Blohm und Voss BV P.102, deuxième partie
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Blohm und Voss BV P.102, deuxième partie
par mlasouris Ven 24 Aoû 2012 - 13:05
Pour faciliter la lecture, et l'effet surprise passé, j'ai groupé les deux épisodes en un seul
En ce matin de 1943, le directeur de la société Blohm und Voss (nous le nommerons Mr B.) regarda son visiteur s'installer confortablement avant d'entamer la conversation.
Il le connaissait bien, car il s'agissait de l'Amiral Erich Raeder, le grand patron de la Kriegsmarine, et les deux hommes avaient souvent travaillé ensemble.
Avant de prononcer le moindre mot, le Pacha ouvrit son porte-documents , fixant son interlocuteur avec des haussements de sourcils saccadés, et en tira plusieurs liasses de dossiers qu'il déposa cérémonieusement sur le bureau, avant de leur imprimer un mouvement de demi-tour et de les pousser sous les yeux de Mr B. , qui aussitôt se remplirent de Reichmarks.
Il s'agissait d'une offre de marché exclusive pour la conception et la réalisation d'un nouveau chasseur aéronaval ; le porte-avions Graf von Zeppelin devait être achevé incessamment sous peu, et Reader ne pouvait se satisfaire des fonds de tiroirs que l'on comptait lui fournir en matière d'avions : Bf 109 E et Ju 87 dépassés.
Donc, Raeder qui répétait à son entourage que "plutôt crever que de demander au Gros de me prêter ne serait-ce qu'un cerf-volant", et "qu'il n'avait qu'à fourguer ses m... aux Argentins" (ce qui prouve qu'il avait le sens de la prophétie), avait secrètement pris le taureau par les cornes et décidé de faire fabriquer SON avion, que le Führer subjugué ne manquerait pas à coup sûr d'adopter.
En cela il faisait confiance en son vieux complice....
Mr B. évidemment accepta l'offre et se mit aussitôt à l'ouvrage ; mais il n'était plus tout jeune, et plus très au courant de ce qui se faisait en matière d'aéronautique. Aussi confia-t-il le projet à son ingénieur en chef, un jeune loup surnommé "Mörser" (le Morse) par ses pairs, sans doute une référence à la longueur (au figuré) de ses dents.
L'ingénieur en chef se mit au travail d'arrache-pied et engloutit une fortune, mais, prouesse historique, les plans complets étaient prêts trois mois plus tard, et le Papy les emporta aussitôt au Quartier-Général de la Kriegsmarine.
...Où il reçut un accueil des plus intriguants, tout l'état-major pouffant discrètement de rire en regardant les plans, et chacun (à son grand étonnement) venant s'enquérir avec sollicitude de savoir si tout allait bien, s'il n'était pas trop fatigué, ou surmené...
Entre-temps, Raeder avait dû aller s'étendre un moment, pris d'un malaise aussi subit qu'inexplicable.
Le pauvre Mr B. ne comprit la supercherie qu'au moment où on lui montra une photo de son avion sous les couleurs américaines et dédicacée par son pilote, un Peau-Rouge hilare qui, à la tête d'une invraisemblable bande de Pieds Nickelés, semait la terreur dans le Pacifique.
Raeder lui, ne riait pas, et les amiraux et officiers évitaient son regard de peur qu'il ne les changeât en pierre.
Le Papy rentra chez lui, toute honte bue du moins le croyait-il, pour y trouver un mot de sa femme lui annonçant qu'elle partait s'installer à Orlando, en Floride, avec le jeune salopard et tout ce qu'elle avait pu ramasser dans les tiroirs-caisses.
Quand le vin est tiré, il faut le boire : l'avion fut malgré tout construit et prêt à voler en un temps record. On pensa commander directement le moteur chez Pratt et Whitney, qui refusèrent sous un futile prétexte de patriotisme, patati patata... ; General Motors ayant eu vent de l'affaire, fit parvenir par sa filliale Opel une copie du Double Wasp, mais titrant 2540 CV avec un compresseur amélioré, en ajoutant discrètement de ne pas s'inquiéter pour la facture...
Vint enfin le jour de la présentation au Führer ; Raeder exultait, sa machine, aux essais, surpassait le modèle américain sur tous les plans, elle portait de plus la livrée de camouflage "marine" qu'il avait personnellement mise au point et arborait le nouvel insigne de la future aéronavale.
