[Italeri] 1/72 - Gotha 242 (go242)

Beau début et bon concours!

La vision s'estompe mais je ne reprends pourtant pas contact avec la réalité car presque aussitôt, une autre hallucination, maléfique cette fois, s'impose à moi, projetée par l'être démoniaque qui avait tenté de me posséder.
Il ricane : -"A mon tour de te raconter ma première fois, la première fois où j'ai tué. Nous sommes le 30 juin 1934. La veille, ma section avait été placée en état d'alerte et on nous avait distribué des munitions pour le tir réel.
Notre chef nous révéla alors que nous allions participer à l'arrestation et à la répression d'un groupe de traitres ayant fomenté une tentative de putsch contre notre glorieux Führer et il nous recommanda d'être sans pitié.
Au petit matin, des camions nous déposèrent aux abords de la station thermale de Bad Wiessee et nous nous déployâmes pour en contrôler les accès afin de prendre au piège les renégats qui s'y trouvaient.
L'affaire fût rondement mené.
Les membres de la S.A., trop surpris pour résister, furent tous arrêtés au saut du lit, après une nuit de beuveries et de débauches et notre Führer, pistolet au poing, se chargea lui même de s'emparer de leur chef, Ernst Röhm.
La plupart furent abattus et les autres, conduits à la prison de Munich-Stadelheim, sous bonne escorte, dans des autobus.
On nous confia quelques sous fifres et on nous donna l'ordre de les faire disparaitre.
Nous les conduisîmes dans un bois voisin et nous les fusillâmes à la lumière des phares des camions.
Je les achevai moi même d'une balle dans la nuque avec mon fidèle Mauser et j'y pris beaucoup de plaisir...
https://www.youtube.com/watch?v=qywfTjNBejk

Je reprends mes esprits, un peu déstabilisé par ce terrible récit.
Mais il me faut poursuivre le montage.
Les hublots présentent un effet loupe disgracieux dû à un léger retrait de matière au moulage donnant une légère dépression sur la face externe de la pièce.
Donc ponçage au 400 pour avoir une surface plane puis ponçage au 4000, 6000, 12000 et klir pour retrouver la transparence.

Techniquement très intéressant le rattrapage des hublots, je note.

Pour le ponçage tu passes directement du 400 au Micromesh en 4000 ?
Cela ne laisse pas trop de rayures ?

Bonne continuation.

Denis AD a écrit:Techniquement très intéressant le rattrapage des hublots, je note.

Pour le ponçage tu passes directement du 400 au Micromesh en 4000 ?
Cela ne laisse pas trop de rayures ?

Bonne continuation.

Mon 400 à l'eau n'est pas trop méchant mais nécessaire pour mettre à niveau le plastique assez dur.
Après, c'est pour le polissage.
Maintenant, tu peux intercaler d'autres grains si tu as.

Ok, je comprend mieux pourquoi cela n'attaque pas trop.
Merci à toi et bonne continuation.

Merci.
Le seul problème , c'est que c'est un peu long.

Jan Kytop a écrit:Merci.
Le seul problème , c'est que c'est un peu long.

Je sais, il faut être armé de patience pour traiter chaque pièce qui sont bien évidement très petites.
Allez courage, tu vas nous faire un petit bijou, j'en suis convaincu !

Le gotha 242 a un fuselage en tubes d'acier soudés recouverts de toile.
C'est à peine ébauché sur la maquette Italeri.
Je vais donc essayer de mettre un peu de relief.

Bonne année Jan,

Tu n'as pas encore fait l'autre côté ? .........

Serge Texier a écrit:Bonne année Jan,

Tu n'as pas encore fait l'autre côté ? .........

Merci Serge. Bonne année pour toi aussi.
Je n'ai pas avancé, en cause les fêtes, le boulot et la dispersite mais je vais m'y remettre sinon la Guilde va m'engueuler!

Les recherches sont déjà lancées...
Philippe

PFIOUUUUUUU !!!!!
Je découvre et je viens de lire le tout d' une traite.
J' espère que le montage sera aussi bon que ta plume, que d' aventures.
Ceci m' amène à te poser une question: tu n' aurais pas eu moins d' embarras à commander ta maquette directement sur un site de V.P.C. ?????

Je plaisante, bon montage pour cette bebête plutôt rare sur nos étagères.

il manque plus qu'un HE 111 Z devant

didier

jug a écrit:il manque  plus qu'un HE 111 Z devant  

didier

N'exagérons rien.
Un Ju 52 suffisait à tirer la bestiole.

Jan Kytop a écrit:

jug a écrit:il manque  plus qu'un HE 111 Z devant  

didier

N'exagérons rien.
Un Ju 52 suffisait à tirer la bestiole.

Il peinait, mais il y arrivait... bon si tu veux faire un 111Z, tu peux aussi

Je continue avec la structure du fuselage et j'ajoute un blindage des sièges et une protection à l'avant du cockpit.

