[Monogram] 1/48 - Lockheed F5B Lightning (VINTAGE) (lp38)

Bonjour à tous !

Zut, j’ai raté le podium des ouvertures de post alors que j’avais tout préparé pour être prêt le 15…mais avant 22h  

« Souriez, vous êtes photographiés ! ». Un concours qui nous ramène aux sources de l’aviation militaire. Car, avant que les chasseurs et les bombardiers ne viennent truster les faveurs des forces armées mondiales, le premier usage de l’avion militaire fut la reconnaissance.

Jusqu’à ce que les satellites viennent révolutionner la reconnaissance militaire, l’avion était le seul moyen d’aller voir derrière le front ce que préparait l’ennemi, et de pouvoir rapidement avoir une vision large des mouvements de troupes sur le front.

On se souvient que la première bataille de la Marne de septembre 1914, qui évita à la France une réédition de la guerre de 1870, eu comme origine les renseignements aériens sur les mouvements de l’armée allemande.

Et on se souvient moins que les reconnaissances aériennes avaient données à l’Etat-major français des informations laissant fortement présager que les panzers allemands s’apprêtaient à traverser les Ardennes au printemps 1940. Ce dont cet Etat-major omniscient ne fit rien puisque tout le monde savait – sauf les allemands - que les Ardennes sont un obstacle infranchissable pour des blindés.
Ce n’est pas le tout d’avoir des informations, encore faut-il les analyser et les comprendre…

Mais revenons à nos moutons, à savoir les avions de reconnaissance. Au départ, ce sont le plus souvent des développements spécifiques destinés à ce seul usage, le plus souvent multiplaces.

Au début de la seconde guerre mondiale, on trouve encore quelques d’appareils spécialement destinés à la reconnaissance. Le problème, c’est que la plupart de ces engins conservent les mêmes défauts que leurs prédécesseurs du début du XXème siècle, à savoir des performances en faisant des proies faciles pour les chasseurs. Sans compter que l’observation visuelle reste privilégiée, ce qui, même pour des avions relativement performants, augmente les risques d’être victime de la DCA.

Au niveau maritime, les avions d’observation de la fin des années 30 sont les plus souvent conçus pour un usage mixte repérage/attaque. C’est le cas des PBY ou SBD (respectivement, Patrol Bomber et Scout Bomber), des Sunderland anglais ou du Fw200 Condor allemand. Dans les grands espaces maritimes, on craint moins l'interception.

Avec les progrès techniques, il apparait vite qu’on peut désormais monter des appareils photos ou des caméras sur des monoplaces et qu’on peut photographier de très haut (+/- 9 000 m dans certains cas) avec d’excellents résultats. Il devient donc possible d’utiliser des chasseurs dernier cri pour en faire des avions de reconnaissance photographique. Car un chasseur isolé volant à 9 000 m n’est pas la cible la plus facile du monde à intercepter. Mais les chasseurs ont le défaut d’avoir une autonomie limitée, ce qui ne permet pas d’optimiser les missions de reconnaissance.

L’obligation d’escorter les bombardiers stratégiques va offrir aux américains des solutions à ce problème.

Avec l’apparition des P38 puis des P51, les chasseurs peuvent désormais assurer des missions longue distance. Les américains vont donc très rapidement adapter ces modèles à la reconnaissance photographique, ce qui donnera les F4 et F5 sur la base du P38 et le F6 sur la base du P51.

Notons que le F6 présentera aussi l’avantage de conserver son armement. Ce qui n’est pas négligeable en cas de mauvaise rencontre, car on demande aux pilotes de reconnaissance d’aller se promener par beau temps au-dessus de cibles souvent fortement défendues en plein cœur du territoire ennemi avec, le plus souvent, comme seule arme leur Colt 45 réglementaire.

Avec ses 2 moteurs Alisson V-1710 turbocompressés de 1 500 cv (à la fin de sa carrière, il fut le premier moteur US à dépasser les 1 000 cv) et sa – relative - finesse aérodynamique, le P38 est, à sa sortie opérationnelle en 1942, ce qui se fait de plus rapide sur le marché des chasseurs. Et, contrairement au Bf110 ou même au Mosquito, ce n’est pas un fer à repasser en combat tournoyant.

Le P38 est tellement rapide qu’il permettra, à l’insu de quelques pilotes d’essais dont les héritiers goûtèrent peu le caractère exploratoire des essais de piqué, de faire progresser la connaissance des problèmes de compressibilité à l’approche des vitesses soniques.

Je ne vous ferais pas ici un résumé des caractéristiques et de la carrière du P38, ce n’est pas le sujet…et la littérature sur cet avion mythique est abondante.