Hélas pour lui, le merveilleux chasseur, moteur lancé à fond, refusa de n'avancer ne serait-ce que d'un pouce !
Le temps que l'équipe au sol, qui n'étaient pas des épées en matière d'aéronavale, comprennent qu'il aurait mieux valu replier le machin rouge et blanc à l'arrière, il était trop tard :
Hitler fou de rage était déjà remonté en voiture en hurlant qu'il avait autre chose à f... que de se faire prendre pour un c... et, passant devant un Raeder atterré, ajouta que, pour son bateau et ses avions, il pourrait désormais appliquer à leur endroit le judicieux conseil prodigué à une certaine Trabadja la Moukère, dans la chanson populaire...
La suite, on la connaît : Raeder démissionna, et fut remplacé par Dönitz qui, lui, ne jurait que par les sous-marins (il avait d'ailleurs, curieuse décision, fait repeindre son U-Boot personnel en jaune pour fêter sa promotion, et à ceux qui cherchaient à comprendre, il répondait : "Laissez faire, vous verrez qu'un jour ce sera à la mode...").
Le porte-avions fut démonté et sabordé avant d'avoir servi (pour l'anecdote, Göring écrivit lui-même les paroles en allemand d'une chansonnette qui parlait d'un "petit naviiire qui n'avait ja, ja, ja" etc... et il mouillait son caleçon de rire à chaque fois).
L'avion fut envoyé à l'Erprobungsgruppe 210 où les pilotes furent enchantés de l'appareil.
Le dernier un peu moins qui, à cause de la silhouette inhabituelle de l'avion, se fit bêtement allumer par une batterie de Flak dont les servants déjà nerveux avaient forcé sur le café.
Mr B., inconsolable, se réfugia dans son bureau où il passa le reste de la guerre à dessiner des soucoupes volantes et des avions à réaction bizarres pour un soi-disant projet "Sternkriege" qui lui tenait à coeur,
mais on ne s'inquiétait pas de trop, car tout le monde savait que sous le choc, il était devenu un peu gâteux....
Voilà, quand vous ne savez pas, il n'y a qu'à demander ...
Pour odieux que fût le plagiat auquel il s'était livré, le jeune saligaud avait bien fait les choses, et son avion comportait de pertinentes améliorations par rapport au modèle original.
On voit sous le nez la généreuse prise d'air supplémentaire de la surcharge.
On voit aux traces d'échappements que les pilotes et essayeurs étaient décidés à lui faire faire ses preuves, et pour cela lui avaient , selon les instructions de Herr Direktor lui-même, copieusement "tiré sur la gu€ule".
Avec ses ailes larges et épaisses, le BV P.102 avait une capacité d'emport impressionnante, et les multiples points d'ancrage de l'intrados pouvaient accueillir la quasi-totalité des armements sous voilure de l'époque, et même certains autres qui n'en étaient encore qu'à l'état de projet, comme les râteliers de roquettes R4M ou les pods de BR 21. Le tout était modulable en un temps record pour parer à la diversité des missions.
L'animal avait du répondant, avec quatre MG 151/20. Ici, on le voit muni de gondoles contenant des canons expérimentaux Mauser de 37 mm à très haute vitesse initiale, une version allégée (240kg) du BK 3,7 (avec un magasin rotatif de type Steyr, limité à dix coups) aux nombreuses capacités : anti-char, anti-sous marin, et même propre à découper du B17 avec ses obus explosifs et son plafond de 12 000 m.
Vue sur le système anti-recul par inversion de flux, en dérivant vers l'arrière une partie des gaz recueillis par le manchon à la base du canon, ce qui permettait d'assaisonner à près de 950 m/s sans imposer un recul néfaste à la structure, tout en évitant un lourd et coûteux berceau amortisseur.
Les marquages rouges indiquent qu'il s'agit de la flotte aérienne du "Graf von Zeppelin", celle du "Peter Strasser" devait recevoir des marquages bleus.
L'ex-futur blason de l'Aéronavale...
Voilà, en souhaitant que ça vous ait plu...
La maquette en elle-même est une vieille conception, la verrière est un véritable furoncle à installer, tous les ajustements sont faux. Je la déconseillerai vivement, passe encore que je n'ai fait ce montage que pour la rigolade, sinon je me serai enferré dans une galère qui se serait achevée par un vol libre vers la rue en contrebas. Et un point noir (de plus) pour Revell !
