Vickers Wellington Mk.1A [MPM] 1/72

Eh oui,les images s'affichent trés trés mal pour moi :?

Du coup je vais attendre un peu avant de mettre mon commentaire :mrgreen:

@+

Oui, pareil pour moi.
Philippe

pu*****se j'ai loupé le début
ça pique les yeux ,va falloir sortir la trancheuse!!!!

bravo c'est superbe
@+Thierry

C'est un montage de grande classe !!!!!
Denis

toujours aussi époustouflants tes montages !

MAGNIFIQUE

BRAVO

Pierre

Arglll...

Bon bin......................la classe quoi,la finesse de la peinture,les détails a foison font déja de ce montage un must.

Bonne suite

@+

Oui, c'est encore un post qui cogne...

Pas de suggestions, seulement de l'admiration..


--

Bonjour à tous.

Il est grand temps de vous donner quelques nouvelles de ce montage qui avance toujours aussi péniblement.
Les remises en question sont courantes et je n'ai pas toujours opté pour la meilleur solution mais cela avance malgré tout.

Pour vous remettre en mémoire ma dernière étape, je vous montre encore quelques photos de l'intérieur.
C'est peut être du déjà vu mais c'est certainement là que j'ai fait le plus de modifications et d'apport personnel.
Et puis tout ça ne sera pratiquement plus visible après, donc autant en profiter ...
En même temps cela me permet de présenter une petite visite et d'apporter quelques explications supplémentaires, ce que je n'avais pas eu le temps de faire lors de mon dernier post.


L'appareil représenté est tel qu'au début du conflit, le poste de pilotage ne comporte donc qu'une commande unique.
Les longues missions de nuit qui vont suivre vont rapidement montrer la nécessité d"augmenter l'équipage de 5 à 6 hommes avec l'ajout d'un co-pilote.
C'est certainement pour cela que de nombreux documents présentent un second poste de pilotage sachant qu'ensuite, l'appareil sera en service dans le Coastal Command ou utilisé dans les écoles d'entraînement.
Le Mk1A repêché dans le Loch Ness en 1985 est un des 2 derniers survivants, il a depuis beaucoup inspiré de montages et donné de précieuses informations.
Il servait à l'écolage et les photos montrent clairement l'ajout d'un plancher et de commandes supplémentaires, ces éléments n'étant pas en fait "d'origine".



Si la notice MPM indique de peindre les couples en gris foncé, cela est à mon avis inspiré du Wellington conservé au musée de la RAF. Or, il s'agit d'un avion produit au printemps 1944 et qui sera essentiellement utilisé comme avion d'entraînement à la navigation.
Sur les photos d'époque, la nuance ne ressort pourtant pas si foncée, les couples semblent même être laissés en aluminium mais j'ai pour ma part opté pour un vert intérieur. Par simplification, mais après tout , n'était ce pas le cas à cette période ? Il est de toute façon impossible de généraliser tant les aménagements intérieurs ont différés tout au long de la carrière du Wellington.

Un plancher de bois permettait de circuler dans cet avion tout en treillis d'aluminium.



Derrière le poste de pilotage on trouve:

1) le poste de l'opérateur radio,
2) le poste du navigateur,
3) le longeron principal de l'aile qui traverse le fuselage,
4) l'estrade qui servait au navigateur à se hisser sous le dome et de faire le point avec son sextant,
5) un réservoir d'huile auxiliaire,
6) une couchette qui était sinon rabattue le long du fuselage,
7) les toilettes chimiques.

Concernant la suite du montage, j'ai donc fixé le tableau de bord sur une demi-coque. Si les pièces Eduard sont magnifiques, elles ont toujours tendance à être sur-dimensionnées. Un ponçage conséquent des parois a été nécessaire pour que les coques puissent se fermer.



L'ensemble composant l'intérieur a été collé sur l'autre coque, à la cyano, renforcé sur le dessous avec de l'Araldite bi-composant.
En dehors des pièces du poste du bombardier, l'image suivante montre les différents éléments que j'ai ajouté.


