POTEZ 631 (Azur)

Bonjour à tous.

Pour conclure ce montage qui restera gravé dans ma mémoire, je vous présente quelques photos en extérieur.
Le déroulement de ce dernier, c'est là:
http://fighters.forumactif.com/vos-montages-avions-helicos-f2/azur-potez-631-1-72e-t11249.htm

La présentation en détail, c'est ici : http://experten60.free.fr/Mod.ailes.histoires/Potez_631.html

L'avion représenté faisait partie de l'Escadrille de chasse de nuit 1/13.



Fin mai, début juin 1940, l'escadrille est basée sur le petit terrain de Moissy Cramayel, ( à quelques centaines de mètres d'où la photo a été prise...)



L'emblème de la chauve-souris est hérité des traditions de l'escadrille de bombardement VB 137, datant de la Grande Guerre.





Les lances bombes ventraux étaient utilisés uniquement pour les bombes éclairantes Michelin.



On distingue facilement les 2 versions du Potez aux motorisations différentes, par la prise d'air du radiateur d'huile: sur le dessous du capot moteur pour le 631, au dessus pour le 630.



L'avion représenté est le n° 162 qui était précédemment affecté à l'escadrille 1/16



Sur instruction donnée le 24/05/40, une bande  blanche a été peinte de part et d'autre de  la cocarde afin de distinguer plus facilement le Potez  du Messerschmitt Bf 110.



Les avions français étaient équipés "d'antennes-sabres": une sur le dos pour l'émission, une autre ventrale pour la réception.



Le Potez était équipé d'une antenne supplémentaire déployée et laissée pendante durant le vol (visible sous la cocarde)



Le message qui va suivre  est une présentation de l'avion. J'ai essayé de faire une synthèse de mes lectures en essayant de me concentrer sur l'ECN 1/13 et la période où celle-ci était basée sur Moissy.
En fait, je me suis un peu laissé entraînée par  mon élan ...

:mrgreen:

Le Potez 630/631.

L'avion est d'importance puisque la série des Potez 63 est l'appareil français le plus produit sur la période de la Campagne de France. Avec plus de 1100 appareils sortis des chaînes toute version confondue, il dépasse ainsi le Morane 406.
Il doit sa naissance à un appel d'offre d'octobre 1934 pour un bimoteur "multiplace léger de défense". Ce dernier doit assurer 3 missions principales: chasse de nuit et escorte en biplace, avion de commandement en triplace.
Cette troisième mission est nécessitée par les faibles performances des premières générations de matériel radio. L'avion est ainsi équipé de plusieurs postes qui permettent la liaison avec le commandement au sol mais aussi pouvoir communiquer et conduire la manoeuvre des monoplaces qu'il accompagne.
Après un an d'étude, le prototype du Potez 630 vole en avril 1936 équipé de moteurs Hispano Suiza en double étoile. La version 631 possède quant à elle des Gnôme et Rhône, ce second prototype prenant son envol en mars 1937.

C'est un avion moderne pour l'époque puisqu'entièrement métallique avec aile cantilever et revêtement travaillant. A cela il faut ajouter une cabine fermée, des moteurs avec compresseurs et hélices à pas variable. Mais surtout, l'avion est conçu dès le départ pour une production en série.
Sa conception modulaire fait que les sous éléments peuvent être construits séparément puis aisément assemblés, tout en étant interchangeables. Ainsi il ne demande que 7500 h de travaille quand il en faut 18 000 pour un MS 406. Ceci explique donc en partie le nombre d'avions produits à une époque où la France doit alors s'équiper de façon accélérée.
Malheureusement les livraisons sont retardées car la production des moteurs, hélices ou armement ne suit pas la cadence de celle des cellules. Si les constructeurs aéronautiques ont été nationalisés depuis 1936, permettant de rationaliser la production, ce n'est pas le cas des équipementiers dont le manque d'investissements réalisés jusqu'alors se traduit par un sous équipement industriel notoire.
Le premier des 82 Potez 630 est livré en mai 1938,et en août de la même année pour le 631 dont plus de 200 seront construits.
La différence entre ces 2 versions concerne le moteur: le premier est équipé d'un Hispano Suiza 14Ab développant 720 ch à 4500 m, le second un Gnôme & Rhône de 660 ch. A cette altitude la vitesse du Potez 630 est de 460 km/h contre 442 km/h pour le 631. En revanche ce dernier grimpe plus vite mais surtout possède un moteur beaucoup plus fiable. En fait, suite à de graves pannes moteurs, les Potez 630 seront retirés progressivement des premières lignes dès l'entrée en guerre.