Bon, ceci
explique tout de même partiellement cela.
En ce matin de 1943, le directeur de la société Blohm und Voss (nous le nommerons Mr B.) regarda son visiteur s'installer confortablement avant d'entamer la conversation.
Il le connaissait bien, car il s'agissait de l'Amiral Erich Raeder, le grand patron de la Kriegsmarine, et les deux hommes avaient souvent travaillé ensemble.
Avant de prononcer le moindre mot, le Pacha ouvrit son porte-documents , fixant son interlocuteur avec des haussements de sourcils saccadés, et en tira plusieurs liasses de dossiers qu'il déposa cérémonieusement sur le bureau, avant de leur imprimer un mouvement de demi-tour et de les pousser sous les yeux de Mr B. , qui aussitôt se remplirent de Reichmarks.
Il s'agissait d'une offre de marché exclusive pour la conception et la réalisation d'un nouveau chasseur aéronaval ; le porte-avions Graf von Zeppelin devait être achevé incessamment sous peu, et Reader ne pouvait se satisfaire des fonds de tiroirs que l'on comptait lui fournir en matière d'avions : Bf 109 E et Ju 87 dépassés.
Donc, Raeder qui répétait à son entourage que "plutôt crever que de demander au Gros de me prêter ne serait-ce qu'un cerf-volant", et "qu'il n'avait qu'à fourguer ses m... aux Argentins" (ce qui prouve qu'il avait le sens de la prophétie), avait secrètement pris le taureau par les cornes et décidé de faire fabriquer SON avion, que le Führer subjugué ne manquerait pas à coup sûr d'adopter.
En cela il faisait confiance en son vieux complice....
Mr B. évidemment accepta l'offre et se mit aussitôt à l'ouvrage ; mais il n'était plus tout jeune, et plus très au courant de ce qui se faisait en matière d'aéronautique. Aussi confia-t-il le projet à son ingénieur en chef, un jeune loup surnommé "Mörser" (le Morse) par ses pairs, sans doute une référence à la longueur (au figuré) de ses dents.
L'ingénieur en chef se mit au travail d'arrache-pied et engloutit une fortune, mais, prouesse historique, les plans complets étaient prêts trois mois plus tard, et le Papy les emporta aussitôt au Quartier-Général de la Kriegsmarine.
...Où il reçut un accueil des plus intriguants, tout l'état-major pouffant discrètement de rire en regardant les plans, et chacun (à son grand étonnement) venant s'enquérir avec sollicitude de savoir si tout allait bien, s'il n'était pas trop fatigué, ou surmené...
Entre-temps, Raeder avait dû aller s'étendre un moment, pris d'un malaise aussi subit qu'inexplicable.
Le pauvre Mr B. ne comprit la supercherie qu'au moment où on lui montra une photo de son avion sous les couleurs américaines et dédicacée par son pilote, un Peau-Rouge hilare qui, à la tête d'une invraisemblable bande de Pieds Nickelés, semait la terreur dans le Pacifique.
Raeder lui, ne riait pas, et les amiraux et officiers évitaient son regard de peur qu'il ne les changeât en pierre.
Le Papy rentra chez lui, toute honte bue du moins le croyait-il, pour y trouver un mot de sa femme lui annonçant qu'elle partait s'installer à Orlando, en Floride, avec le jeune salopard et tout ce qu'elle avait pu ramasser dans les tiroirs-caisses.
Quand le vin est tiré, il faut le boire : l'avion fut malgré tout construit et prêt à voler en un temps record. On pensa commander directement le moteur chez Pratt et Whitney, qui refusèrent sous un futile prétexte de patriotisme, patati patata... ; General Motors ayant eu vent de l'affaire, fit parvenir par sa filliale Opel une copie du Double Wasp, mais titrant 2540 CV avec un compresseur amélioré, en ajoutant discrètement de ne pas s'inquiéter pour la facture...
Vint enfin le jour de la présentation au Führer ; Raeder exultait, sa machine, aux essais, surpassait le modèle américain sur tous les plans, elle portait de plus la livrée de camouflage "marine" qu'il avait personnellement mise au point et arborait le nouvel insigne de la future aéronavale.
