vendredi au mieux, à bientôt pour la suite.

Salut Bruno !

Et bien ! encore un moule qui finalement a l'air bien sympa pour du vintage....va falloir que je résiste.....

Les améliorations et autres petits scratchs sympas vont venir d'eux mêmes !! tu as raison de ne pas te fixer un trop gros programme, te connaissant le travail sera bien fourni.

Tiens, regarde dans ta doc les pales et leur bord d'attaque, j'ai l'impression que l'hélice du kit demande un petit adoucissement au niveau du bombé (cassure) du bord d'attaque.

T'as fait l'écrou du moyeu à l'emporte pièce maison ?

Fred

titelouze a écrit:Salut Bruno !

Et bien ! encore un moule qui finalement a l'air bien sympa pour du vintage....va falloir que je résiste.....

Les améliorations et autres petits scratchs sympas vont venir d'eux mêmes !! tu as raison de ne pas te fixer un trop gros programme, te connaissant le travail sera bien fourni.

Tiens, regarde dans ta doc les pales et leur bord d'attaque, j'ai l'impression que l'hélice du kit demande un petit adoucissement au niveau du bombé (cassure) du bord d'attaque.

T'as fait l'écrou du moyeu à l'emporte pièce maison ?

Fred

Hello ! Pas mal de taf en ce moment, j'ai regardé un peu ton Mosquito express mais je n'ai pas encore commenté

Ce kit est, pour moi, meilleur que le Devastator. Et, si j'ai bien compris, la concurrence n'a pas fait mieux depuis... L'avantage, comme d'habitude avec Monogram, c'est que le plastique est excellent, on peut forer/poncer/amincir sans risques ! Par contre, le plastique gris argenté ne facilite pas les photos

L'hélice est peut être un poil fine aux extrémités. Il faudra que je regarde cette histoire de profil que je n'ai pas remarqué.

Je n'ai pas d'emporte-pièce pour fabriquer les boulons hexagonaux, je me suis contenté d'un morceau de plastique étiré pas complètement rond

Au niveau emporte-pièce, j'ai coupé à la Dremel une aiguille pour faire des rivets positifs. Sauf que je l'ai coupé trop court, quand j'ai voulu m'en servir, je me suis tapé sur les doigts demon7

Tiens, du coup je suis allé voir sur Scalemates, je vois que même Haseg a reboîté le monogram...

Sur les pales (histoire qu'on se comprenne) c'est la zone repérée qui me semble différente de ta photo (attention, j'y connais rien en batteuse !! si ça se trouve ça va bien)


En effet, les aiguilles sont pas bien longues...mes doigts confirment ton expérience....
Chaque fois je me dis qu'il faudrait que j'emmanche mes emportes pièces....

Fred

Oooh dis, le vieux Monogram ! retour immédiat en enfance ! Ca va être le post "nostalgie" !

Super les décals

Ouais, dis donc, les décals ont déjà servi !!
Au niveau du cockpit, je pense que tu pourras avantageusement refaire les sièges...ainsi que les palonniers...
Bon courage !! on se revoit au laboratoire !!
Philippe

Un cahier des charges bien rempli avec ce kit mais c'est d'autant plus passionnant.

Un T6 Monogram !!! Whéééé!!!

Je partage ton point de vue sur les rivets en positif et puis les garder c'est aussi un bel hommage à la qualité de ces kits. Le choix d'une livrée alu est courageux mais ça va être très beau et assez peu vu, bravo!

Bon concours à toi !

oh un monogram de la grande époque. bien détaillé, un peu empâté au regard des standards de l'époque, et riveté en relief... Ca va donner une bonne base de travail ça. Intéressant.

Pour la forme de l'hélice, attention à l'angle de vue. Il n'y a rien de plus trompeur qu'une pale d'hélice galbée, vrillée. Galère à bien visualiser.