Il est tentant de faire un comparatif avec le Messerschmitt 110 qui est un véritable chasseur lourd à contrario du Potez conçu comme chasseur léger. Cette différence se traduit par la puissance des moteurs de l'avion allemand, dépassant les 1000 ch dans sa version 110 C. La conséquence est une vitesse de pointe supérieur de près de 100 km/h en faveur du Messerschmitt. Cela n'est pas aussi évident si l'on effectue un comparatif avec les versions A ou B du 110 qui sont plus contemporaines du Potez. En fait nous avons là une illustration des principales défaillances des avions français: la faiblesse de la motorisation et une entrée en service en retard d'une année: les Potez 671 étaient en cours d'assemblage lorsque l'usine de Méaulte fut envahie, les performances de ce dernier étant pratiquement équivalentes au Messerschmitt...
A cela s'ajoute la faiblesse de l'armement, prévue avec 2 canons de 20 mm + 1 mitrailleuse de 7,5 en défense. La pénurie en canon Hispano fait qu'une mitrailleuse de 7,5 mm remplace 1 des canons. Cette situation va se rétablir au fur et à mesure et il est même prévue de rajouter 1 paire de mitrailleuses de 7,5 mm sous chaque aile, courant 1940.
L'avion a des qualités à ne pas occulter néanmoins: il est solide et exceptionnellement manoeuvrable pour un bi-moteur avec des qualités acrobatiques pratiquement équivalentes à un monomoteur., ce qui est en revanche le point faible du Bf 110.

A cette série de chasseur, il faudrait ajouter les versions bombardement léger: Potez 633, ou reconnaissance: Potez 637 mais surtout 63.11 (plus de 700 exemplaires construits); mais il s'agit là d'une autre histoire...

En service avec l'ECN 1/13.

Pour les raisons déjà évoquées, les livraisons sont plutôt lentes sur le dernier trimestre 1938, mais elles s'accélèrent grandement au printemps 1939. Elles se font à la fois dans les escadres de chasse de nuit ainsi que dans celles de jour. De plus, les Potez 630 sont remplacés au fur et à mesure par les 631.
Chaque groupe de chasse possède donc sa section multiplace de commandement , composée d'environ 3 avions. Les performances supérieures des postes radio de seconde génération rendirent rapidement obsolète le concept de l'avion de commandement. A l'entrée en guerre plusieurs de ces appareils sont prélevés des escadres pour former l'Escadrille Multiplace de Jour 1/16 dite "de guet". Celle ci est chargée de surveiller l'espace aérien à l'approche de Paris. Il est prévu en février 1940 d' équiper ses Potez d'un armement "renforcé" de 4 mitrailleuses sous les ailes. C'est aussi à cette date que l'on décide la suppression des sections de commandement.
Le GC II/8 est quand à lui équipé entièrement de Potez 631 depuis 06/1939, il est chargé des missions de "coopération maritime". Ces avions seront reversés début 1940 à la F1C de l'Aéronautique Navale.
Enfin, les deux groupes de chasse de nuit basés à Etampes et Reims, ont leur dotation complète au printemps 1939.

C'est la chasse de nuit qui sera le plus grand utilisateur de l'appareil . Nous allons voir maintenant dans quelle condition en nous intéressant plus particulièrement à l'Escadrille 1/13, puisque c'est un de ses avions que j'ai représenté en maquette.
A la déclaration de guerre, les 4 escadrilles des 2 groupes de chasse de nuit deviennent autonomes. Elles gagnent leurs terrains de campagne dans l'Est parisien qu'elles sont chargées de protéger. A cela s'ajoute une cinquième escadrille, en charge de la protection de Lyon.