Hélas pour lui, le merveilleux chasseur, moteur lancé à fond, refusa de n'avancer ne serait-ce que d'un pouce !
Le temps que l'équipe au sol, qui n'étaient pas des épées en matière d'aéronavale, comprennent qu'il aurait mieux valu replier le machin rouge et blanc à l'arrière, il était trop tard :
Hitler fou de rage était déjà remonté en voiture en hurlant qu'il avait autre chose à f... que de se faire prendre pour un c... et, passant devant un Raeder atterré, ajouta que, pour son bateau et ses avions, il pourrait désormais appliquer à leur endroit le judicieux conseil prodigué à une certaine Trabadja la Moukère, dans la chanson populaire...
La suite, on la connaît : Raeder démissionna, et fut remplacé par Dönitz qui, lui, ne jurait que par les sous-marins (il avait d'ailleurs, curieuse décision, fait repeindre son U-Boot personnel en jaune pour fêter sa promotion, et à ceux qui cherchaient à comprendre, il répondait : "Laissez faire, vous verrez qu'un jour ce sera à la mode...").
Le porte-avions fut démonté et sabordé avant d'avoir servi (pour l'anecdote, Göring écrivit lui-même les paroles en allemand d'une chansonnette qui parlait d'un "petit naviiire qui n'avait ja, ja, ja" etc... et il mouillait son caleçon de rire à chaque fois).
L'avion fut envoyé à l'Erprobungsgruppe 210 où les pilotes furent enchantés de l'appareil.
Le dernier un peu moins qui, à cause de la silhouette inhabituelle de l'avion, se fit bêtement allumer par une batterie de Flak dont les servants déjà nerveux avaient forcé sur le café.
Mr B., inconsolable, se réfugia dans son bureau où il passa le reste de la guerre à dessiner des soucoupes volantes et des avions à réaction bizarres pour un soi-disant projet "Sternkriege" qui lui tenait à coeur,
mais on ne s'inquiétait pas de trop, car tout le monde savait que sous le choc, il était devenu un peu gâteux....
Voilà, quand vous ne savez pas, il n'y a qu'à demander ...
Pour odieux que fût le plagiat auquel il s'était livré, le jeune saligaud avait bien fait les choses, et son avion comportait de pertinentes améliorations par rapport au modèle original.
On voit sous le nez la généreuse prise d'air supplémentaire de la surcharge.
On voit aux traces d'échappements que les pilotes et essayeurs étaient décidés à lui faire faire ses preuves, et pour cela lui avaient , selon les instructions de Herr Direktor lui-même, copieusement "tiré sur la gu€ule".
Avec ses ailes larges et épaisses, le BV P.102 avait une capacité d'emport impressionnante, et les multiples points d'ancrage de l'intrados pouvaient accueillir la quasi-totalité des armements sous voilure de l'époque, et même certains autres qui n'en étaient encore qu'à l'état de projet, comme les râteliers de roquettes R4M ou les pods de BR 21. Le tout était modulable en un temps record pour parer à la diversité des missions.
L'animal avait du répondant, avec quatre MG 151/20. Ici, on le voit muni de gondoles contenant des canons expérimentaux Mauser de 37 mm à très haute vitesse initiale, une version allégée (240kg) du BK 3,7 (avec un magasin rotatif de type Steyr, limité à dix coups) aux nombreuses capacités : anti-char, anti-sous marin, et même propre à découper du B17 avec ses obus explosifs et son plafond de 12 000 m.
Vue sur le système anti-recul par inversion de flux, en dérivant vers l'arrière une partie des gaz recueillis par le manchon à la base du canon, ce qui permettait d'assaisonner à près de 950 m/s sans imposer un recul néfaste à la structure, tout en évitant un lourd et coûteux berceau amortisseur.
Les marquages rouges indiquent qu'il s'agit de la flotte aérienne du "Graf von Zeppelin", celle du "Peter Strasser" devait recevoir des marquages bleus.
L'ex-futur blason de l'Aéronavale...
Voilà, en souhaitant que ça vous ait plu...
La maquette en elle-même est une vieille conception, la verrière est un véritable furoncle à installer, tous les ajustements sont faux. Je la déconseillerai vivement, passe encore que je n'ai fait ce montage que pour la rigolade, sinon je me serai enferré dans une galère qui se serait achevée par un vol libre vers la rue en contrebas. Et un point noir (de plus) pour Revell !