Pour ce concours, mon choix s’est porté sur le F5B, c’est-à-dire un P38J-10-LO modifié par suppression de l’armement et greffe d’un nez spécifique abritant une batterie d’appareils photos avec différentes focales, dont la configuration peut être modifiée en fonction des objectifs de la mission (j’y reviendrais).


Au total, plus de 2 000 F4/F5 seront produits (dont 200 en version F5B) et ils seront utilisés sur tous les théâtres d’opérations. Allégé de l’impressionnant armement du P38, le F4/5 conserve toutes les qualités de vol du chasseur, ce qui en fait une proie très difficile à intercepter. Et il a des performances remarquables en matière photographique.

Il n’en est pas pour autant impossible de se faire tuer au commandes d’un F5 comme le prouvera la disparition d’Antoine de St Exupéry non loin de Marseille, vraisemblablement victime d’un Messerchmitt 109G en maraude.

Dans mon stock dormait gentiment le P38 Monogram, un kit sorti en 1966, ce qui ne nous rajeunit pas. Ma boite est la réédition de 1975, mais ça ne nous rajeunit pas beaucoup plus… Ce kit a la particularité de permettre de réaliser un P38J, un « droop snoot » (P38 à nez vitré utilisé comme pathfinder ou appareil cinématographique), un chasseur de nuit ou un F5B (les autres modèles de F5 ont des museaux différents).


Et en y regardant de plus près, le kit est étonnamment moderne dans sa conception et offre un niveau de détails impressionnant pour l’époque. Bien sûr, on est loin de la finesse de gravure actuelle, et les rivets et lignes de structure en reliefs hérisseront certainement les puristes.

Mais notre regretté Jicehem avait analysé ce kit en détails et dit tout le bien qu’il en pensait :
https://fighters.forumactif.com/t58690-monogram-lockheed-p-38j-l-m-ou-f-5b-lightning-1966?highlight=f5+lightning

Et moi, quand Jicehem pense que c’est bien, ben ça me va ! Au passage, j’ai monté ce kit dans ma jeunesse…et je n’ai aucun souvenir de problèmes particuliers.

Il va quand même y avoir un peu de boulot pour que ça ressemble à quelque chose dans le cadre d’un concours, mais on n’est pas là pour acheter du terrain, n’est-ce pas ?

Après examen visuel du kit, au programme notamment :
- Retraitement des jolis rivets saillants, ceux du P38 étant noyés. Et, vraisemblablement, reprise de la gravure en relief qui, de toutes façons, va peu apprécier le ponçage ;
- Comblement du vide intersidéral qui tient lieu de puits de train d’atterrissage. En ces temps reculés, ces zones n’étaient visiblement pas la priorité des monteurs !
- Un peu de scratch dans le cockpit car l’équipement radio du F5B n’est pas celui du P38J (ce que pas mal de monteurs de F5 semblent ignorer) et qu’il faut rajouter les commandes des appareils photos.

Au sujet des rivets, je trouvais initialement assez paradoxal de voir des sets de rivets en reliefs pour le récent kit Tamiya vendus à prix d’or alors que le P38 était l’un des premiers avions intégralement assemblé avec des rivets noyés. Mais comme mon Président Dictateur Général a utilisé ce set HGW sur son Lightning et que je veux pouvoir goûter le légendaire panetone de Camo75 avant de succomber à un malencontreux accident de cutter, finalement, je trouve ça hyper méga bien. demon7

Pour être tout à fait exact, il y a bien quelques rivets apparents sur le P38, mais ils sont rares…

Je dispose pour m’aider dans ma quête du Graal des maxi mask Montex pour le P38J Hasegawa (ce qui me permettra de voir les écarts avec le Monogram) et du set de PE True Details spécifique Monogram. Et je me suis laissé tenter par le set de résine Eduard de la partie externe des turbocompresseurs qui se remarque un tantinet sur le dessus des poutres. Sauf que ce set est destiné aux modèles F/G…D’après les photos, il n’y a pas l’air d’avoir de différences avec les turbos d’un J…mais il faudra quand même réussir à faire rentrer des pièces destinées au dernier P38 Tamiya dans mon ancêtre monogramien… J’ai aussi des roues en résine, en espérant qu’elles soient du bon modèle… Et j'ai approvisionné un set de stencils HGW pour faire joli.


Et pour la doc, j’ai entre autre les hors-série du Fana et d’Aéro-Journal.

