(montage 24x1h) Curtiss P36A Hawk [SPECIAL HOBBY] 1/72

J'ai juste fait une mauvaise manipulation.
Je reprends, donc . En fait, je finis avec la dernière photo montrant justement les ailes en préparation. La suite : découp-je ou ne découp-je point les volets ? Question surréaliste et au combien métaphysique qui hante mes nuits. La doc ne montre pas beaucoup d'avion de ce type avec les volets baissés (j'en ai pas vu) mais j'ai quand même bien envie de faire l'exception à la règle...
[/img]

les volets d'aterrissage peut etre pas, mais pourquoi pas les volets en bout d'ailes, le pilote peut les laisser braquer en sortant du pit, ça on le voit + souvant.
Il est beau l'interieur

Salut
Le pit tu l'as rentré à la masse
+ Sérieusement belle avancée une fois que tout est fermé et ton pit est sympa :thumleft:
Pour les volets étant donné que c'est toi qui tiens le manche tu fais comme tu le sents
Bonne continuation

Alors dans ces conditions, les volets seront entr'ouverts et les ailerons découpés resteront au neutre...

Superbe traitement du cockpit (et du reste aussi d'ailleurs) c'est vrai qu'en 24h on peut en faire des choses ce montage est un bon moyen de "s'étalonner" car je n'avais jamais eu la curiosité de regarder combien de temps effectif de montage je mettais pour faire un kit

Très bien ! Bonne poursuite sur ce très beau montage !

A+
Pierre

ChtiCumulus a écrit:Très bien ! Bonne poursuite sur ce très beau montage !

A+
Pierre

+1

Ces trois heures ce décomposent comme suit : 1 heure lundi matin et 2 heures ce mardi matin avant les aurores.
Les ailes sont collées après avoir découpé les volets sur l'intrados. J'ai renoncé aux ailerons après collage des demi-ailes car il y a un décrochage : si je coupe les ailerons par dessus, le les dépasse en dessous et vice versa...
J 'égalise les morceaux découpés et vérifie leur positionnement sur l'aile : tout va bien.
J'en profite pour affiner à la lime queue de rat la petite prise d'air qui se trouve sous le ventre de l'avion à l'aplomb du bord de fuite de l'aile.
Ensuite, avec de la carte plastique je bouche le trou entre les deux ailes à l'endroit des ailerons. Tant que j'y suis, je place un morceau de carte plastique au niveau du fuselage car les ailerons se prolongeant sous le cockpit, il pourrait y avoir du jour.
Comme les ailerons ne seront qu'entr'ouverts, je fabrique les renforts en adhésif autocollant. Certains sont de travers mais dans la position où ils seront, on ne le remarquera même pas (j'espère !).

Avant d'assembler tout cela, je sors la riveteuse, histoire de dire que j'ai un bon livre sur le H-75, bien détaillé, avec des plans et le détail du rivetage...

Le collage des ailes au fuselage fut une autre paire de manche. Les ailerons n'étant plus là pour assurer une bonne surface de collage, celles-ci ne prenaient appui que sur l'avant de l'appareil. La prise d'air ventral (déjà affinée tout à l'heure) ne suffisait pas à maintenir la solidité de l'ensemble. De plus, le karman avait tendance à remonter vers le haut. La solution que j'ai trouvé fut de placer un morceau de carte plastique en travers, dans le prolongement des ailerons. Ainsi fait, je retrouvais une assise de collage suffisante et forçais les ailes à bien rester dans la courbe du karman.
Bon, en regardant le travail accompli, je me suis dit qu'au niveau mastic, je n'aurais rien à envier au Dornier 215 (pas à ce point là, quand même...), ni au Skyhawk.
Première couche passée justement aux karmans de l'avion, sans oublier de protéger à la bande cache les précieuses lignes et de structures et de riveteuse. J'attends 20 minutes avant de passer le diluant à vernis à ongle. Le résultat ne me satisfaisant guère, je reviendrais dessus à la prochaine séance qui sera consacrée au mastiquage de tout cela.