Bon, ceci
explique tout de même partiellement cela.
Dernière édition par mlasouris le Mer 29 Aoû 2012 - 0:23, édité 2 fois
mlasouris- Fighterien infatigable
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Re: Blohm und Voss BV P.102, deuxième partie
par Red Arrow Ven 24 Aoû 2012 - 13:13
EXCELLENT !!!
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Re: Blohm und Voss BV P.102, deuxième partie
par TURTLE Ven 24 Aoû 2012 - 13:17
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Re: Blohm und Voss BV P.102, deuxième partie
par Wulf Ven 24 Aoû 2012 - 16:04
Red Arrow a écrit:EXCELLENT !!!
Je dirais même plus,excellentissime!!
Bravo lasouris
Gute arbeit kamerad!
A bientôt,
Wulf
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Re: Blohm und Voss BV P.102, deuxième partie
par Sergix Ven 24 Aoû 2012 - 17:31
Bonjour mlasouris,
" fait repeindre son U-Boot personnel en jaune pour fêter sa promotion, et à ceux qui cherchaient à comprendre, il répondait : "Laissez faire, vous verrez qu'un jour ce sera à la mode...").
............. Göring écrivit lui-même les paroles en allemand d'une chansonnette qui parlait d'un "petit naviiire qui n'avait ja, ja, ja" etc..." mdr1
Le U-Boot fut finalement capturé par la Royal Navy et l' Admiral McCartney pour faire une nique à Göring ébaucha lui aussi une chanson qui s'appelait d'après les textes historiques .. Yellow Submarine.
J'ai bien rigolé en lisant ton récit "historique" .. tu devrais te lancer dans l'écriture genre Frédéric Dard ..
De plus ton Blohm und Voss BV P.102 est tout simplement Splendide
" fait repeindre son U-Boot personnel en jaune pour fêter sa promotion, et à ceux qui cherchaient à comprendre, il répondait : "Laissez faire, vous verrez qu'un jour ce sera à la mode...").
............. Göring écrivit lui-même les paroles en allemand d'une chansonnette qui parlait d'un "petit naviiire qui n'avait ja, ja, ja" etc..." mdr1
Le U-Boot fut finalement capturé par la Royal Navy et l' Admiral McCartney pour faire une nique à Göring ébaucha lui aussi une chanson qui s'appelait d'après les textes historiques .. Yellow Submarine.
J'ai bien rigolé en lisant ton récit "historique" .. tu devrais te lancer dans l'écriture genre Frédéric Dard ..
De plus ton Blohm und Voss BV P.102 est tout simplement Splendide
Sergix- Fighterien actif
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Re: Blohm und Voss BV P.102, deuxième partie
par mlasouris Ven 24 Aoû 2012 - 17:41
Merci les gars, content que ça vous plaise !
Serge, l'idée d'écrire m'a déjà plusieurs fois traversé la tête, mais je perds tout dès que quelque chose devient un travail, même l'inspiration fout le camp ; ça me gâche tout d'avoir des comptes à rendre, des délais à respecter, etc.... Pour cela j'ai mon travail, je l'emm... et il me le rend bien !
Serge, l'idée d'écrire m'a déjà plusieurs fois traversé la tête, mais je perds tout dès que quelque chose devient un travail, même l'inspiration fout le camp ; ça me gâche tout d'avoir des comptes à rendre, des délais à respecter, etc.... Pour cela j'ai mon travail, je l'emm... et il me le rend bien !
mlasouris- Fighterien infatigable
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Re: Blohm und Voss BV P.102, deuxième partie
par Invité Ven 24 Aoû 2012 - 18:00
Re,
Ben là aussi, la verité historique est enfin retablie !!!J'ai pas compris, c'est un Blohm und Voss, ou un Blohm and Vought ???
J'aime moins l'avion que la monture de Manfred, mais j'ai quand meme lu avec delectation ce recit, haut en couleurs
Encore
Ya pas, faut vraiment que je vienne plus souvent dans cette rubrique ...
So Long
Ben là aussi, la verité historique est enfin retablie !!!J'ai pas compris, c'est un Blohm und Voss, ou un Blohm and Vought ???