La 1/13 est quand à elle basée à Meaux -Villenoy avec 9 avions en ligne. Malgré un bon niveau d'entraînement des équipages, la "Drôle de guerre" montre rapidement les limites d'une organisation où tout reste à inventer. Le procédé est basé sur un système de guet et d'écoute qui transmet l'alerte à des batteries de projecteurs, qui sont elles chargées d'assurer le guidage des avions. Cependant, les guetteurs n'ont pas reçu de formation spécifique, les transmissions tardent à donner les alertes, il manque du matériel d'écoute et des projecteurs, qui sont eux du modèle 1918 ...Bref, les avions ne seront jamais dans des conditions favorables d'interception quand il ne s'agira pas de fausse alerte. Il faut néanmoins noter que l'activité nocturne de la Luftwaffe reste assez marginale.
Le quotidien de ces vols est à l'image de la première missions de guerre réalisée le 06/09/39 par l'équipage du Cap, Treillard (chef d'escadrille) et le S/C Séghi: décolage à 1h50 dans le brouillard et le black- out total, un vol de 40 mn jusqu'à la fin de l'alerte.
Les vols sont effectués par tous les temps et s'ajoute bientôt des entraînements à la chasse de jour. Les équipages découvrent alors les qualités de maniabilité de l'avion lors des exercices de voltige. Mais déjà des nominations diminuent à 6 pilotes un effectif déjà faible pour assurer l'ensemble des missions.
Début 1940, l'équipement en projecteur "Sperry" n'apporte pas de solution: trop puissants, ils éblouissent les pilotes ! Au cours du premier trimestre l'effectif se renforce quelque peu malgré la perte d'un pilote sur accident. L'entraînement se poursuit avec des détachements sur la base de Melun Villaroche et des exercices de tirs sur manche à Mourmelon, la 1/13 obtient alors les meilleurs résultats de toutes les escadrilles. Nous sommes fin mars et des exercices à la navigation PSV en patrouille et dans les nuages sont réalisés. Puisqu'il manque des pilotes à l'escadrille, on donne mêmes des leçons de pilotage aux mitrailleurs et radio-navigants !
A partir du 10/05, jour de l'offensive allemande et après avoir réalisé 33 sorties de nuit, l'ECN 1/13 va être dorénavant engagée exclusivement de jour...
Si les Potez de la F1C et de ECMJ 1/16 connaissent déjà des engagements, ce n'est pas le cas de la chasse de nuit qui ne réalise jusqu'au 16/05 que des patrouilles de couverture.
Le baptême du feu c'est pour le 17/05 mais dans une mission d'attaque au sol afin d'enrayer l'avance allemande !!! La plupart des Potez n'ont pas reçu l'armement renforcé, et le lance bombe ne sert que pour les éclairantes Michelin. De toute façon, en dehors du Curtiss H 75, aucun chasseur français ne dispose de dispositifs de largage.
18 avions décollent dont 6 fournis par l'ECN 1/13. Après avoir été "chatouillés" par la DCA française, la Flak va se charger d'éclaircir les rangs. L'attaque met une belle panique dans les colonnes allemandes mais au prix de 6 avions descendus. Si la 1/13 ne compte qu'un pilote blessé devant se poser en urgence, les autres escadrilles comptent 6 morts. Les avions restants sont transformés en passoires.
Le lendemain 18/05, l'escadrille va enregistrer sa première victoire: en coopération avec le s/s Lt Roger Sauvage de l'ECMJ 1/16, une patrouille de trois avions menée par le Cap Treillard force un Heinkel He 111 à l'atterrissage. Comme dans les plus grandes heures de la Grande Guerre, le Cap Treillard se pose à proximité pour tenir en respect l'équipage ennemi jusqu'à l'arrivée de la troupe et pour prélever ensuite quelques trophées.
Les engagements sont maintenant quotidiens et sur les 3 jours qui vont suivre, la 1/13 engrange ses 5 victoires dont 2 probables. Cette période confirme les limites du Potez en terme de vitesse, seuls des bombardiers sont abattus. Surtout, l'avion doit évoluer dans un environnement hostile à plus d'un titre puisqu'il est la cible de la Flak, de la chasse et des mitrailleurs allemands auquel s'ajoute la DCA et la chasse alliée. La ressemblance avec le Bf 110 amène son lot de méprises et les victimes commencent à peser. La disparition du 1er Maitre Dupont de la F1C en est un exemple, le récit est visible sur la page suivante:
http://www.memorial-genweb.org/html/documents/JEAN_DUPONT.pdf

Ou encore le 21/05: un Potez subit 4 passes successives d'un D520, sans bronché, mais à la cinquième, pensant avoir à faire à un Allemand, le mitrailleur arrière ouvre le feu et descend le chasseur français . Il s'agissait en fait du fils du Gal d'Harcourt qui est retrouvé mort. Finalement instruction est donné le 24/05 pour un agrandissement des cocardes et peinture d'une bande d'identification blanche sur le fuselage.
Le 25/05 le terrain de Meaux est la proie d'un bombardement qui occasionne des victimes au sein de l'ECN1/13. De plus, le lieu commence à être encombré. La 1/13 déménage en faisant étape le 26 à Melun Villaroche pour se retrouver le 28/05 à proximité, sur le terrain annexe de Moissy Cramayel. Elle y retrouve l''ECMJ 1/16,arrivée la veille .