J’espère que je ne me suis pas lancé dans une aventure au-dessus de mes forces, réponse dans 5 mois (car je ne serais pas là pour la date de fermeture de la ligne, il faudra que j’ai terminé 1 mois avant…)

Avis aux Figheriens : si vous avez de la doc autre que ce qu’on trouve sur les walkaround du net sur les puits de train, je suis preneur !

Mon seul gros dilemme à ce stade, c’est que je n’ai pas choisi la déco. Je sais, il y a le célébrissime avion sur lequel St Ex a disparu.

Pour les débats parfois virils sur les couleurs des avions de St Ex, j’ai trouvé ça :
https://fighters.forumactif.com/t35671p125-f-5b-saint-exupery-couleur?highlight=p+38+saint+exupery

Mais du coup, une finition tout alu sur une base 1966, ça risque d’être velu…Et accessoirement, il n’y a dans la boite Monogram que le pare-brise bombé alors que, si j’ai bien compris, les premiers F5B, dont celui piloté par St Ex, avaient un pare-brise plat (mais du coup, tous les F5B n’ont-ils pas un pare-brise plat ?).

Amis Fighteriens, si vous avez des profils fiables de F5B en Haze Blue (ou PRU Blue) et/ou des décals qui dorment au fond d’un tiroir… Je peux échanger contre les planches de P38J que j’avais acheté avant que le concours soit lancé. J'aime bien le PRU Blue et je n'en ai pas sur mes étagères  

Au pire, il me restera la décoration proposée par Monogram. Un tout alu avec des bandes d’invasion, ce qui me permettrait de rendre hommage aux unités de F5 basées en Angleterre.

Hier soir, pendant que les All Blacks faisaient leur entrainement contre les namibiens, j’ai attaqué le chantier en passant au grain 400 les rivets saillants des principales pièces.



Vous noterez la béquille à l’extrémité de la poutre, qui permet de ne pas lester le nez. Bien entendu, je couperai cette chose, mais après avoir assemblé la poutre parce que je risque de compromettre le profil du bas de dérive si je le fais maintenant.

Et j’ai dégrappé les hélices – qui sont d’une finesse remarquable - et poncé la marque en relief prévue par Monogram pour permettre de peindre plus facilement les bouts jaunes. Il reste un peu d’ébavurage à faire, le moule, en 1975, n’était déjà plus de la première jeunesse !


A+ pour la suite

Superbe ligne pour une boîte pas toute jeune mais issue d'un bon cépage américain.

Bon départ et bon concours.

Les maquettes Monogram sont justes de formes et malgré leur âge, elles sont très belles une fois montées!
Bon concours et montage !

Bonjour à tous et merci pour vos commentaires  

clubalpha a écrit:
Excellent choix ! Tu vas donc faire ce fameux Haze blue dont je n'ai jamais compris de quelle couleur il était c'est à dire à peu pres tout sauf du bleu ?

Le Haze Blue, c’est une peinture bleue à la tonalité très proche du PRU Blue…quand elle est neuve ! En fait, c’est une peinture dont la pigmentation spéciale est faite pour ne pas renvoyer toutes les longueurs d’ondes du spectre des couleurs, ce qui rend l’avion quasiment indétectable à l’œil (je vais laisser les spécialistes de la couleur corriger ces approximations). Sauf que cette peinture se dégradait tellement vite que les avions devenaient un camaïeu de teintes diverses et que l’effet recherché disparaissait rapidement.

Modelix a écrit:J'ai une bonne doc et le plan de rivetage pour cet appareil,
Si tu veux de la doc en plus, n'hésite pas.

J'ai regardé un peu le set HGW, et ce que proposait Monogram n'est pas très différent en termes de rivetage. Par contre, je pense que c'est trop serré pour être fait à la riveteuse, il va falloir tout reprendre à la main...ou pas !
Si tu as un plan pas trop volumineux (ou un lien) que je regarde ce que Monogram a mal fait, je suis preneur. Pour le reste de la doc, tu vas voir que les questions vont commencer à fuser...

Archiane a écrit:Bon concours Tom
Une bonne base au niveau des formes certes, mais va y avoir tout de même du taf pour la mettre aux standards actuels !

Merci, et tu vas voir que les ennuis commencent tout de suite !

Même si les assemblages à blanc des pièces de sont pas aisés à faire tenir, la colle Scotch m’a quand même un peu aidé à me faire une idée du cockpit Monogram.
Pour du 1966, la base est très saine. Le siège, notamment, est remarquable de finesse, même s’il lui manque tout son système de fixation.


Les flancs sont assez fidèles et la PE va améliorer tout ça. Sauf pour les commandes de gaz, de pas d’hélice et de je ne sais quoi encore côté gauche car True Detail a prévu 3 leviers là où il y en a 4… Et entre les 2 boitiers de commandes, il y a aussi des boutons qui ne sont pas sur la PE.



