[Fujimi] 1/72 - Aïchi D3A Val - Le dormeur du Val

Bonjour.
Je m'installe pour suivre le montage.
Amicalement,
Jamme

Adrien, je compatis... Vraiment !! Mais là, c'est de la restauration, ce n'est plus vraiment du maquettisme...
Merci Laurent, en fait de cours magistral, un nouveau pied à l'étrier...
Jamme, avec la fermeture des salles de spectacle, tu as toute la place que tu veux devant ton écran...

Bon, allez, la suite.
L'assemblage du fuselage se déroule sans animosité particulière sauf en ce qui concerne le haut du cockpit qui se trouve être une pièce rapportée. Je ne vois que la déclinaison des versions pour que Fujimi propose une telle complication. Les ajustements sont assez "difficiles" et il faut jouer de la lime, du papier de verre et terminer avec de la super glue pour obtenir un galbe satisfaisant sans trous disgracieux. Il est nécessaire d'éliminer ensuite toutes les griffes des abrasifs utilisés. Du coup, les lignes de structure du fuselage sont fusillées et il faut les refaire. J'utilise la bande Dymo qui m'assure un tracé droit sur les lignes courbes, pratique. L'inconvénient est qu'il est nécessaire de changer de bande toutes les deux lignes environ car il n'adhère plus... Je passe la pointe à tracer trois fois dans la même ligne et je re ponce l'excédent de plastique, un coup de pointe pour ôter la poussière de plastique, et hop, passage de colle liquide Tamiya bouchon vert pour faire fondre ce qui reste en trop. Une fois l'endroit sec, je passe de la laine d'acier. J'aime assez ce produit qui finit bien la surface en lui donnant un aspect mat.

Le train fixe me semble trop fin. Il l'est dans la réalité mais pas à ce point-là...
J'ajoute une épaisseur de carte plastique et, comme les Shadocks, on ponce jusqu'à un fini bien lisse.
Comme les roues sont moulées avec le carénage de train, je crée une sorte de ligne de joint à la pointe à graver entre le pneu et la jante. Attention, on peut ripper facilement et l'exercice n'est pas si facile qu'il ne semble y paraître.
Je refais les amortisseurs en scotch alu qui permettent un bon ajustement dans les ailes et ajoute les petites trappes de visite en carte plastique méga fine.
Sur les ailes, j'ai refais les feux de position en plastique transparent, chute de la grappe des parties transparents de la maquette.
Et zou, je les mets en place ainsi que le fuselage pour la photo. Rien n'est encore collé, y'a encore des lignes de structure en souffrance.
Là, il commence à ressembler à une épave abandonnée dans la jungle...























Voilà, voilà pour la semaine.
Philippe

Un dormeur bien matinal quand même.
Le rouleau de Dymo qui diminue à vitesse "grand V", j'en fait l'expérience en ce moment. Pour la faire durer je la coupe en deux à son milieu à chaque utilisation.
Pour l'instant les contraintes de tôle ne sont pas très visibles, curieux de voir ce qu'il va en rester à cette échelle. De mon côté, je m'essaye à la Rosie sans être assuré non plus de la visibilité après peinture.
En tout cas je m'installe pour bénéficier de cette nouvelle expérience.

Salut, Michel, la bande Dymo, je la coupe même en trois !!
Hum, la Rosie, je l'utilise principalement sur de plus gros avions. Je trouve que cela reste assez grossier sur un frêle chasseur tout mignon, tout fin...
Philippe

Salut Michel,
J'utilise aussi la bande dymo pour guider ma Rosie .personnellement l'ai dédoublée pour la raidir sur 3cm environ. Cela facilite l'opération.
Bon courage pour la suite.

Beau boulot jusque là

Bonsoir,
Quel travail. On est dans du chirurgical.
Sacré boulot
Fil.

Bonsoir.
Très joli avancement.
Amicalement,
Jamme

Bonjour les amis,
La maquette avance bon train sans trop de difficulté. Un peu quand même avec les ajustements parfois un peu hasardeux. A la fin, je finis par croire que c'est moi qui n'ai pas le compas dans l'oeil !!
Bon, tout ça m'a obligé à beaucoup poncer la bête. Il en découle des séances de regravage et de confection de trappes avec du scotch alu de carrosserie.
Les volets de refroidissement sont très fins, trop fins, à peine visibles. Je n'avais plus la possibilité de me lancer dans une séance de charcutage. Je leur ai donné un peu de relief avec du scotch alu mais ils resteront fermés... ah, procrastination, quand tu nous tiens...
Les pots d'échappement trop grossiers d'origine sont remplacés par des tronçons de coton tige étiré et coupés en biais.
Au niveau de l'habitacle, j'installe l'appui tête ainsi que les vitres posées sur les disques entre le pilote et le membre d'équipage. Je n'oublie pas la mitrailleuse qui entre dans les entrailles du fuselage. C'est pour cette raison que je ne l'ai pas améliorée. On ne vois plus que son chargeur camembert...
La verrière Falcon est découpée. Les parties fixes sont mises en place et collées. Celle derrière le pilote a reçu un malheureux coup de scalpel. Oups, j'ai glissé, chef. Bon, réflexion, réaction. La verrière coulissante du pilote va venir la recouvrir et celle de derrière va aussi être "camouflante". Donc, normalement, on ne verrait rien. Evidemment, je vous l'ai dit mais si cela devait se savoir, je saurai vous retrouver...
Le tout est masqué à grands coups de zénitude...

