1) pas très visible sur la photo, un siège est replié le long de la parois, destiné au bombardier, voir ensuite au second pilote.
2) Les fusées éclairantes utilisées pour les missions de reconnaissance, nocturnes je suppose.
3) bonbonnes d'oxygène destiné à l'équipage,
4) bouteilles d'air comprimé
5) tube de largage des fusées éclairantes. Je me suis aperçu un peu trop tard, qu'il n'était pas assez incliné vers l'avant.
6) ce couple est en fait la pièce C19, omise sur le plan de montage MPM,
7) la tourelle ventrale rétractable n'est qu'ébauchée dans sa forme car pratiquement invisible. Equipant les Mk 1A et les premiers Mk1C, elle sera rapidement supprimée car sa faible efficacité ne compensant pas l'augmentation de poids et de traînée.

J'ai choisi de rajouter les tourelles sur cet ensemble et je dois vous avertir que cela n'est pas une sinécure.
Le montage de ces dernières d'ailleurs, est une véritable galère dont j'ai un peu occulter le détail, je dois bien l'avouer.
Déjà, MPM s'est planté dans sa notice et les pièces qui composent la tourelle avant, concernent en fait l'arrière et vice versa.
Heureusement, les dimensions diffèrent légèrement, la plus volumineuse est pour l'avant, la plus étroite pour l'arrière.
Attention, car Eduard a suivi les indications de MPM pour ses masques et il y a là aussi une inversion. Du coup, je me demande si ce n'est pas ce problème qui est à l'origine du défaut de taille des pièces en photo-découpe (cf mes messages précédents).
Une fois bien identifiés, j'ai collé les masques sur les pièces transparentes avant de peindre les montants.
On colle les mitrailleuses et là on s'aperçoit que les tubes divergent lorsque l'on présente les verrières ...
Cela est peut être du aux modifications effectuées sur ces pièces (cf mes premiers messages), bref, me revoilà reparti pour une séance de ponçage afin d'avoir un alignement à peu près correct.
Après une reprise de la peinture, j'ai collé les verrières tant bien que mal avec de l'Araldite "Cristal", qui a l''avantage d'être transparente.

Enfin, installer ces tourelles a bien entendu demandé force ponçage et utilisation de la fraise boule ! Elles sont aussi collées à l'Araldite pour assurer la fixation.
Cette photo donne une idée de la taille de cet ensemble:


Les coques sont donc assemblées, finalement sans trop de mal après ce que j'ai connu jusqu'alors ...


J'ai d'abord collé à la cyano et à l'Araldite pour consolider, les surfaces internes en contact. L'ensemble étant maintenu par les pinces nécessaires.
Une fois sec, j'ai infiltré dans les joints de la colle liquide extrafluide Tamiya. Il faut bien sûr penser à nettoyer auparavant les surfaces en contact, de toute trace de peinture.
J'y suis allé progressivement afin de m'assurer de la solidité du collage et en veillant à éviter un éventuel décalage.
Le serrage forme ainsi un bourrelet de colle, à poncer, bien visible sur cette image:


Finalement, ce n'est qu'aux extrémités, sous les tourelles, que des problèmes de jointure apparaissent.
Les photos en gros plan qui vont suivre peuvent faire peur mais à ces endroits, cela reste encore facilement corrigible.


Pour rectifier cela, j'ai utilisé du plastic fondu. Des morceaux et copeaux de grappes sont laissés dans un flacon rempli de diluant cellulosique. La pâte est plutôt facile à étaler, le temps de séchage avoisine les 48 heures mais cela se ponce relativement facilement et ne se rétracte pas.
J'ai utilisé cette pâte sur le pivot, au dessus de la tourelle avant, que j'avais malencontreusement abîmé lors du dégrappage, et finalement cela m'a permis de bien récupérer la forme du bossage.

A l'avant le boulot est assez conséquent. La photo montre bien la divergence des tubes des mitrailleuses. Par force, cela sera finalement corrigé puisqu'un des canons s'est brisé lors des manipulations.
Heureusement la cassure est à la séparation entre le tube en résine et la culasse, donc facilement réparable.



Ce gros plan montre "l'utilité" de représenté l'intérieur (c'est du second degré)...


Une vue sur le tableau de bord. Le pivot de la tourelle a déjà été repris.


Des éléments de la planche de photodécoupe Eduard sont ajoutés, comme l'encadrement de la petite fenêtre (et vlan, une mitrailleuse en moins!).




Même si ce n'est pas très visible sur cette photo, le poste du bombardier a été meublé, avec notamment un viseur.
Le relief de la trappe d'accès est marqué par de l'aluminium autocollant, ajouté à quelques éléments en photodécoupe comme le cercle qui représente un feu d'identification.
La modification la plus significative à cet endroit, concerne l'ajout du hublot de la camera de prise de vue verticale type F 24. En effet, une des missions du Whimpy était la reconnaissance longue distance.