Le fond du cockpit n’est pas mal, je m’en contenterais…sauf au niveau du bloc sous le siège, qui est beaucoup trop gros. Du coup, le dossier du siège est trop haut.


Le tableau de bord True Detail, qui doit pallier à l’absence de tanleau de bord Monogram (qui a juste prévu un décal à coller dans le fuselage) a une forme plus que douteuse, le vrai n’a pas de partie protubérante en haut. Mais il a la forme que Monogram a prévu dans son fuselage pour l’accueillir…mais pas au bon endroit ! Pour moi, c’est beaucoup trop rentré sous la casquette, le tableau de bord est juste derrière la console horizontale derrière le manche (que je n'avais pas dégrappé pour la photo), il va falloir arranger ça !


La plaque de blindage dorsale est digne d’un char Tigre niveau épaisseur et sa forme est assez douteuse. Mais j’ai compris que la forme de la plaque de blindage a varié dans le temps et que la version Monogram est celle avec le petit coussin pour la tête du pilote qui disparait rapidement sur la série J.


Normalement, mon F5B, qui est un J10, devrait avoir cette version…

La radio qui est derrière le siège n’a qu’un lointain rapport avec ce qu’il y a derrière le siège d’un F5B. Mais curieusement, les cockpits des F5B que j’ai vu montés sur la toile semblent faire l’impasse sur ce sujet. Je vais être bon pour tout refaire, et fermer le fond du compartiment radio que Monogram a laissé ouvert.



Et je vais virer l'espèce de chose censée représenter le colimateur, il n'y en a pas sur les F5.



Allez, au boulot : sciage du support du siège, ponçage des consoles et boitiers où va aller la PE, fabrication du système de fixation du siège, reprise et amincissement de la plaque de blindage dorsale, c’est pas le taf qui manque !

Si quelqu'un a une photo de la plaque de blindage dorsale d'un F5B (ou à défaut d'un J-10), je suis preneur !

Pas de profil couleurs type du F5B St Ex mais j'ai une grande affiche depuis un certain meeting aérien de Biscarosse et ne pas oublier le bouquin de R.Hugault/B.Chabbert:

Et voici sa soeur:


Bon courage pour la reprise de ce kit, base saine.

Bon montage et bon concours l'ami

Salut à tous ceux qui nous ont rejoint pour ce grand moment (ou pas) de plasticage (j’aime bien ce mot, et puis vous allez voir qu’il va bien avec le sujet).

Et un grand merci à mon Président favori (non, pas l’avatar de Napoléon Elyséen, le Président de Camo75) qui m’a fourni environ  2 000 pages de littérature illustrée sur le Lightning.

Avec interrogation écrite au prochain atelier (m’en fout, j’suis pas là !). Alors qu’une partie de la doc est en japonais et une autre partie en tchèque…

Depuis, je passe mes nuits sur gogole trad…

Bon, j’ai quand même réussi à en tirer quelques infos intéressantes :
- Quoi qu’en dise certains auteurs, le F5B est bien un P38J-10. Les sn des F5 sont chronologiquement postérieurs à la première tranche de J-10 ;
- Ça veut donc dire que un F5B a bien le pare-brise plat du J-10 (et de tout ce qui suit), n’a pas de phare de bord d’attaque et n’a pas non plus les « freins de piqué » installés à partir du J-25 et a bien les réservoirs internes supplémentaires montés à partir du J-5. Nota pour les puristes : ce ne sont pas des freins de piqué, c’est un dispositif destiné à améliorer le contrôle en piqué à haute vitesse, mais je vais l’appeler comme ça parce que c’est plus simple.

Maintenant que ces petits détails sont clarifiés, passons à ce que nous donne Monogram.

- la plaque de blindage dorsale, je l’ai dit, est douteuse. Mais je n’ai pas été foutu de trouver une photo claire de la plaque de blindage d’un F5B, et même pas de celle d’un J-10… La pièce Monogram ressemble vaguement à un H tardif. Garde-je ou refais-je, that is toujours the question… Celle du kit Tamiya est différente, mais vu que les plaques de blindage ne sont pas les mêmes selon la série de J ou de L, ce n’est pas forcément une preuve.
- pare-brise et verrière sont OK (ouf !).
- Le siège semble être un modèle « précoce ». Ceux des J « late » et des L ne ressemblent pas à ça. Pour un J-10, on va dire que ça va le faire. Mais même au niveau du système d’accroche, le tube horizontal n’est pas à la même hauteur derrière le siège sur tous les avions ! Réglage ou modèle différent ???
- les 2 options de phare d’atterrissage sont prévues par Monogram, RAS ;
- par contre, Monogram nous a fait un joli mix entre une aile de J25 (freins de piqué + tabs) et une aile de L (bossage supplémentaires à l’intrado mais tabs incorrects). Donc pour un J-10/F5B, il faut virer les bossages (et ils sont maousses !) et la gravure des freins de piqué.