J'aime moins l'avion que la monture de Manfred, mais j'ai quand meme lu avec delectation ce recit, haut en couleurs
Encore
Ya pas, faut vraiment que je vienne plus souvent dans cette rubrique ...
So Long
Invité- Invité
Re: Blohm und Voss BV P.102, deuxième partie
par mlasouris Ven 24 Aoû 2012 - 18:05
OOOooohhhh, Blohm und Vought !!! Et dire que je l'avais sous les yeux, triple buse que je suis !! J'aurais pu en tirer un chapitre de plus de celle-là !Poseidon690 a écrit:Re,
Ben là aussi, la verité historique est enfin retablie !!!J'ai pas compris, c'est un Blohm und Voss, ou un Blohm and Vought ???
J'aime moins l'avion que la monture de Manfred, mais j'ai quand meme lu avec delectation ce recit, haut en couleurs
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Ya pas, faut vraiment que je vienne plus souvent dans cette rubrique ...
So Long
mlasouris- Fighterien infatigable
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Re: Blohm und Voss BV P.102, deuxième partie
par Invité Ven 24 Aoû 2012 - 18:13
Re,
Je te cite ...
So Long
Voilà, quand vous ne savez pas, il n'y a qu'à demander ...
Je te cite ...
So Long
Invité- Invité
Re: Blohm und Voss BV P.102, deuxième partie
par Typhoon67 Ven 24 Aoû 2012 - 18:57
J'ai bien rigolé ! Grand merci, Maus !!!
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Re: Blohm und Voss BV P.102, deuxième partie
par fliegerfreund Ven 24 Aoû 2012 - 19:13
toi y en a avoir mal la tête en ce moment 
non, c'est très bon, très rechercher, tu devrais vraiment faire un bouquin, en tout cas, j'aime bien le Corsair, lorsque j'ai ouvert le post, je me suis dit " ça y est, v'la mon gaillard et ses cauchemars qui arrive mais j'aime bien, bravo. Horrido!!!
non, c'est très bon, très rechercher, tu devrais vraiment faire un bouquin, en tout cas, j'aime bien le Corsair, lorsque j'ai ouvert le post, je me suis dit " ça y est, v'la mon gaillard et ses cauchemars qui arrive mais j'aime bien, bravo. Horrido!!!
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Re: Blohm und Voss BV P.102, deuxième partie
par Skirinii76 Ven 24 Aoû 2012 - 20:04
Ahah excellent ! COmme antidépresseur aussi je suis certain que tu marcherais bien 
En tout cas merci pour avoir replacé ce morceau d'histoire à la juste valeur et avoir rétabli la vérité
A bientot,
Tony
En tout cas merci pour avoir replacé ce morceau d'histoire à la juste valeur et avoir rétabli la vérité
A bientot,
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Re: Blohm und Voss BV P.102, deuxième partie
par Silvio Ven 24 Aoû 2012 - 20:09
rhoooo un corsair teuton, kilébo !
fada cette souris !
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Re: Blohm und Voss BV P.102, deuxième partie
par mlasouris Sam 25 Aoû 2012 - 8:58
Dans le fond, je sens bien que vous ne me croyez pas... Alors pour faire taire les sceptiques, voici l'unique photo d'époque, prise sur un terrain du côté d'Abbeville :
Alors, hein ? Voyez bien que je ne raconte pas d'histoires ?!
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Re: Blohm und Voss BV P.102, deuxième partie
par fliegerfreund Sam 25 Aoû 2012 - 9:16
Elle vient d'où ta photo, j'ai vu toute sorte d'avion capturés mais pas encore de Corsair, je ne sais même si il y en avait en Europe pendant la WWII, mais comme ce n'est pas mon avion favoris donc!!!!!!!!!! Horrido!!
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Re: Blohm und Voss BV P.102, deuxième partie
par Wulf Sam 25 Aoû 2012 - 9:29
J'ai jamais douté un instant de son existance 
J'ai ici une photo du Feldwebel H. Von Schnitzel d'un haunebu 5,les gens l'ont pris pour un fou quand il leur a montré ça!
Photo pour illustrer mes propos
A bientôt,
Wulf
J'ai ici une photo du Feldwebel H. Von Schnitzel d'un haunebu 5,les gens l'ont pris pour un fou quand il leur a montré ça!
