Re: [année AZUR] Potez 63-11 1/72 FreeFrenchFlight2... Place au 670

par fafl Ven 14 Déc 2018 - 12:43

J'adore que Pierre pose toutes les questions ...

par fafl Ven 28 Déc 2018 - 19:40

Pierre, as tu le replic n48?
il y a un photoscope du 63.11
page 13 il me semble bien qu'il n'y a que 2 bouteilles d’oxygènes

par **pifortyman** Ven 28 Déc 2018 - 22:43

J'ai pas le dit REPLIC...

par **shinto-higo** Ven 28 Déc 2018 - 22:53

Si tu n’es pas trop pressé, je te scane ça à mon retour de vacances, début janvier.

par fafl Ven 28 Déc 2018 - 23:41

mp a suivre

par **waroff** Sam 29 Déc 2018 - 0:47

Sur la photo du poste observateur, on distingue de manière claire deux bouteilles,
mais en agrandissant les réceptacles, le troisième, en arrière serait vide.
D'autre part cette photo montre l'absence des emplacements de la double commande des 63-11 de série. Donc à prendre avec des pincettes...
les dessins techniques constructeur des circuits oxygène montrent bien, trois bouteilles de 1000litres.
De toute manière, en tout état de cause, il y avait une bouteille et un circuit par membre d'équipage

[année AZUR] Potez 63-11 1/72 FreeFrenchFlight2... Place au 670 - Page 5 Oxygen10

par **pifortyman** Sam 29 Déc 2018 - 12:47

Est il possible qu'en configuration de vol avec 2 membres d'équipage comme ca a été le cas en Palestine Egypte... la 3eme bouteille n'ait point été remise en place??

par **Belgarath524** Mer 17 Avr 2019 - 0:07

pifortyman a écrit:Merci de ces encouragement m'sieur Wipe!!

pis c'est pas QUE du short run!!!

Il y a de la résine.. et la résine, j'aime pas! Alors quand le montage commencera ce sera en "mode ECOLE" pour que les moustachus résineux du type Rom1, Moi vviennent m'y guider de quelques conseils qui seront en même temps utiles à la multitude.

Ca tombe bien, l'école a commencé... je dis ça, je dis rien... [année AZUR] Potez 63-11 1/72 FreeFrenchFlight2... Place au 670 - Page 5 Demon111

par **pifortyman** Mer 17 Avr 2019 - 0:25

Vivivi... je me remotive sur le Curtiss et j'attaque ce "machin" multitruc qui a l'air de se défendre méchant!

par rafale28 Jeu 30 Avr 2020 - 14:07

rafale28 a écrit:Pour conclure sur le Maryland écrasé volontairement en Syrie le 19 mai 41. Il s'agissait d'un Maryland ou Glenn Martin appartenant au Groupe de Bombardement N°2 de la France Libre intégré début mai en tant que section du N°24 Sqdrn de la force aérienne sud-africaine. Ces appareils furent utilisés de mi-mai à début juin pour larguer des tracts au-dessus de la Syrie qui abritait alors des avions iraquiens (allemands porteurs de cocardes iraquiennes) se rendant en Iraq pour combattre la RAF locale. Ils comptaient apparemment sur leurs cocardes françaises et le fait qu'il y avait aussi une unité de Glenn Martin en Syrie (GB I/39) pour créer une certaine confusion auprès des services locaux d'alerte, de DCA et de chasse. Sans trop de succès. Le 19 mai l'un des pilotes français du GB N°2, qui voyait se dessiner la perspective de devoir combattre en Syrie des aviateurs français de Vichy ou de bombarder des soldats français, ne supporta pas ce stress et décida de déserter de la dissidence (qui avait déjà fait de lui un déserteur en France). Et pour ne pas que son avion puisse être utilisé par Vichy contre ses amis gaullistes, il s'arrangea pour le rendre inutilisable en se posant en Syrie volontairement sur le ventre. Situation peu souvent évoquée et assez extraordinaire d'un dissident désertant pour retrouver Vichy... Toujours est-il qu'à la suite de cette affaire qui, au sein de la RAF, jetait une opprobe sur le GB N°2 et les aviateurs français, le Cdt. Georges Goumin, commandant l'escadrille française (GB N°2) du N°24 South African Air Force Sqdrn, obtint du C-in-C Middle east, le général Wavell, la permission d'effectuer une mission de rachat - une mission quasi suicidaire - visant à permettre aux aviateurs français de retrouver la pleine confiance de leurs collègues anglais. Il s'agissait d'effectuer en vol rasant au-dessus de la Crète afin de de ravitailler en médicaments et munitions les derniers éléments néo-zélandais encerclés sur le terrain de Retimo, puis d'attaquer l'aérodrome de Mallene tenu par les Allemands et très défendu par la Flak. Le 26 mai 41, Goumin décolla du Caire aux commandes de son Glenn Martin avec le lt. Courcot, le Sgt Lefèvre et l'Adjt Marteau vers la Crète. L'équipage parvient à larguer les médicaments sur les positions néo-zélandaises malgré les tirs intenses de la DCA allemande. Le Glenn Martin abat ensuite en vol un Ju-52, puis mitraille la plage de Mallène. Au 1er passage il détruit ou endommage au sol plusieurs avions allemands avant, au deuxième passage, d'être frappé par la Flak. Mortellement touché, le Cdt Goumin réussit encore à sauver la vie de son équipage en parvenant à poser son appareil en flammes entre les collines.