Les frères ennemis:

L'ECN 1/13 à Moissy Cramayel

A la lecture des différentes revues consacrées au sujet, cette période est la moins traitée, certainement du fait qu'il n'y a eu aucune victoire enregistrée. C'est pourtant dans cette phase que les hommes ont du faire preuve d'abnégation et du plus grand courage. Elle est resté dans les mémoires comme étant particulièrement pénible.
D'abord le manque de personnel commence à se faire sentir. Malgré les demandes incessantes, toujours pas de renfort. L'escadrille reçoit enfin des avions avec armement renforcé mais il faut les convoyer au Bourget et effectuer l'échange. Seuls 3 avions semblent avoir été réceptionnés ainsi. En même temps les pilotes doivent assurer les patrouilles de couverture et surtout une nouvelle mission particulièrement dangereuse: le guet au bombardement.
Afin de palier aux déficiences des services d'écoutes terrestres, les Potez sont envoyés seuls sur la ligne de front afin de prévenir par radio de l'arrivée des formations ennemies. Comme ces dernières sont bien entendues précédées de leur escorte, ils se retrouvent seuls assaillis par un essaim de chasseurs allemands. Dans ce cas, il n'y a plus qu'une seule solution: le "Sauve qui peut" !!. Les pertes deviennent alors plus nombreuses.

Déjà le 30/05, l'équipage Post/Boutillon/Dobsik est attaqué par un Bf 109 mais s'échappe en vol rasant.
Le 02/06, c'est la DCA amie qui tire sur l'équipage Post/Boutillon/Giloux. L'avion est atteint dans les plans, échappe à une patrouille de 8 Bf 109 qui passe sans le voir, mais rentre à bon port. Le sergent chef Post, pilote, est néanmoins blessé.
En revanche, le 03/06, l'ECN 1/13 va enregistrer ses premiers et seuls tués en combat aérien. La Luftwaffe déclenche l'opération "Paula" visant les aérodromes de la région parisienne. En mission de guet, le S/S Lt Biger (pilote), l'Adj Chef Gobert (mitrailleur) et le Sergent Dufour (Radio) sont descendus en flamme, assaillis par 6 Bf 109. Dans les mêmes conditions, l'équipage Boursain/Jobard/Dobsik parvient lui, à échapper en "radada" à une poursuite de 5 Bf 109.
Un troisième équipage ( Merle/Sannier/Pelletier) est tout d'abord tiré par la DCA ami, puis par les troupes au sol près de la Ferté s/s Jouarre. S'ensuit une rencontre avec 7 Bf 109 dont il échappe en s'enfuyant dans les nuages. Il en ressort pour se retrouver face à un Bloch 152 qui ouvre le feu !
Par miracle l'avion rentre à sa base. A son retour, le s/s Lt Merle indiquera que c'est encore les Messerschmitt qui lui ont semblé les moins agressifs !!
Le 04/06, des mesures sont prises pour protéger le terrain en cas d'attaque de parachutistes. Les équipages demeurent donc près des avions de 3h30 à 21h00.
Le 05/06, la mutation du capitaine Pelleray ne laisse plus que 4 pilotes à l'escadrille: le cap Treillard, les s/s Lt Boursain et Merle et le Sgt Chef Post. C'est aussi la reprise des missions de couverture mais cette fois en collaboration avec d'autres escadrilles. Maintenant, les formations en patrouilles doubles ou triples permettraient de tenir en respect la chasse allemande. Pourtant, jusqu'au 10/06, l'ennemie se dérobe. La pénurie de pilote, alliée à la cadence infernale des missions qui s'enchaînent, commencent à épuiser sérieusement hommes et matériels.
C'est presque un soulagement quand le 11/06, un repli est ordonné sur le terrain de Saumeray (Eure et Loir). Les pilotes restants sont obligés de faire la navette en voiture pour récupérer tous leurs avions. Les reculs successifs en Vendée puis en Charente Maritime occasionnent des problèmes de logistique. Le manque de ravitaillement en essence empêche la réalisation des missions de jour. Le 17/06, ordre est données aux unités sur Potez de rejoindre le terrain des Milles près d'Aix en Provence. Le renfort d'un pilote de réserve, le sergent Favard, permet de rapatrier 5 avions mais trois seront détruits au sol. Les conditions météos défavorables empêchent la réalisation des opérations demandées. Contrairement à nombres d'unités, celles sur Potez restent en France et s'installent le 20/06 sur le terrain de Nimes Garons. L'ECN 1/13 y retrouve son échelon roulant qui a traversé la France tant bien que mal. La boucle est bouclée le 23/06, avec une ultime mission d'attaque au sol, réalisée dans des conditions atmosphériques défavorables par 7 Potez. Un seul avion de l'escadrille 1/13 parvient à s'extirper de la boue du terrain.
L'entrée en vigueur de l'Armistice met un terme à cette "aventure".