En fait, seul un relief est représenté par MPM à cet endroit, pourtant on peut distinguer la présence d'un hublot sur plusieurs photos.
Un exemple qui illustre mon propos:


On perce, puis on insère un morceau de grappe transparente de la bonne taille, fixé à la cyano.
Ensuite on coupe à la scie rasoir, on ponce de plus en plus fin, puis on lustre avec de la pâte à polir Tamiya.


Le relief de la tourelle ventrale rétractée a aussi été marqué par de l' aluminium adhésif.
La rondelle a été découpé grâce à un outil spécifique de marque Olfa, dont je ne connais pas la dénomination, une sorte de compas avec une lame à la place du crayon.


Afin de détecter une éventuelle fissure le long des joints, ces derniers ont été sur-lignés au marqueur , suivi d'un léger ponçage. En dehors de l'avant et de l'arrière déjà évoqué, il y a finalement peu à reprendre.
L'image suivante montre le joint repris au niveau du pivot.


Vous pouvez aussi constater que les autres parties vitrées sont mises en place.
Là aussi, cela ne s'est pas fait sans mal, notamment pour les vitres latérales.
En fait ces éléments auraient dû être montés par l'intérieur, ce que je n'ai pu faire en raison de la présence de la structure géodésique.
J'ai procédé par tâtonnement avec plusieurs ponçages successifs afin de tout insérer, chose rendue plus difficile car on ne peut manipuler la pièce que par l'extérieur.

Ces ensembles sont collés avec de la Tamiya "Craft Bond", lissés ensuite avec un coton tige humide. Cette technique est très bien expliquée par Shime sur son post consacré au spitfire et qu'il faut absolument consulter.
Ces pièces sont aussitôt masquées pour les protéger. La référence Eduard est assez ancienne, les masques sont donc réalisés avec un film plastique, beaucoup moins souple que le ruban style Tamiya dorénavant utilisé par la marque.
De plus, les dimensions ne sont pas toujours respectées, et il m'a fallut faire quelques corrections avec du ruban adhésif.

Pour le cockpit, il manque le masque d'une petite fenêtre triangulaire à la base, qu'il faut confectionner. Attention néanmoins, car selon les modèles, il existe plusieurs configurations différentes, certaines sans cette partie vitrée.


Le vitrage du poste du bombardier s'insère sans trop de problème. L'optique de la caméra est protégé au Maskol.


Il me semble avoir lu qu'un des qualificatifs donné au "Wimpy" était le "cigare volant", et on comprend pourquoi avec cette image:


Concernant le fuselage, le plus gros de travail est réalisé.
C'est maintenant à la voilure que je m'attaque.

Les 2 faces de l'empennage horizontal sont collées. Le montage étant assez compliqué comme cela, j'ai choisi de représenter tout ça en position fixe.
Il faut juste graver une ligne, omise par MPM et marquant la séparation de la gouverne, près du saumon.
Il reste ensuite quelques détails à ajouter en photodécoupe, comme les articulations des gouvernes.


Le travail sur les ailes est plus conséquent, à commencer par le train d'atterrissage et son logement.
Le puits fourni par MPM demande un peu de chirurgie pour se loger dans les ailes, j'ai donc choisi d'utiliser les pièces en résine de CMK.
Par forcément pour le travail en moins à réaliser puisqu'il faut les dégager de la carotte de moulage.
En fait, ces pièces sont beaucoup mieux détaillées, et les trappes plus fines, et donc plus respectueuses de l'échelle.



Le mécanisme est assez compliqué et j'ai effectué en fait un mixte entre les pièces en plastique MPM, en résine CMK et en photo-découpe Eduard.
Dégager les pièces en résine de leur pellicule demande une bonne dose de patiente, d'autant que je n'ai pas trouvé d'autres moyens que le ponçage pour le faire, en raison de l'extrême fragilité de ces pièces.


L'image suivante permet de comparer ce que j'ai retenu (en haut), de ce que j'ai écarté (en bas).
Sur les jambes du train, le câblage est en fait issue des éléments fournis par Eduard. C'est finalement suffisamment réaliste pour l'échelle.


Insérer tout ça dans le logement où aucun doigt ne passe, est assez problématique.
Plutôt que de suivre le plan CMK, j'ai collé d'abord les barres de rétractation sur les jambes, en me servant des puits comme guide et ainsi, conserver un angle correct.