Photo pour illustrer mes propos
A bientôt,
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Re: Blohm und Voss BV P.102, deuxième partie
par mlasouris Sam 25 Aoû 2012 - 9:29
Ah ah ah ça a marché !! Non, c'est un montage.
Les Anglais ont eu quelques Corsair pour leur aéronavale, et les Japonais en avaient un exemplaire endommagé qu'ils essayaient de remettre en train quand les Marines sont arrivés, mais à ma connaissance du moins, c'est tout (bon, c'est vrai que dans le Pacifique, les avions tombaient souvent à la mer, pas facile à récupérer)
Les Anglais ont eu quelques Corsair pour leur aéronavale, et les Japonais en avaient un exemplaire endommagé qu'ils essayaient de remettre en train quand les Marines sont arrivés, mais à ma connaissance du moins, c'est tout (bon, c'est vrai que dans le Pacifique, les avions tombaient souvent à la mer, pas facile à récupérer)
mlasouris- Fighterien infatigable
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Re: Blohm und Voss BV P.102, deuxième partie
par mlasouris Sam 25 Aoû 2012 - 9:31
Ah, je me disais aussi !...Wulf a écrit:J'ai jamais douté un instant de son existance
J'ai ici une photo du Feldwebel H. Von Schnitzel d'un haunebu 5,les gens l'ont pris pour un fou quand il leur a montré ça!
Photo pour illustrer mes propos
A bientôt,
Wulf
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Re: Blohm und Voss BV P.102, deuxième partie
par fliegerfreund Sam 25 Aoû 2012 - 9:36
mlasouris a écrit:Ah ah ah ça a marché !! Non, c'est un montage.
Les Anglais ont eu quelques Corsair pour leur aéronavale, et les Japonais en avaient un exemplaire endommagé qu'ils essayaient de remettre en train quand les Marines sont arrivés, mais à ma connaissance du moins, c'est tout (bon, c'est vrai que dans le Pacifique, les avions tombaient souvent à la mer, pas facile à récupérer)
t'es un grand malade quand même tu sais
bravo, j'ai marché, j'avais un doute quand même en regardant la photo, avec le paysage derrière l'avion et celui sous l'avion. Horrido!!!
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Re: Blohm und Voss BV P.102, deuxième partie
par B52 Sam 25 Aoû 2012 - 13:31
Superbe récit ! Le sous-marin jaune....qui deviendra à la mode....j'en ris encore !! 
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Re: Blohm und Voss BV P.102, deuxième partie
par MargiJB Sam 25 Aoû 2012 - 20:22
Escroc!!!
Bravo, j'adore et c'est très bien fait.
JB
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Re: Blohm und Voss BV P.102, deuxième partie
par mlasouris Sam 25 Aoû 2012 - 21:12
Merci les gars, content de vous avoir fait marrer, ça sert à ça les hobbies, passer du bon temps
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Re: Blohm und Voss BV P.102, deuxième partie
par Blackjack Sam 25 Aoû 2012 - 21:58
Juste génial !
Le récit est excellent, et alors son illustration par un "what-if" comme celui-là... On en redemande !
Le récit est excellent, et alors son illustration par un "what-if" comme celui-là... On en redemande !
Blackjack- Fighterien infatigable
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Re: Blohm und Voss BV P.102, deuxième partie
par mlasouris Sam 25 Aoû 2012 - 22:04
Meinetwegen, il y en aura d'autres, il faut juste laisser mûrir au hasard des montages, des lectures, etc jusqu'à tomber sur l'avion et les circonstances historiques qui vont bien
Et ne pas se presser, retourner 100 fois l'histoire dans tous les sens.... et en couper les 2/3 au final !!
Merci bien pour vos coms
Et ne pas se presser, retourner 100 fois l'histoire dans tous les sens.... et en couper les 2/3 au final !!
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Re: Blohm und Voss BV P.102, deuxième partie
par Remmert de Bruin Jeu 30 Aoû 2012 - 20:40
Je suis nul, moi, j´avais pas remaquer que tu avait fait un deuxième poste 
Mais bon, comme ça, on a l´historique avec photos à l´appui de cette histoire méconnu
de l´aéro de la KM et son aviation embarquée. Excellent
Mais bon, comme ça, on a l´historique avec photos à l´appui de cette histoire méconnu
de l´aéro de la KM et son aviation embarquée. Excellent
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