En attendant que le mastic sèche un peu, je m'intéresse au moteur. Horreur ! Quelle vilaine pièce. On aurait dit qu'ils navaient plus assez de mastic à injecter dans les grappes, ou bien qu'il y a avait eu un sacré coup de chauffe...
Bref, ébavurage, collage des deux couronnes de cylindres et mastiquage du carter. Là, j'attends que le mastic sèche bien car le ponçage sera ici nécessaire : il ne s'agit pas seulement de boucher un trou mais de reconstituer une partie du carter qui a "fondu(?)".

Allez, 1h pour le masticage, 1h pour le moteur et 1h pour être à l'aise, il me restera bien 10h pour la peinture...

Oups, il y a une photo qui n'est pas passée, en fait c'est moi qui ait "ripé".

Voilà, c'est réparé, j'espère...[/img]

Beau travail
Bon courage pour la suite

Ma fille ne voulant pas me laisser dormir le matin ( c'est un comble le mercredi !!), je viens donc de faire deux heures supplémentaires.
Au menu, ce matin, mastic, dissolvant, mastic et ponçage...
Je protège les ailes et leurs précieuses lignes de structures et allons-y pour le masticage. Une fois fait, il faut attendre un peu et en profiter pour revenir sur le moteur.


Sur la photo suivante, on peut voir, outre la quantité de mastic, le sytème de languettes de carte plastique destinées à assurer l'assise de collage des ailes, ainsi que celle qui sépare le cockpit des volets.

J'avais laissé sècher le carter du moteur avec du mastic hier matin. Alors, je ponce délicatement ce dernier pour tenter de retrouver la rotondité qui le caractérise. Le résultat n'est pas à la hauteur mais, bon, avec la peinture, le capot moteur et l'hélice par dessus... Je perce des trous à la base des 14 cylindres et vient y coller un morceau de fil de cuivre.

Je mets de côté pour laisser la colle agir et je reviens à l'avion. Je passe le dissolvant partout où j'ai mastiqué. Maintenant, la racine des ailes me convient, elle n'aura droit qu'à un petit ponçage de finition. En revanche, les bords d'attaque et les lignes médianes du fuselage ne conviennent pas car le dissolvant a enlevé tout le mastic sauf celui se trouvant dans le trou à combler mais il l'a creusé. Donc, remasticage très léger, attente mais cette fois-ci, ponçage des dits endroits.


Le dissolvant présente d'énormes avantages. Il permet de travailler sans abimer les lignes de structures en place et de gagner beaucoup de temps. Pourtant, ce n'est pas la panacée, comme nous venons de le voir, le recours au papier de verre étant toujours possible.
Dans l'attente de durcissement du mastic (2ème version), j'ai pu retourner mes fils d'allumage sur mes cylindres. J'ai attaqué ensuite le capot moteur et, comme j'ai du temps à tuer, je découpe la prise d'air se trouvant dessous pour la représenter ouverte. On peut voir cette prise d'air sur la boîte.

Je colle enfin, les deux capots sur champs pour pouvoir ensuite égaliser tout ce petit monde...

il a bouffé son tube de mastic ce petit P 36

beau montage !

Red Arrow a écrit:il a bouffé son tube de mastic ce petit P 36

beau montage !

+ 1 il est vorace le bougre

Beau montage

Je dois terminer le tube, il commence à vieillir...

Super la suite de ton montage ! BRAVO !

Très beau boulot !
Bravo et bonne continuation.

ChtiCumulus a écrit:Super la suite de ton montage ! BRAVO !

+1

Je n'oublie pas de poster mais je préfère avancer un peu.
L'étape peinture n'est plus très loin maintenant...J'en suis à peu près au même niveau que Kurogane...Mais il ne me reste que 8h30 !!
Le pas à pas ce soir ou demain matin au pire.

La majeure partie de ce temps a été passé à poncer et règler des problèmes de joints divers...plus quelques petites surprises de genre, "tiens, si j'avais pris cinq minutes avant pour regarder, j'aurais eu vent de tel ou tel problème avant de commencer..."
J'ai d'abord passé un voile de peinture verte sur les parties mastiquées pour voir un peu ce que cela donne. Pourquoi verte ? parce que j'en profite pour peindre les puits de train et la partie arrière du cockpit qui avait un peu souffert du ponçage.
Je suis déçu...
La plupart des joints sont encore apparents, la racine des ailes au niveau du karman est catastrophique. Je sens alors que je vais perdre un peu de temps...
La seule solution est de revenir aux bonnes vieilles méthodes : masticage et ponçage (comme quoi, il n'existe pas de solutions miracles...)


