[AIrfix] Fiat G-50 Freccia 1/72 (VINTAGE) (fg50)

bon ya des trappes je suis revenues voir les premieres photos

Ca repart très fort avec un superbe travail !!! Ca me donne envie de ressortir mes maquettes mais c'est pas trop le moment...

Merci, les gars...
Philippe

Tres impressionnant, comme toujours !

clubalpha a écrit:Tres impressionnant, comme toujours !

+ 10000

Belle leçon de scratch !!

Magnifique ton PIT....BRAVO Philippe !

A+ Pierre.

bouleversifiant!!



je l'ai en stock et je sais ce que c'est .....

Ici un plan......si jamais...



A+ Pierre.

Merci, Pierre-Christian, ce sera intéressant de comparer avec ceux que j'ai déjà.
Bon, je suis assez ennuyé, ma ligne internet par laquelle je passais mes photos, est morte cette semaine. tant qu'elle n'est pas réparée, je resterai "muet", ce qui ne sera pas plus mal vu que je suis trop bavard...
Je bavarderai sur le post des autres...
A bientôt, avec pleins de photos et de grandes avancées car je n'arrête pas le Fiat, ni le Focke Wulf pour autant !!
Philippe

Superbe! quelle finesse, comme d'habitude d'ailleurs

Je suis juste étonné par l'angle du dossier du siège. On dirait une chaise longue.
Ca se comprend sur un F16, mais sur un chasseur conçu dans les années 30?

Adrien

Oui, oui, je sais, depuis j'ai redressé l'assiette de celui-ci...
En même temps, "farniente", c'est pas italien ?
Philippe

Comme je l'ai déjà dit, mon ordi principal, entendez l'ordi par lequel je passe les photos, est en rade d'internet. Ceci me permet de vous présenter un petit historique issue de deux ou trois recherches.

Le Fiat G-50 freccia (flèche) fut le premier monoplan de la firme qui s’était déjà fait connaître par ses biplans CR-32 et CR-42. Il fit son premier vol en 1937 suivant une spécification de 1936 et fut commandé en même temps que le Macchi MC200 et le Reggianne RE2000. Cette « dispersite » de la production montre déjà des signes de la désorganisation industrielle de l’Italie mussolinienne (voir à ce propos l’excellent Hors série du Fana de l’aviation consacré à l’aviation italienne).
La commande initiale portait sur 245 appareils mais au bout du quarante cinquième, les pilotes italiens, peu habitués aux cockpits fermés, réclamèrent cette modification.
En 1938, le chasseur participa à la guerre civile espagnole dans le détachement italien de la légion Condor. En 1939, 97 appareils équipaient les escadrilles de la Regia Aeronautica (ce qui démontre également en partie les faibles capacités de production de l’industrie italienne). Ils participèrent à la Campagne de France dans le sud de la France et même à la Bataille d’Angleterre durant quelques semaines où ils ne se révélèrent pas très efficace, notamment en raison de leur faible autonomie et de leur armement trop faible.
Néanmoins, sa production fut poursuivie afin d’équiper les formations italiennes d’Erythrée opposées aux Hurricane anglais, d’appareils récents. Certains furent aussi envoyés en Russie en 1941.
L’exportation du Fiat ne concerna que 35 exemplaires à destination de la Finlande et de quelques exemplaires capturés par les allemands et fourni à la force aérienne Croate.
L’avion, dessiné par Guiseppe Gabrielli, en majorité métallique était gréé d’un moteur Fiat A-74 de 840 ch nettement insuffisant pour l’époque. D’un pilotage agréable, il n’était armé que de deux pétoires de 12,7mm. Le Fiat G-50bis se caractérisait par une sensible augmentation du rayon d’action par l’adjonction d’un réservoir interne. Cela entraîna une modification de la dérive. L’arrivée des successeurs Fiat G-55 Centauro et Macchi MC202 Folgore sur le front relégua les vieux G-50 à la défense des secteurs arrière.
Il y eut bien quelques essais d’améliorations qui n’aboutirent pas, de même qu’une variante pour les deux porte-avions italiens Sparviero et Aquila qui ne virent pas le jour. Au printemps 1942, 778 Fiat G-50 avaient été construits. Le dernier vola en 1947.
Bonne soirée.
Philippe

Il n'y a pas eu de Fiat G-50 en Erythrée ni en Russie.
- En Erythrée les italiens ont utilisé des Fiar CR32 et CR42, En Russie des macchi 200 et 202.
Les Fiat G-50 furent aussi employés dans la guerre contre la Grèce ou ils combatirent les gladiators anglais. Quand les Hurricanes arrivèrent, le fiat ne faisait plus le poids et les Italiens durent faire venir des Macchis 200 pour contrer les Hurricanes. Les Fiat combatirent ensuite en Lybie ou ils furent peu à peu reconvertis dans les missions d'assault, puis ils finirent leur carrière en Tunisie et en Sicile.