Passer à la dissidence restait bien un dur combat intérieur puisque ce choix éminemment patriotique pouvait imposer de se battre contre ses amis, ses anciens collègues, contre des Français. L'aviateur français qui déserta avec son Maryland en Syrie ne supporta pas ce conflit intérieur. Et pour que les aviateurs français libres retrouvent la confiance de leurs partenaires britanniques, Goumin dut accepter le sacrifice suprême. Une affaire rarement évoquée dans l'historiographie de la France libre.

L'histoire de Goumin, je la connaissais, mais je ne l'avais pas reliée à la dissidence de LABAT! Comme tu dis, c'est peu diffusé!

J'ai édité ton texte passionnant mais qui nous éloigne par trop de mon POTEZ et qui plus est était devenu fort difficile à lire avec des polices de caractères si grandes!

Bonjour,

Un petit complément avec ces infos récemment trouvés sur le net sur l'un des membres de l'équipage du Glenn Martin en mission suicide sur la Crète. Je cite:

Albert Marteau est né le 23 mai 1911 à Verrines-sous-Celles dans les Deux-Sèvres, de parents jardiniers horticulteurs. Il s'engage dans la Marine en 1928 comme radio volant de l'Aéronavale puis sert dans le Génie à partir de 1933 comme télégraphiste au Maroc où il est cité à l'ordre du Régiment. Affecté en septembre 1939 comme chef de quart à la compagnie des réseaux radios du territoire au Fort d'Issy-les-Moulineaux, il se porte volontaire pour le corps expéditionnaire de Norvège où il est chef d'un détachement de radios. A son retour en France, à Brest, le corps expéditionnaire, devant l'avancée allemande, doit rembarquer pour l'Angle-terre.
A Londres, le 26 juin 1940, Albert Marteau s'engage dans les Forces françaises libres (FFL) à Trentham Park. D'abord affecté au 3e Bureau de l'Etat-major de la 1ère Brigade des FFL, il est muté en août 1940 comme radio à la compagnie de transmissions du corps expéditionnaire avec lequel il participe aux opérations de Dakar et du Gabon sur le Savorgnan de Brazza. Vo-lontaire en janvier 1941 pour servir dans l'aviation, Albert Marteau contracte un engagement dans les Forces aériennes françaises libres (FAFL) à Brazzaville et est affecté à la 2e Esca-drille de Bombardement sous les ordres du commandant Goumin. Cette unité est intégrée au sein du Squadron 223 de la RAF et Albert Marteau, en qualité de radio-mitrailleur, participe, du 27 avril au 2 mai 1941, au convoyage des avions de Gold Coast en Egypte. Le 16 mai 1941, alors qu'il lance sur Beyrouth des tracts invitant les troupes françaises à se rallier à la France Combattante, il est blessé à la cuisse, son avion, piloté par le commandant Gou-min,étant criblé de projectiles et un membre de son équipage, l'adjudant-chef André Cantès, grièvement blessé. Les 17 et 19 mai, il continue à survoler les aérodromes de Syrie en lançant des tracts sous les attaques constantes des chasseurs de Vichy.
Le 26 mai, jugeant compromis l'honneur de l'Escadrille par l'action d'un officier pilote qui a rejoint les troupes de Vichy avec son avion, il se porte volontaire pour accomplir une mission de rachat extrêmement périlleuse avec l'équipage du commandant Goumin, du lieutenant Courcot et du sergent-chef Lefèvre. Au cours d'une mission en vol rasant, il tente de percer les défenses de chasse et de DCA autour de la Crête, et de ravitailler en médicaments, vivres et munitions, les derniers éléments des troupes néo-zélandaises encerclées sur le terrain de Reti-mo. Le commandant Goumin tué en l'air, l'avion abattu en flammes, Albert Marteau est blessé et fait prisonnier.
Il demeure en captivité dans huit camps différents de mai 1941 à mai 1945. A plusieurs re-prises, il séjourne dans les camps de représailles de Sagan (Stalag Luft 3), Lübeck (Oflag X C) et Colditz (Oflag IV C). Il est libéré le 4 mai 1945 par des cavaliers mongols à Mühlberg sur Elbe et rapatrié. Adjudant à la fin de la guerre, il est promu sous-lieutenant en décembre 1944 et poursuit une carrière militaire jusqu'au grade de capitaine, au sein de l'Escadrille gouverne-mentale à Villacoublay. Il prend sa retraite de l'Armée en 1954 et est ensuite fonctionnaire international à l'OCDE.
Albert Marteau est décédé le 2 août 1996 à Niort. Il a été inhumé dans sa propriété de "La Cannaie" à Celles-sous-Belle dans les Deux-Sèvres.

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