J'ai procédé de la même façon pour tous les éléments qui seront au fond du logement, car difficilement accessibles ensuite.
Ces pièces sont ensuite peintes de la couleur gris-vert intérieur, car l'aérographe a lui aussi des difficultés à atteindre les recoins.
Le pinceau aurait peut être été plus efficace.


Par la même occasion, j'en ai profité pour peindre les montants des parties vitrées avec cette couleur.
Comme d'habitude, la peinture fait ressortir certains défauts non visibles auparavant.
C'est notamment le cas sur la jonction côté droit avec la verrière du cockpit.
Cela me promet une nouvelle séance de ponçage plus que délicate, voir un ajout de mastique.
Toute solution pour régler ce problème est bien entendu bienvenue ...


Il me reste donc pas mal de boulot à réaliser sur les ailes, notamment le raccord avec le puits de train.
A cela s'ajoute la réalisation des feux de navigation mais du coup me revoilà obligé de revenir sur le fuselage.
Gros travail à suivre aussi avec les moteurs.

Bref: la mise en croix n'est pas pour tout de suite ...

Superbe intérieur dommage qu'il faille refermer le fuselage.

Ouaaaaah, c'est une tuerie un intérieur pareil!!!!
Comme l'a dit Alex, dommage de tout refermer.
JB

garde tes photos de l'intérieur précieusement , tu as la preuve

Superbe! Ca décoiffe carrément

ouah !!!!!!!! comment faire un wellington après avoir vu ça ???????

Allez hop,la grosse baffe de la journée

Que dis-je,du mois

En plus d'être techniquement impeccable,ce montage nous apprend un tas de choses sur cet avion,chapeau !

Y'a juste une tite chose qui me turlupine,le fonctionnement des chiottes chimiques ?

@+

pfiouuu....tu parles d'un boulot

delta02 a écrit:

Y'a juste une tite chose qui me turlupine,le fonctionnement des chiottes chimiques ?

@+

Bon sang, c'est vrai ça Delta ! On ne peut pas laisser une telle zone d'ombre dans l'Histoire quand même !
Bon, à l'époque le sani-broyeur n'existait pas mais alors pourquoi ne pas balancer tout par dessus bord ??? Quitte à larguer des bombes ... Quoique l'altitude
Dans les bouquins il y a marqué: "Elsan chemical toilet".
Un coup de Google est voilà ce qu'on trouve:
http://www.elsan.co.uk/toilet_fluids.htm

Au fait, Delta, tu pourrais peut être en installer dans ton jardin ??

C'est dingue quand même tout ce que l'on peux apprendre grâce à notre hobby mdr1

Montage d'enfer ! Un intérieur comme celui-ci mériterait de rester à l'extérieur tellement il est splendide !
Bonne continuation.

Comme ls copains, c'est vraiment dommage d'enfermer ce si bel interieur!!!!!!

Bonne suite

Gé

Ah les braves gens! Voilà pourquoi les maquettistes forment un monde à part! Excellentissime!

100% d'accord, c'est splendide

Encore une fois je me régale à la lecture de tes montages.

Ce Wellington promet d'être de toute beauté !!

Bonne continuation et vivement la suite !

Salut Wipeout !
Tu dis que la mise en croix n'est pas pour demain, mais tu avances et c'est le principal !!
J'adore !! Plus t'en ch... et plus j'adore !!
C'est méchant, hein, mais c'est tellement bon de voir comment tu t'en tires !!
Philippe, toujours aussi admiratif...

Shime a écrit:Superbe intérieur dommage qu'il faille refermer le fuselage.

C'est le plus frustrant je trouve !
Cacher un travail si magnifique !......

Bonjour à tous.

Mes vacances de la Toussaint se terminent mais elles m'ont permises d'avancer un peu plus sur l "Arlésienne" qu'est devenue cette maquette.
Le kit n'est pas des plus simples si l'on veut obtenir quelque chose de détaillé, mais les difficultés sont bien souvent la conséquence de mes erreurs, voir de ma précipitation dans certaines phases.

Je reprend donc ma présentation là où je l'avais laissé lors de mon dernier post.
Les puits de train ont été brossés à sec, avec le gris-vert éclairci de blanc, puis un jus sombre de peinture à huile, a été déposé dans les creux.



Sur cette pièce, il manque une petite tige qui a été cassée. Elle coiffe normalement le "V" inversé sur la paroi, je l'ai remplacé après coup par un profilé Evergreenn.