Vous remarquerez que tant qu'à poncer, j'ai collé les ailerons arrières...
Mais, au bout du compte, je suis assez satisfait de ces travaux qui camouflent bien les opérations légères effectuées.

On voit bien ici l'arête du fuselage ponçée. De plus, le tableau de bord est, pour la première fois (je tremblais moins...), bien visible. J'ai renoncé au ponçage des karman...


Les ailerons montés et poncés. Avais-je dit que j'avais passé aussi un temps non négligeable à refaire les rivets avec ma "Rosie" ? Après cette séance, j'ai du complèter les lignes disparues dans la bagarre et repasser la Rosie en essayant de reprendre dans le bon trou sinon, il y a un décalage...

La vue du dessous, permet de voir la grosse intervention de ce modèle...
J'avais déjà parlé de la roulette de queue. Celle-ci est en résine très fine, peut-être trop, mais elle n'a pas de receptacle sur le modèle. il faut le faire soi-même...
En fait, j'ai habillé de carte plastique l'endroit prévu à cet effet...(on le voit sur la photo de l'aileron vu du dessous).
J'ai collé les volets en position semi-basse en ayant préalablement passé un jus bien sombre sur l'ensemble. Vous verrez que, dans cette position, le travail de détaillage était bien suffisant. L'effet désiré est atteint : l'avion a un petit côté dynamique qui ne me déplait pas même si, encore une fois, les photos ne les montrent pas dans ce genre de position...
En ce qui concerne les raccords Karman, j'ai préféré, comme pour le dessus du fuselage, devant le cockpit, placer des morceaux d'adhésif de carrossier pour simuler la très légère surépaisseur de certaines tôles ou des zones de marches pour les Karman. La solution idéale ? On a vu qu'il n'y en avait pas, mais c'est un bon moyen de dissimuler des joints à moindre frais...

J'ai également mis en place la dérive et les ailerons en position : attention aux commandes, bien vérifier que le manche et les palonniers sont dans la même position !






Le moteur...
Rappelez-vous, nous l'avions laissé à la séance précédente près pour la peinture. j'ai donc passé du noir et brossé le tout avec de l'aluminium. Jusque là tout va bien. j'essaie de le placer dant le capot : il y rentre bien. Il ne reste plus qu'à peidre le carter en gris clair et les fils d'allumage en cuivre. Ce choix peut être sujet à caution mais à cet endroit, il me semble qu'un peu de couleur et nuit pas et fait ressortir l'ensemble au final.

L'hélice doit être traitée soigneusement; un gros travail, long et fastidieux d'ébavurage est à prévoir. D'après les photos, il me semble que le moyeu de celle-ci n'est pas juste. il devrait être plus droit alors que sur le modèle il paraît converger vers son centre.
Qu'à cela ne tienne, je le refais en grappe mis en forme et en coton-tige étiré. le trou du bout est bouché au mastic (encore !).

Le capot moteur.
Ce n'est pas très diificile à monter, le plus dur étant de ratrapper le joint au niveau de l'ouverture avant du capot (comme sur tout modèle ayant ce genre de capot, d'ailleurs). Alors, je me suis dit "pourquoi ne pas ouvrir la petite prise d'air sous ce capot juste souligné par une gravure" ?
Ce qui est dit est fait, à ma grande surprise, en deux temps, trois mouvements...
Etape suivante, les volets de refroidissement.
Ceux-ci sont fournis dans la boîte en phtodécoupe. Ils forment une bande continu à mettre en forme et à coller (premier problème) sur le capot ou à l'arrière du capot. Sur le capot, ils forment une surépaisseur inadéquate. Derrière le capot, comme ils ne font pas le tour complet, il manque une portion de fuselage.
Je consulte la documentation. je m'aperçois alors que les volets ne forment pas une bande continue, mais sont placés de chaque côté du fuselage.
Je n'allais pas tergiverser pendant cent sept ans : je repère sur le fuselage leur emplacement, je découpe chaque volet que je colle en position ouverte. La portion manquante du fuselage est refaite en carte plastique. le tout est mastiqué et poncé directement.