Entre 2 leçons de tchèque, j’ai collé un peu de PE et de morceaux d’étiré. La PE True Details est épaisse comme mes coudes, mais pour les surfaces plates, ça fait le job. Par contre, le morceau destiné à épouser les formes arrondis des commandes moteur à gauche, je vous recommande le chalumeau pour la mettre en place. Personnellement, j’y ai renoncé  


La plaque de blindage dorsale que je vais peut être refaire, a subi une légère cure d'amaigrissement à la râpe. En bas, l'épaisseur de base, en haut le résultat. Et dire que True Details propose de coller de la PE sur les 2 faces du haut de la plaque Monogram. Le blindage d'un cuirassé à côté, c'est du léger  


Et avant que j’aille chercher la Dremmel, une vue de ce qu’il va falloir reprendre à l’intrado (je vous laisse deviner à quoi correspondent les couleurs). Souhaitez-moi bonne chance…

Sacré chantier

clubalpha a écrit:
Alors , Rouge ça veut dire "tu dégages" ;

Bleu ....  "tu remplis ? " "tu ponces" ?

Presque !

Rouge = "tu dégages et tu bouches" (parce que les bosses font des creux à l'intérieur de l'aile, et je sens que je vais créer des gouffres...)

Bleu = "tu ponces et tu regraves" (les "freins de piqué" sont juste figurés par la gravure en relief).

Bonjour à tous,

Mercredi dernier, j’ai décidé d’investir dans la PE Eduard pour le P38J Tamiya parce que la PE True Details est quand même un peu rustique et incomplète. Commandé Jeudi matin chez un vendeur de l’Allier, reçue vendredi midi. On peut difficilement faire mieux…

J’ai profité de l’intérêt très moyen des matchs de la coupe du monde de rugby pour virer mes protubérances et autres gravures inutiles à l’intrado et pour passer un petit coup de riveteuse. Comme je n’ai que l’outil Trumpeter, c’est loin de la perfection mais ça devrait faire le job moyennant quelques petites reprises.
La suppression des excroissances entamée à la lame Tiger (sans le manche) n’a pas creusé de trou dans le profil, merci Monogram pour la qualité du plastique.



J’ai aussi creusé l’emplacement du phare d’atterrissage et des feux sous la nacelle. Monogram fournit la vitre du phare d’atterrissage mais pour les 3 autres, il va falloir poncer de la grappe transparente…


Et j'ai découpé l’emplacement des vitres des caméras latérales dans le nez mais je n’ai pas encore fait de photos.

Avancées modestes ce week end pour cause de diner d’anniversaire avec quelques copains. Je ne sais pas si c’est le fait d’avoir fini à 5h30 du matin ou le grand âge ou les digestifs de fin de soirée mais j’ai été médiocrement productif aujourd’hui…

Un peu de PE et de carte plastique rajoutées dans le cockpit, il me reste à poser les câbles. Ca sera complété par de la PE Eduard, mais je la collerai après avoir passé l’interior green puisqu’elle est pré peinte en noir.



Toujours dans l’incapacité de trouver une vue claire de l'arrière d’un cockpit de F5B ou de J-10 malgré le visionnage de quelques centaines d’images, je me suis résolu à couper la plaque de blindage dorsale Monogram dont la forme est plutôt louche.

Et j’ai monté le siège en PE Eduard qui n’a pas grand-chose à voir avec celui de Monogram. J’ai repéré sur les photos au moins 3 types de sièges différents. Celui d’Eduard se voit sur les P38L et certains J, mais je ne saurais dire s’il était déjà monté sur les J-10.


Et pour finir, j’ai colle le tableau de bord Eduard sur un morceau de carte plastique pour faire un essai à blanc dans le fuselage Monogram. Et là, y’a comme un défaut…


Comme la forme du tdb Eduard me parait tout à fait correcte, ça veut dire que c’est le haut du fuselage Monogram qui a une forme totalement erronée.

Prochaine étape : choisir si je vire toute la gravure Monogram ou si j’utilise le tdb True Detail. Je vais attendre de voir comment se positionne exactement la baignoire du cockpit pour décider.