Les puits sont ensuite assemblés et collés sur l'intérieur des ailes, à la cyano.
Un peu de mastic est nécessaire pour boucher la jointure avec les bords des fuseaux moteurs.
J'ai utilisé pour cela le mastic blanc Prince August (400) car on peux facilement le diluer à l'eau et donc en maîtriser la fluidité.
Le ponçage a ainsi été limité à des petites bavures. Comme il est d'une texture légèrement "plâtreuse", j'ai appliqué ensuite une couche de "Mr surfacer" avant de reprendre le raccord à la peinture, le tout au pinceau.



Les ailes s'assemblent ensuite sans problème. Collées à la colle plastique, il faut juste ensuite un peu de cyano à la jointure des 2 faces, pour effacer les fentes au ponçage.
On peut maintenant confectionner les feux de position. La technique est décrite dans le Réplic n° 215 avec ce résultat:



Sinon, j'ai légèrement creusé les phares d'atterrissage avec un foret, mais sans traverser le plastic. Le fond est recouvert de peinture métallique et la lentille est représentée avec la pointe d'un feutre très fin.
J'y déposerai plus tard une goutte de Kristal Clear.



Finalement l'empennage horizontal demande aussi un petit travail supplémentaire.
Il faut graver les compensateurs qui sont absents sur les gouvernes.
J'ai aussi ajouté les charnières en photodécoupe fournies par Eduard et préparé l'emplacement des masselottes d'équilibrage.



Cependant cela n'est rien, comparé au travail que j'ai consacré à la tourelle de queue.
C'est bien là la raison de mon retard, et c'est pourquoi ce montage a été laissé légèrement en "stand bye".

Je suis allé bien trop vite à coller les deux parties du fuselage. Or les tourelles sont vraiment la plaie de ce kit.
Est ce le fait d'être en plusieurs parties , car elles sont légèrement sur-dimensionnées .
A l'avant la tourelle est juste placée un peu trop en retrait, mais à l'arrière, elle est du coup légèrement en biais.

Et franchement en gros plan, c'est moche !!!


Me voilà donc parti dans une découpe délicate, le long de la partie métallique supportant la tourelle.
On travaille au départ comme pour graver, mais on appuie ensuite un peu plus.
Voici le matériel que j'ai utilisé pour cela.


Ayant collé la tourelle avec de l'Araldite, j'ai ensuite utilisé les grands moyens pour la dégager ...


Après un ponçage méthodique de la baignoire afin de dégager de l'espace, j'ai repositionné la tourelle.
Comme il n'y a pas de tenon de fixation, je me suis aidé pour cela d'une boule de Patafix, avant d'assurer le collage.
Le tout a été assemblé ensuite au fuselage en rajoutant un peu de plastique et de mastique, en remplacement de la matière enlevée.
Ce n'est pas encore parfait mais beaucoup mieux qu'initialement.



Sur l'empennage verticale, les feux de formation ne sont pas représentés sur le kit MPM. J'ai donc ajouté deux petits tronçons de tiges Evergreen , ceci afin de créer les reliefs nécessaires.
La forme sera reprise par ponçage ultérieurement.



Bien content d'en avoir terminé avec cette phase délicate, je me suis ensuite attaqué aux moteurs.
La première opération consiste à agrandir une des ouïes sur le déflecteur perforé, situé devant le moteur.
La pièce originalement fournie est à droite sur la photo.



Comme on peut le voir sur cette image "avant- après", les capots peuvent être largement affinés par ponçage, surtout à leur sortie.
On peut aussi en profiter pour marquer un peu plus la gravure, qui est trop légère à mon goût sur ces pièces.



Le Bristol Pegasus étant en grande partie caché par le déflecteur, la représentation faite par MPM me semble bien suffisante.
Les cylindres sont à coller un par un et il n'y a rien de prévu pour les positionnés correctement, donc il faut être prudent à cette étape.
Je me suis contenté d'ajouter les tiges des culbuteurs en profilés.



Cette image montre les principales pièces composant l'ensemble moteur.
Souhaitant représenté un avion dans les premières versions, j'ai utilisé un set Quickboost qui donne une pipe d'échappement plus courte sur un des moteurs, et c'est déjà perforé ...
Cet accessoiriste fourni aussi des prises d'air plus justes de forme.
Les 2 tuyaux à droites sont les systèmes 'vide-vite". Elles sont reprises car MPM leur donne un coude beaucoup trop prononcé, alors que les sorties effleuraient le bord de fuite des ailes.
Le point d'articulation, à l'endroit du volet, a été marqué par de la bande cache Tamiya.


