[Les carnets de l'Aerophile] Marques et camouflage des avions français, 1939-1942.
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Re: [Les carnets de l'Aerophile] Marques et camouflage des avions français, 1939-1942.
Typhoon67 a écrit:Bref, un peu comme Hamilcar (bis), j'ai tendance à voir plus de 3 teintes sur l'extrados de ce 406...
Bonsoir,
Une chose importante : pour parler de couleurs, je pense qu'il est nécessaire de se mettre d'accord sur le vocabulaire.
Rappel de deux définitions :
- le ton est la couleur considérée du point de vue de son intensité lumineuse (valeur) et de son degré de saturation (degré de blanc contenu das la couleur. Moins il y a de blanc, plus la couleur est saturée) ;
- la teinte est une couleur nuancée obtenue par mélange. Pour rester pratique et en concordance avec le sujet qui nous intéresse, on résumera simplement que nous sommes confrontés, en ce qui touche les camouflages et autres marques, à environ 1 400 bleus, autant de marrons, environ 800 verts, 500 gris et... 12 blancs !
Jicéhem
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Re: [Les carnets de l'Aerophile] Marques et camouflage des avions français, 1939-1942.
Merci de ces précisions.
:affraid:
J'en reste à ma position initiale : faire dans le vraisemblable à défaut d'atteindre le réaliste.
Au fait, que pensez-vous des avions restaurés aux couleurs (ou teintes ) françaises ?
:affraid:
J'en reste à ma position initiale : faire dans le vraisemblable à défaut d'atteindre le réaliste.
Au fait, que pensez-vous des avions restaurés aux couleurs (ou teintes ) françaises ?
Typhoon67- Fighterien chevronné
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Re: [Les carnets de l'Aerophile] Marques et camouflage des avions français, 1939-1942.
Bonjour,
pour une surface de couleur neutre quelconque traduite en n&b éclairée par une source lumineuse "blanche" , l'impression du film est donné par le temps d'exposition de la lumière émise par cette surface . Cette lumière se décompose pour ce qui nous intéresse en lumière spéculaire et lumière diffuse.(prenons seulement le cas de matériau opaque et négligeons les autre composantes de lumière)
La proportion spéculaire/diffus varie selon l' état de surface(+/- brillant, +/-mat). la quantité de lumière réfléchie dépend également de la source d'éclairement (direct ou diffus) et de son angle d'incidence sur la surface considérée.
La restitution en gris d'une couleur, caractérisée par sa longueur d'onde, dépend en plus de la courbe de sensibilté chromatique du film employé.
L' influence de l'environnement, ciel bleu, feuillage vert, mur brique, sol en herbe verte ou sèche) peut modifier sa longueur d'onde, et donc sa restitution en gris.
Ainsi, il ne faut pas simplement tenir compte du niveau de gris que l'on observe sur le papier, mais imaginer les formes de l'objet, son environnement, son éclairement, le type de film, le filtrage éventuel pour tenter de comprendre les différents gris.
pour une surface de couleur neutre quelconque traduite en n&b éclairée par une source lumineuse "blanche" , l'impression du film est donné par le temps d'exposition de la lumière émise par cette surface . Cette lumière se décompose pour ce qui nous intéresse en lumière spéculaire et lumière diffuse.(prenons seulement le cas de matériau opaque et négligeons les autre composantes de lumière)
La proportion spéculaire/diffus varie selon l' état de surface(+/- brillant, +/-mat). la quantité de lumière réfléchie dépend également de la source d'éclairement (direct ou diffus) et de son angle d'incidence sur la surface considérée.
La restitution en gris d'une couleur, caractérisée par sa longueur d'onde, dépend en plus de la courbe de sensibilté chromatique du film employé.
L' influence de l'environnement, ciel bleu, feuillage vert, mur brique, sol en herbe verte ou sèche) peut modifier sa longueur d'onde, et donc sa restitution en gris.
Ainsi, il ne faut pas simplement tenir compte du niveau de gris que l'on observe sur le papier, mais imaginer les formes de l'objet, son environnement, son éclairement, le type de film, le filtrage éventuel pour tenter de comprendre les différents gris.
waroff- Conseillers techniques
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Re: [Les carnets de l'Aerophile] Marques et camouflage des avions français, 1939-1942.
waroff a écrit:Bonjour,
pour une surface de couleur neutre quelconque traduite en n&b éclairée par une source lumineuse "blanche" , l'impression du film est donné par le temps d'exposition de la lumière émise par cette surface . Cette lumière se décompose pour ce qui nous intéresse en lumière spéculaire et lumière diffuse.(prenons seulement le cas de matériau opaque et négligeons les autre composantes de lumière)
La proportion spéculaire/diffus varie selon l' état de surface(+/- brillant, +/-mat). la quantité de lumière réfléchie dépend également de la source d'éclairement (direct ou diffus) et de son angle d'incidence sur la surface considérée.
La restitution en gris d'une couleur, caractérisée par sa longueur d'onde, dépend en plus de la courbe de sensibilté chromatique du film employé.
L' influence de l'environnement, ciel bleu, feuillage vert, mur brique, sol en herbe verte ou sèche) peut modifier sa longueur d'onde, et donc sa restitution en gris.
Ainsi, il ne faut pas simplement tenir compte du niveau de gris que l'on observe sur le papier, mais imaginer les formes de l'objet, son environnement, son éclairement, le type de film, le filtrage éventuel pour tenter de comprendre les différents gris.
Bonsoir,
+1
Et l'on en passe des bonnes et des meilleures : état du ciel, la saison, l'heure de la journée, la latitude, la poussière, la qualité des verres optiques de l'objectif, donc définition de l'image, puis, qualité de traitement du film, la qualité du tirage sur papier, la qualité de l'optique de restitution...
La photo finale est comme un produit de facteurs ; si un facteur varie, le résultat change. Par expérience, je certifie qu'il est pratiquement impossible d'avoir le même résultat pour avec un même négatif dans des circonstances différentes, car entrent en jeu la fraicheur du révélateur, sa température, sa composition. Souvent, autrefois, les photographes ne traitaient pas avec des produits suivis. Ils faisaient souvent eux-mêmes leurs révélateurs et fixateurs. Mon premier emploi en labo a été de préparer les bains avec des produits livrés séparément. Il a fallu plusieurs années avant d'arriver à avoir des produits prêts à l'emploi fournis par les fabricants de films (Kodak, Ilford, Agfa)...
Et pour imprimer une photo, rebelote, la danse recommence.
Jicéhem
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