Yves

Salut Philippe!
Encore une fois je découvre ton montage
sur le tard et j'en suis décolé.Ayant peut
d'intérêt pour le 72 et que venir fouiner
par ici n'est pas une habitude mais je réalise que je risque
de manquer de véritable chef d'oeuvre.Je
compte bien remédier a la situation et venir
vous visitez vous les soixandoyens.Pour ton
montage tu me force a resortir mon Larousse
pour dénicher de nouveaux qualificatif.
Superbe travail et a bientôt.
A+
Sylvain

Bonjour,
vu la qualité du montage, le climat breton semble te réussir, et peut-être à bientôt vers Montparnasse.

yves a écrit:Il n'y a pas eu de Fiat G-50 en Erythrée ni en Russie.
- En Erythrée les italiens ont utilisé des Fiar CR32 et CR42, En Russie des macchi 200 et 202.
Les Fiat G-50 furent aussi employés dans la guerre contre la Grèce ou ils combatirent les gladiators anglais. Quand les Hurricanes arrivèrent, le fiat ne faisait plus le poids et les Italiens durent faire venir des Macchis 200 pour contrer les Hurricanes. Les Fiat combatirent ensuite en Lybie ou ils furent peu à peu reconvertis dans les missions d'assault, puis ils finirent leur carrière en Tunisie et en Sicile.

Yves

Merci pour la précision et le correctif, Yves.
Philippe

Bizz Bizz a écrit:Salut Philippe!
Encore une fois je découvre ton montage
sur le tard et j'en suis décolé.Ayant peut
d'intérêt pour le 72 et que venir fouiner
par ici n'est pas une habitude mais je réalise que je risque
de manquer de véritable chef d'oeuvre.Je
compte bien remédier a la situation et venir
vous visitez vous les soixandoyens.Pour ton
montage tu me force a resortir mon Larousse
pour dénicher de nouveaux qualificatif.
Superbe travail et a bientôt.
A+
Sylvain

Merci Sylvain, tu sais bien que tu seras toujours le bienvenu ici.
Philippe

JLT-93 a écrit:Bonjour,
vu la qualité du montage, le climat breton semble te réussir, et peut-être à bientôt vers Montparnasse.

Merci à tous pour vos commentaires élogieux !!
JLT-93, pourquoi pas mais à moins de me balader avec un carton marqué Dakota 95 (ce qui ne serait pas choquant en soi), cela risque d'être quand même difficile...sait-on jamais...
Philippe

Bon, ayant partiellement résolu mais soucis de serveur, voici la suite. J’ai poursuivi le montage du cockpit avec différents éléments, notamment la petite roue du compensateur sur le côté gauche du pilote, à moins qu’il ne s’agisse de la remontée de train (ce qui ne serait pas étonnant vue la date de construction).





Suivant les conseils de Mr Jean B., un maquettiste qui officie régulièrement dans une de nos revues préférées, le cockpit sera verde anticorrozione, ce que j’ai traduit par un vert très clair, voire pomme mais sans le côté flashy. Je mélange du vert intérieur US avec du blanc pour l’éclaircir sérieusement. J’ajoute une ou deux pointes de jaunes pour la monnaie. La teinte me convenant, j’applique au pinceau, une fois n’étant pas coutume…



Un jus très foncé est appliqué entre les lisses et les cadres qu’ensuite je dilue sur pièce afin d’envoyer le fameux jus dans les coins et recoins. On laisse sécher puis on repasse sur les cadres et lisses, la teintes de base avec encore plus de clarté, pour les nuances et les contrastes, c'est-à-dire plus de blanc et une ou deux pointes de jaune supplémentaire.
C’est bien crapouiloux mais j’aime bien. Ce que j’aime moins c’est les salissures faites avec le petit morc
eau d’éponge avec le vert intérieur, pour le coup trop foncé. Sur les photos, le contraste est bien plus frappant que dans la réalité. Vu l’étroitesse de l’ouverture du cockpit, même avec les portières ouvertes, cela ne se verra pas trop, voire pas du tout…Je décide donc de laisser tel quel, d’autant que si le contraste est trop marqué sur le fuselage droit, sur le plancher, par contre, cela passe beaucoup mieux…