L'avant du capotage moteur est un collecteur de gaz d'échappement. Pour la peinture de cet ensemble j'ai opté pour une couleur "fer brulé" (Gunze H76); cette teinte évite de donner un aspect trop cuivré.
La photo suivante montre cependant que cet ensemble pouvait avoir plusieurs couleurs: est-ce des pièces remplacées ou des métaux différents ??


Pour les parties plus claires, j'ai donc utilisé de l'aluminium mat (Prince August Metal Air 62) mélangé avec un peu de blanc de la même marque.
La photo suivante montre la petite astuce utilisée, afin d'obtenir un rond parfait pour la délimitation des teintes.
Le tout sera finalisé ultérieurement avec des jus et pastels.



Il existe une référence CMK (7072) pour l'ensemble moteur, que je n'ai donc pas utilisé. En conséquence j'ai fait avec les hélices données dans la boite.
Ces dernières ne représentent pas les moyeux qui seront, il est vrai, en partie cachés par les cônes.
J'ai donc figuré ceux-ci par des petits morceaux de tiges plastiques, un peu de mastique Prince August mis en forme par ponçage, le tout recouvert de "Mr Surfacer".
Cela devrait faire illusion.


Si les hélices et leurs cônes sont en noir mat, les moteurs, les déflecteurs et les tubes "vide-vite" sont en Gunmetal additionné de noir (Prince August Metal Air 72).
Il reste toutefois a effectuer les brossages à sec sur ces pièces.


Mais j'en arrive maintenant à la partie que j'appréhendais le plus, à savoir: l'assemblage des ailes au fuselage.
En effet, comme le montre l'image ci dessous, les tenons ont été diminués de moitié car le fuselage comporte à l'intérieur, le treillis en photodécoupe figurant la structure.
Au passage, vous pouvez remarquer que j'ai pensé à peindre la partie qui pourrait être visible, mais là j'ai peut être été un peu optimiste ...


Cette situation fait que les ailes ne tiennent pas en place seules et je n'ai pas pu utiliser de gabarit comme à l'habitude.
Il m'a donc fallut les maintenir "à la mano", l'une après l'autre !

Pour cela j'ai procédé de la manières suivante, en utilisant 3 colles différentes:
- de l'Araldite bi-composant autour du tenon afin de solidifier la fixation,
- de la colle plastique sur le pourtour des surfaces en contact. Cette dernière permet d'améliorer la jointure en formant un bourrelet.
- de la cyano en gel à l'intérieur des surfaces en contact. Contrairement aux autres, cette colle sèche plus vite et m'a évité crampes et escarres ...Tout en me permettant néanmoins les corrections de positions.

Finalement avec soulagement et étonnement, cela s'est cette fois déroulé comme prévu.
Les ailes sont bien alignées, tout en respectant un dièdre correct.


Pour autant, tous les soucis n'ont pas disparu. C'est notamment le cas autour de la verrière du cockpit qui est; comme déjà indiqué dans mon post précédent, sur-dimensionnée.
Je me suis d'ailleurs aperçu que la maquette comportait une erreur dans le positionnement des glissières, en arrière des vitres latérales.
Sur l'image suivante, la flèche montre l'endroit où elle devrait être, dans le prolongement du montant.



De plus, comme on peut le constater sur la photo d'époque présentée plus haut, le relief n'est pas assez marqué.
J'ai donc poncé tout ça avant de coller des profilés Evergreen.



Cela n'est pas encore parfait , le but étant de dissimuler de surcroît, le décrochement de la verrière.



Si vous avez quelques suggestions pour améliorer cet aspect, je suis preneur.
Vous pouvez au passage noter que je suis bon pour refaire les masques, dont certains se sont décollés.

Le masticage de l'emplanture des ailes sera finalement limité. J'ai utilisé pour cela du Tamiya Putty lissé avec un coton tige, imbibé d'acétone.



Bon généralement, à ce stade je suis touché par un réflexe qui consiste à saisir la maquette et de la faire évoluer autour de moi, tout en imitant le vrombissement des moteurs.
Cela m'indique généralement que les phases de peinture approchent...

Mais, rassurez moi, suis je le seul à avoir ce syndrome infantile ???