Adrien

moi a écrit:(...)
Pour la forme de l'hélice, attention à l'angle de vue. Il n'y a rien de plus trompeur qu'une pale d'hélice galbée, vrillée. Galère à bien visualiser.
Adrien

Tout à fait !!
C'est comme avec Simi !
T'as beaux avoir 200 photos, t'as toujours beaucoup de mal à capter les volumes parfaitement. Du coup tu te replonges encore et encore dans la doc....quel bagne !!

titelouze a écrit:

moi a écrit:(...)
Pour la forme de l'hélice, attention à l'angle de vue. Il n'y a rien de plus trompeur qu'une pale d'hélice galbée, vrillée. Galère à bien visualiser.

Tout à fait !!
C'est comme avec Simi !

Je sais pas si elle est vrillée, mais elle est galbée !


200 photos ? mmmmmmmmm

et pas trop galère à visualiser

Je m'installe pour suivre ton montage et bon concours.

En effet, sur le T-6 comme sur beaucoup d'avions de la seconde guerre mondiale, les rivets étaient  en relief.

J'ai pu constater ça au musée de Hendon (GB) et Duxford (GB)

Bonjour à tous et merci à tous ceux qui ont rejoint ce montage
 
Suivant la méthode présentée par la master class AT6 en cours en parallèle de ce concours, j’ai fabriqué 2 sièges en col de bouteille en partant du gabarit d’un siège de Corsair. Ce n’est pas parfait mais ça ressemble déjà plus à des sièges d’AT6 « standard » que ce que fournit Monogram. Je vais voir s’il y a moyen d’améliorer encore l’aspect général, notamment de l’avant.


J’ai continué le gros œuvre en affinant les pédales de palonnier (un eu) et en les striant au cutter sur le haut un peu comme les vraies.  Et j'ai bouché copieusement au filler les pastilles d’éjection que Monogram a semé un peu partout sur les pièces du cockpit, j’attends que ça sèche pour poncer tout ça. J’ai aussi commencé à fabriquer en carte plastique des supports du siège avant et avec un morceau de grappe celui du siège arrière.


Ce sera tout pour ce week end je le crains car le chantier va s’interrompre pour causes d’obligations extérieures (et je précise que ce n’est pas enfilage de bières à Bron comme d’aucuns que nous ne citerons pas…).
Au niveau déco, choix pas encore arrêté mais j’ai trouvé cette photo d’un autre avion de Luke Field qui pourrait me tenter.


Pour les avions ayant formé les cadets français, je bute sur le manque de photos sur lesquelles on voit à la fois le code et le sn. Et les profils possibles que j’ai ont des codes pointillés qui vont être galère à faire proprement au pochoir, surtout sur une surface alu qui ne va pas aimer les masquages à répétition.

Ah, j’allais oublier, en cherchant des idées de déco, je suis tombé sur un site qui raconte l’histoire de disparition d’AT6 autour de Luke Field pendant la guerre (j’y reviendrais). Et sur cette photo qui prouve que l’intérieur des AT6 de cette époque était d’un joli Interior Green plutôt pimpant. Précision : le morceau de fuselage photographié est resté 65 ans dans la nature avant que l’épave ne soit localisée. On faisait dans la qualité en ce temps là  


A bientôt pour la suite !

Belle photo qui montre bien que le revêtement avant le treillis tubulaire du fuselage porte des cadres et des lisses.
Pour le mastic, avant de poncer comme un malade au risque de tout casser, essaie d'utiliser de l'acétone dilué. Quoi, me diras tu ? C'est un produit dangereux !! Certes, oui mais en étant dilué, il l'est beaucoup moins... Simi, qui se vernit les ongles, en utilise également lorsqu'elle désire en changer. Le diluant pour vernis à ongles est efficace pour cet usage également. Il faut juste en vérifier la présence sur l"étiquette avant de l'acheter et surtout dire que tu fais les courses de madame...
Quant aux sièges, tu vois, ce n'est que le premier pas qui coûte...
Philippe