Il restera à y placer les mitrailleuses de capot en résine.
En même temps, le temps commence à presser. Je ne dois plus tarder...
A bientôt.

Pas simple tout ça ... mais très bien réalisé, BRAVO !

Pierre

ChtiCumulus a écrit:Pas simple tout ça ... mais très bien réalisé, BRAVO !

Pierre

+1

Incroyable le boulot qu'il y a à faire là dessus !
Bonne continuation.

Beau travail

Il va falloir me presser un peu si je veux être dans les temps...
Le moteur est devenu une autre source de soucis. Après avoir un peu rafistollé le carter, mis comme j'ai pu les volets de refroidissement et le rajout entre ceux-ci et le fuselage, et mastiqué les joints, j'ai installé les mitrailleuses en résine sur le capot. J'ai remplacé les canons des pétoires par du coton-tige étiré et du 7,7mm, au 72ème, ce n'est guère gros ! Je colle. Evidemment, les goulottes ne sont pas de la même taille... Tant pis, je n'ai plus le temps !
J'installe le moteur dont j'ai préalablement peint le carter en gris et les fils d'allumage en cuivre parce que j'aime bien la couleur. Là, enfin, pas de problème, il entre tout seul sans rien demander à personne et se colle tout aussi facilement.




J'ajoute un renfort sur le bord inférieur pour que le moteur puisse être collé au fuselage avec plus de facilité. Personnellement, je trouve que l'ouverture du moteur est trop importante par rapport au fuselage. Les volets ouverts accentuent encore cette impression. Donc, je décolle pour la seconde fois ces rodud'ju de volets pour les replacer en position très légèrement ouverts. C'est mieux mais n'empêche, ça cloche...






Le train d'atterrissage est simple. Je lui rajoute la durit de frein, refait en carte plastique le compas d'amortisseur et colle un petit quart de rond qui simulera la roue dentée et visible du mécanisme complexe de rentrée du train (il remontait comme sur les P-40 en faisant un quart de tour pour pouvoir se placer dans l'épaisseur de l'aile). Il lui suffira d'une bonne mise en peinture, d'un jus et d'un peu de poussière (point trop n'en faut !).
Je le mets de côté pour la fin...avec le milliard de petits détails que je mets de côté depuis le début...



Je me lance maintenant dans le début de la peinture. Je commence par les intrados en les nettoyant avec de l'eau tiède et un peu de produit vaisselle, histoire de dégraisser l'ensemble qui a été bien tripoté depuis le début... je mets du Maskol dans les puits de train et, en attendant que cela sèche, je découpe les verrières. Là-aussi, la mise en place risque d'être délicate. Pour le moment, je me contente de les plonger dans le Klear et d'attendre à l'abri de la poussière que tout ceci sèche. Puis, je reviens à mon intrados.
Il sera gris clair. Dans ce cas (pas pour l'extrados), je préombrerais les lignes de structure juste pour accentuer les contrastes d'une couleur déjà très claire. Je le fais volontairement grossier, toujours pour les contrastes et nuances.



Je passe le gris de base bien dilué (environ 40%) pour atténuer un peu ces structures noircies. Je pulvérise ensuite au centre des panneaux, un gris blanchi et dilué (environ 50%). Comme le contraste ne me paraît pas suffisant, je recommence l'opération avec du blanc très dilué (environ 70%).



Je reviens, enfin, sur l'ensemble avec mon gris de base dilué à 70% (environ...) et passe aléatoirement l'aérographe sur l'intrados afin d'homogénéiser l'ensemble.



Pour finir avec cette étape, je passe du vernis brillant teinté d'encre "Terre de Sienne brulée" (ça, c'est pour Chti'Cumulus !). J'insiste fortement aux endroits où apparaîtront ensuite les traces d'échappement et plus légèrement sur certains panneaux choisis...



Au train où vont les choses, je risque bien de dépasser les 24 heures...
C'est pas grave docteur ?

il a de beau dessous celui la

Beau travail de peinture