Certes, le palmarès de l'ECN 1/13 peut paraître marginal avec 3 victoires homologuées + 2 probables, sachant qu'il a été réalisé sur 4 jours. C'est d'ailleurs le meilleur palmarès de la chasse de nuit.
La F1C de l'aéronavale avec 12 victoires confirmées a quand elle été engagée plus tôt et au plus proche des combats.
Ce n'est pas tant un problème de matériel que d'une organisation défaillante de l'AA, des conditions dans lesquels les missions ont été réalisées et d'un manque de personnel pilote. Malgré les demandes continuelles du chef d'unité, c'est bien 9 pilotes qui manquaient à la 1/13 au plus fort des opérations.

Le terrain de Moissy

Je ne peux pas m'empêcher de conclure sur ce qui m'a motivé dans le montage de ce kit. Depuis que j'ai su qu'un terrain situé sur ma ville avait abrité une escadrille de chasseur, je me suis toujours posé la question sur sa situation. Après une visite aux archives de la Défense, qu'elle ne fut pas ma surprise de découvrir que l'endroit était à proximité de ma maison, à quelques centaines de mètres. Le logement que j'occupais auparavant étant même situé sur le terrain lui même.

Les photos montrent l'état actuel de l'endroit qui a été récemment modifié par des levées de terre isolant la Francilienne.
La végétation de l'époque devait être proche de ce que l'on connaît maintenant et ne laissait donc que peu de possibilité de camouflage. Les 2 escadrilles présentes ne devait pas représenter plus d'une quinzaine d'avions. Cela était bien suffisant pour ce petit terrain.
La terre est plutôt argileuse et la situation sur une légère butte devait diminuer quelque peu l'humidité du lieu en cas de pluie. Pour le reste, c'est une affaire d'imagination.

Le terrain était situé à l'est de la ferme de Chanteloup visible sur cette photo dont la vision est orientée NE.



La bordure sud du terrain occupée maintenant par un lotissement:


A cette époque, le bourg de Moissy se limitait à une avenue entourée de maison et de grandes fermes alentours.
L'hébergement chez l'habitant est la règle, la troupe est cantonnée à la ferme de Lugny située à moins d'1 km. Il reste certainement d'autres choses à apprendre mais les délibérations du conseil communale couvrant la période 1930 à 1945 ont disparu des archives...

Superbe montage! Je ne pense pas que nous reverrons un Potez de ce niveau avant longtemps.

Le rappel historique est également une très agréable idée.

Bravos

Superbe montage comme dit Shime le rappel historique est une tres bonne idèe ,encore bravo pour ton potez


A+fredo

Bravo pour cet article digne des meilleurs articles des journaux dits "spécialisés".
Quant aux photos, l'AFP ou Reuters ne font pas mieux!

Très agréable moment de lecture et de modélisme.

Merci et bravo à toi!

@+

Thanh Thuy.

Tout d'abord le montage une merveille

Et puis, lier ca a l'histoire de l'unite ammene une autre dimension a nos bouts de plastique. C'est une tres bonne idee. Merci.

bien que ce soit pas mon échelle de prédilection,force est d'admettre que cette maquette est une trés belle réalisation,c'est propre et net,j'aime beaucoup.bravo

belle maquette , avec un historique de qualité
d'un passionné qui a sut rendre sont montage passionnant

Bon ben R.A.S!!!