J’en profite pour fabriquer les bretelles de maintien, les ceintures, quoi !!
Comme à l’habitude, elles sont faites en alu autocollant, les sangles, elles, sont en fil de téléphone, enroulé autour d’un axe d’étiré puis coupé dans la longueur et mis en forme ensuite comme on peut.



Pour mémoire au 72ème, ces boucles ne font guère plus d’un millimètre…
Bref, il y en a quatre, deux sur les côté et deux autres dans le dos. Elles seront peintes en marron assez clair.
Le siège et quelques autres détails sont peints en alu, affadi à l’aide d’un jus très dilué de noir. Puisque l’alu est de sorti, j’en profite pour effectuer quelques éraillures à droite, à gauche…Avec du blanc, je brosse à sec les parties que j’ai peintes en noir, c'est-à-dire les boîtiers divers qui traînent. Il reste encore à mettre des pigments poussiéreux sur le plancher, un coup de vernis mat pour fixer tout ça et je pourrai songer à fermer le fuselage.







Le tableau de bord est intégralement réalisé en carte plastique. Ses formes tourmentées ne sont pas évidentes mais elles ne sont pas impossibles non plus...







Les cadrans, je les réalise en alu autocollant. J'essayais et puis j'ai trouvé le résultat sympa... Bref, l'autocollant est mis en forme et percé à l'emporte-pièce. Le tout est peint en noir et j'essayerai d'y mettre des décals cadrans



Je passe un peu aux ailes. Je désépaissi les cloisons des logements du train d’atterrissage et quand je dis « désépaissir », je ne rigole pas. Airfix, c’est du solide !!







Je cloisonne les dits logements. Je suis dans la découpe, alors découpons…
Les volets et les ailerons sont découpés. Ne soyons pas en reste et découpons également les ailerons des plans fixes, à l’arrière, quoi… Sur ces ailerons, je colle solidement une tige de carte plastique et, une fois bien sec, je la ponce pour reproduire l’arrondi.
Quand à la partie fixe, je passe une lime « queue de rat » pour former la partie femelle dans laquelle viendra se placer amoureusement la partie mobile.





Le capot moteur est aussi copieusement retravaillé, les parois sont amincies et les emplacements des volets sont otés, tant ils sont inexistants...







L'hélice est poncée jusqu'à ce que j'obtienne quelque chose qui plaît mieux. Bon, à savoir si elle correspond exactement à la réalité, c'est une autre histoire. Pour le moment, je la trouve jolie ; je ne dis pas que je ne la retoucherai pas...



Voilà une bonne chose de faite, n’est-ce-pas ?
Philippe.

Toujours aussi passionnants ces montages .. une petite œuvre d'art à chaque nouvelle pièce. J'ai monté dans ma prime jeunesse ce G50 et j'en ai quelques souvenirs .. effectivement, "désépaissir" est un doux euphémisme.

Le contraste est effectivement fort avec ce jus très foncé mais vu la petitesse des ouvertures je crois que c'est aussi bien.

Pour le reste , ma foi, comme d'habitude, on lit , on note, on apprend, en espérant en retenir un minimum..

tiens en plus ça me fait penser qu'il faut que je me commande ce bouquin, la, juste en dessous, avec le sunderland ..

bonne suite !

j'ai vue que dans les environs de la 10eme photos ta avait une lecture saine , qui en met plein les mirettes haaaaa!!! st Andrea

belle evolution , tres belle peinture de l'interieur

a oui!! il faut que je te fasse voir le démarrage de mon p 40 airfix qui ressemble avec le découpage que je lui est déja prodigué a ton fiat

tes cockpits sont toujours aussi fins! une merveille de détaillage!

J'adore

Adrien

je pense qu'il va être joli aussi celui-là...

ah ouai ! ça calme !! magnifique comme dab !!

Ca avance bien Philippe, BRAVO !

A+ Pierre.