Le montage se poursuit, entrecoupé de visions plus ou moins agréables selon celui qui les inspire.
Printemps 1939.
En ce début d'année, un championnat amical de vol à voile voit s'affronter, au départ du fameux terrain de la Wasserkuppe, les meilleurs pilotes du Reich (notez que mon pays, l'Autriche a été rattaché à l'Allemagne l'année précédente) et quelques invités étrangers.
J'ai décollé, une heure plus tôt pour une épreuve de vitesse sur un triangle de cent kilomètres mais le temps qui s'est dégradé a vite eu raison de mes espoirs de performance.
Mon planeur perd lentement mais inexorablement de l'altitude au dessus de la campagne verdoyante et je commence à redouter sérieusement la "vache" (atterrissage forcé d'un planeur, ndt) .
J'ai déjà repéré le vaste champ où atterrir sans casse, lorsqu'en dernier recours, je commence à spiraler bas au dessus d'un petit village.
Mon appareil frémit et commence à monter. La différence de température entre les toits et les cultures voisines ont engendrée un courant ascendant faible mais exploitable. La "pompe" est étroite et difficile à centrer mais, mètres par mètres, je parviens à gagner de l'altitude.
Soudain je ne suis pas seul. Un planeur rouge vient de rejoindre l'ascendance par le bas et commence à spiraler au dessous de moi. Plus performant et accrocheur que mon modeste Hütter, il ne tarde pas à me rejoindre et me frôle dangereusement. Cet imbécile prend tous les risques pour me dépasser au point que, redoutant la collision, je finis par quitter le thermique pour le laisser passer. Je le regarde alors, dégouté et envieux poursuivre son irrésistible ascension tandis que je galère pour me recentrer sur la pompe qui d'ailleurs s'épuise...

Il me faut une bonne demie heure pour reprendre péniblement une altitude suffisante pour continuer mon périple. Le reste du parcours est un cauchemar et je dois lutter pied à pied pour ne pas abandonner mais j'ai la rage contre ce planeur rouge et son pilote et cela me stimule. Et d'abord, d'où sortait il? Faisait il aussi partie de la compétition? Il n'était pas là, ce matin lorsque j'ai décollé;
La nuit tombe lorsque, sous une pluie fine, je regagne de justesse mon terrain où l'on ne m'attendait plus.
A peine posé, j'apprends alors avec une certaine satisfaction que, bon dernier à l'arrivée, je me classe tout de même troisième de l'épreuve car nous ne sommes que trois à avoir boucler le triangle. En raison du mauvais temps, tous les autres concurrents sont éparpillés au sol dans les champs et certains n'ont pas parcouru trente kilomètres.
On pousse bientôt mon planeur vers le hangar où sont déjà rangés les deux rescapés de l'épreuve.
Il y a là le merveilleux Reiher de 19 métres d'envergure du champion allemand Wolfgang Späte et un planeur entièrement rouge sans marque d'identification que je reconnais aussitôt.
Je jure entre mes dents : "quelle est cette foutue machine et qui la pilote?" et raconte alors mes mésaventures à mon équipier qui tente de me calmer.
-"Doucement", me conseille t' il, "ne vas pas provoquer un incident diplomatique, c'est le Rot Front 7 de nos invités soviétiques. Ils ont été retardés par des formalités douanières et ne sont arrivés que ce matin après ton départ.
Mais ils ont tenus à décoller aussitôt pour ne pas manquer la première épreuve. Il y en a 2 sur 3 aux vaches mais celui ci est arrivé le premier et Späte fait la gueule! Quant au pilote, regardes là bas prés de l'atelier", m'indique t'il du doigt.
-"Alors, soviet ou pas, je vais lui dire deux mots," dis je en rejoignant le fond du hangar malgré Walter qui tente de me retenir...

Je me plante devant le pilote russe qui se retourne et je reste sans voix.
C'est une superbe blonde aux yeux bleus qui me fait face avec un large sourire aux lèvres.
Elle s'adresse alors à moi dans un allemand parfait à peine teinté d'un accent slave chantant.
"Bonsoir tovaritch, je vois que vous avez su rejoindre le terrain. Vous êtes un bon pilote car votre planeur n'est guère adapté à ce type d'épreuve. Le Hütter a surtout été conçu pour les étroites vallées alpines de votre pays, n'est ce pas?
Je vous présente mes excuses si je vous ai fait peur en vous serrant d'un peu prés cet après midi mais il y avait une épreuve à remporter et nous autres russes, nous nous prenons vite au jeu lorsqu'il s'agit de faire triompher notre grande Union Soviétique.
Venez, je vous invite au bar pour me faire pardonner; nous y boirons un verre à l'amitié entre nos deux peuples."
C'est ainsi que je fis connaissance du lieutenant Eva Zwezda, pilote de l'Armée Rouge, communiste convaincue et bientôt mon grand amour...

trés beau ce détaillage

TIGER64 a écrit:trés beau ce détaillage

Merci.

Jan Kytop a écrit:Je me plante devant le pilote russe qui se retourne et je reste sans voix.
C'est une superbe blonde aux yeux bleus qui me fait face avec un large sourire aux lèvres.
Elle s'adresse alors à moi dans un allemand parfait à peine teinté d'un accent slave chantant.
"Bonsoir tovaritch, je vois que vous avez su rejoindre le terrain. Vous êtes un bon pilote car votre planeur n'est guère adapté à ce type d'épreuve. Le Hütter a surtout été conçu pour les étroites vallées alpines de votre pays, n'est ce pas?
Je vous présente mes excuses si je vous ai fait peur en vous serrant d'un peu prés cet après midi mais il y avait une épreuve à remporter et nous autres russes, nous nous prenons vite au jeu lorsqu'il s'agit de faire triompher notre grande Union Soviétique.
Venez, je vous invite au bar pour me faire pardonner; nous y boirons un verre à l'amitié entre nos deux peuples."
C'est ainsi que je fis connaissance du lieutenant Eva Zwezda, pilote de l'Armée Rouge, communiste convaincue et bientôt mon grand amour...

Je me demande ce qu'Evy va penser de ça

T'es pour la paix des ménages, toi !!
Philippe

c'est malin je n'eai pas suivi correctement et maintenant on parle de vole a voile alors que au début , on été dans l'enferment de démon dans du plastique "çà y est je suis pommé " , je n'ai plus qu'a reprendre le poste depuis le début :geek:

Pierre