Maquette, photos, historique..... Y'a pas, c'est le top. Bravo! Et j'ai hâte de voir la suite avec le spit

Salut Michel,

Eh ben, ça c'est de la maquette !

Et tout ça au 1/72...

Un grand bravo, c'est magnifique !

Pour en ajouter une couche, l'article historique est une très bonne idée, de plus il est sacrément documenté ! Du tout bon !

@+

Richard

Un seul mot, BRAVO

Que dire de plus, sinon un superbe montage (j'ai cru au départ qu'il s'agissait du kit au 48ème, pour dire !!!) et une peinture d'une grande finesse avec juste ce qu'il faut de vieillissement.

Le tout agrémenté d'une presentation de l'avion et un historique de son utilisation avec en prime un petit reportage sur ce qu'est devenu le terrain, du grand art, encore merci.

Flab

oulala

il va rester dans la mémoire de beaucoup de monde celui là !

je pense que là on atteint la quintescence de ce qu'il possible de réaliser au 72 eme !

Merci pour ce topic très instructif.

salut

ouhaaaaaaaa alors la on n'est gâté superbe maquette

les prises de vue des photos la mette encore plus en valeur

et tous les infos qui vont avec.

un grand bravo

que dire de plus que ce qui a étè dit precedement...
La Leçon bon ben j'vais aux escargots,au tricot ah non dehors !!!!

en tous cas BRAVO
@+
Thierrry

Bravo Wipeout, ton Potez est superbe! Tu prévois de faire également les 630, 633, 637 et 63.11?

SUPERBE MONTAGE, SUPERBE ARTICLE
Vraiment impec !!!
Merci à toi !!!

Salut wipe out,

superbe finesse de montage et de peinture pour une maquette difficile à monter. Et au 72 en plus !

Félicitations !

a +

Manu.

Bonsoir à tous.

Je suis très heureux mais aussi très fier que cette présentation vous fasse plaisir.
Les photos sont faites en m'inspirant tant bien que mal des superbes images que nous présentent régulièrement Jean Barby ou Morane, pour ne citer qu'eux.

La maquette n'est pas facile, certes, mais elle est belle et bien faisable même pour un amateur. Il faut juste y consacrer le temps nécessaire.
En tous cas c'est bien une première pour moi d'apporter autant d'amélioration sur un kit et c'est assez formateur, même si j'ai toujours essayé d'utiliser les techniques les plus simples.

Comme quoi, même avec un "short run", on arrive à obtenir une finition digne d'un kit d'une grande marque comme Tamyia par exemple.

Maintenant de là à dire que cela ressemble à du 1/48...J'en suis pas si sûr mais c'est en tout cas ce que j'essaye d'obtenir.

Concernant la présentation, je dois vous dire que là aussi je n'avais jamais autant poussé la recherche. Afin obtenir quelques infos supplémentaires, je suis même allé jusqu'aux archives de la Défense. C'était une première pour moi, tout aussi passionnante.
Tenir entre ses mains le journal de marche, manuscrit, de l'escadrille, ne se fait pas sans émotion.

Sinon CAO, j'ai bien le 63-11 dans mes tablettes, mais pas pour tout suite quand même ...

Wipe, il est gonflé à bloc maintenant !

C'est vraiment magnifique et en plus avec des photos qui rendent ton travail encore plus superbe !

Chapeau bas ! C'est plus qu'agréable à regarder !

Merci pour l'histoire, c'est toujours très passionnant à lire !

Superbe !
Magnifique !

en un mot, MAGNIFIQUE

j'ai suivi avec interet ton montage et quel leçon!!! rien a dire du travail de maitre chapeau

je te copierais quand je commencerais a la faire (car j'ai la maquette en attente mais pas les outils adequat pour l'instant) mais je ferais une déco différente donc si tu le veu bien je te demanderais par moment des petits conseils mais je pense qu'il y en aura peu car ton "pas a pas" est excélent

conclusion: époustouflant!!!!!!!!

Bravo Wipeout, très belle maquette , la patine est très bien dosée du grand art.

trés sympa le montage, si j'avais connu le forum plus tôt......

à plus