Les opérations de peinture ne vont plus tarder maintenant.
Bonne semaine.
Philippe

Impeccable ! J'avoue que je ne suis pas très à l'aise avec l'alu autocollant mais je vois que tu en fait grande consommation.

Jusqu'à présent, je me limitais à quelques petites trappes mais sur les Dewoitine, je vais devoir reprendre les emplantures et j'appréhende l'étape. Les difficultés qui m'attendent : avoir la bonne forme, une découpe bien régulière, une surface qui ne soit pas marquée, reproduire le rivetage : en voilà un petit résumé.

A l'occasion je te solliciterais si tu le veux bien pour en savoir un peu plus sur ton procédé, le matériel utilisé, si tu as une marque particulière pour le scotch aluminium utilisé...

J'espère obtenir le même résultat que toi en tout cas.

Je l'avais loupé ce montage...c'est très élégant comme travail. Je prends un siège

Superbe boulot

C'est génial Philippe

Super boulot!

Bonjour Philippe.
Très beau boulot.
Amicalement,
Jamme

J'aime toujours autant ton soucis du détail, c'est superbe Philippe.

Merci messieurs,
Michel : ce sera avec plaisir !! Fut même un temps où j'utilisais le scotch alu pour refaire justement le raccord karman...
Philippe

Mais dis moi Philippe ! C'est bien joli tout çà. J'adore cette approche de la maquette et surtout l'utilisation que tu fais de la bande alu. A méditer et à te suivre pour le montage du mien qui sera, comme dit plus haut, un mélange de Fujimi et Cyberhobby (pour un D3A2 Tokkotaï).
Bien à toi
Fabien

Merci Fabien...
Philippe

Tiens, Michel, un autre exemple, notamment pour les jonctions ailes/fuselage...



Philippe

Du bon boulot tout çà, on ne va plus reconnaître le kit d' origine.

Oh, faut rien exagérer quand même...
On le reconnait !! C'est toujours un Aïchi (à tes souhaits ! Merci !)...

Bonjour à tous, les vacances touchant à leurs fins, bin, on se remet au boulot...
La petite maj de la semaine.
Je débute avec les meat balls. Ceux de l'intrados sont de simples ronds rouges. Ceux de l'extrados nécessitent un bon alignement en raison de la bordure blanche. Pareil pour les hinomarus du fuselage. je procède comme suit : base de blanc, pose du pochoir, une couche de jaune (parce que du rouge sur du blanc, ça a tendance à faire un peu rose alors qu'avec le jaune, c'est plutôt orangé. Je préfère...à choisir...). Une couche de rouge de base, marbling orangé, voile de base pour fondre. Là, il s'agit d'être très léger. Monsieur Jean m'avait bien précisé que les avions japonais pouvaient paraître extrêmement usés mais les hinomarus étaient très entretenus et régulièrement repeints contrairement au reste du camouflage. Une question en rapport avec l'Empereur et sa dimension divine liée au soleil levant. Un sens des priorités évidents... Le tout est soigneusement masqué, évidemment !!
Je poursuis par le gris IJN de l'intrados. Comme à l'habitude, une couche de fond suivi d'un marbrage en règle avec ce gris presque blanc et un fondu avec la couleur de base pour atténuer les contrastes. C'est ce que j'appelle le post ombrage. Un préombrage mais après la couche de base.
Bis repetita avec les extrados, un vert presque noir...
Et après, surprise, on démoule !!
Bing, les bandes jaunes sur les bords d'attaque : minable !!
Remasque, re-blanc, re-jaune. Mince, ça dépasse : un coup de vert.
Bon pas forcément satisfait non plus des drapeaux de fuselage mais ça ira, je n'ai pas trop l'envie de les refaire...
Les couleurs étant brillantes, je m'affranchis du klear habituel et pose les trois décals, à savoir la plaque d'identification ainsi que le code E (à l'envers) -235. Ils sont peut-être de qualité mais le décal a tendance à mal vieillir, comme moi et donc, c'est heureux qu'il y en ait peu. Recours au micro set et sol. Restera à les enfermer dans une couche de klear.
On va pouvoir partir sur la patine de l'engin. Patine qui restera, somme toute assez discrète, même si c'est un japonais (voir plus haut).













Le plan Fujimi donne le nez noir. Mais j'ai un profil de l'avion qui le donne du même vert que le fuselage. Une seule photo du vrai. Sombre. Pas simple de se faire une idée... Mais quand même, on distingue une différence de ton qui accréditerait la thèse du nez noir. Enfin, thèse, c'est un bien grand mot... Vous aurez compris que j'avais commencé par peindre ce nez normalement en vert et en gris dessous... Donc, re-masquage et attention de ne pas me mettre du noir sur le reste, afin d'éviter un grand moment de solitude dont je commence à connaître le goût amer au quotidien...
Quoi qu'il en soit, ça avance...
Philippe

Très chouette!

Bonjour.
Très beau peindu.
Amicalement,
Jamme

Superbe peinture bravo