[Eduard Profipack] 1/48 - Polikarpov I-16 Type 10 "4" rouge + camion-starter - Leningrad 1943 -

J'avance tranquillement avec le collage de l'alu sur certaines parties des ailes, je vous montrerai ça plus tard.
A ce propos et pour ceux que ça intéresse (pour leurs propres montages éventuellement), l'I-16 était fabriqué avec du bois de bouleau ou peuplier thermoformé, des parties entoilées mais aussi des parties métalliques en duraluminium. En gros, c'était ça :



Attention, il s'agit d'un type 5 ici, un schéma à ne pas prendre au pied de la lettre ! Des maquettistes ont déjà tenté des I-16 à l'état brut comme par exemple ce magnifique I-16 Type 24 1/32 (ICM) de Carlo Farina :



https://imodeler.com/2020/10/i-16-type-24/

Avec néanmoins des erreurs : certaines zones en bois (notamment sur l'extrados des ailes) sont en réalité métalliques.

A l'aide de scalmemodels.ru et des informations de Massimo Tori, je vous propose ce petit exposé !



Chaque aile comportait deux longerons en tube d'acier reliés par des entretoises plus petites. Chaque aile comportait 11 nervures complètes en duraluminium auxquelles s’ajoutaient 11 demi-nervures sur la partie non métallique de l'extrados pour renforcer le revêtement en tissu (un renforcement de l’aile opéré à partir du printemps 1937). La majeure partie de l'extrados, le bord d'attaque et une petite partie de l'intrados étaient donc protégées par un revêtement en duraluminium. Tant les parties métalliques que les parties non-métalliques étaient ensuite recouverte par une couche de tissu collée. Pour rendre ce tissu plus rigide, il était peint avec deux couches de laque transparente, suivies de deux couches de vert sur les surfaces supérieures et de trois couches de peinture claire (aluminium ou bleu clair) sur les surfaces inférieures. Sur l’intrados, l’espace entre le plan central et les ailes était également recouvert de plaques de duraluminium . Les ailerons étaient fabriqués sur une structure en duraluminium, recouverte de tissu. Les compensateurs n'ont été introduits que sur les derniers types 10/17, et ont parfois été installés sur des avions plus anciens. Il s'agissait de simples plaques en duraluminium qui pouvaient être pliées sous l'effet d'une force vive afin d'améliorer l'équilibre de l'aileron. Attention, l'illustration ici concerne les types 5, UTI-2 et 4 avec des ailerons plus longs qui vont jusqu’au fuselage. À partir du type 10, toutes les versions successives du chasseur avaient des ailerons raccourcis par la présence ventrale d'aéro-freins :



(scalemodels.ru)



Au-dessus, l'aile d'un I-16 tardif, peut-être un Type 24P (avec réservoirs auxiliaires). Ils se distinguaient sur l'extrados par une trappe donnant accès au point de suspension des réservoirs auxiliaires (bien visible sur l’illustration) et, sur l'intrados, par la plaque métallique avec le point de suspension des réservoirs largables (sur les deux ailes) et des fusées d'atterrissage (sous l'aile droite uniquement).
Sur les versions équipées de roquettes (types 28R et 29), il y avait également des zones à revêtement métallique pour les rails de fusée (sur les deux ailes), protégeant l'intrados, les ailerons et le bord d'attaque jusqu'à une partie de l'extrados contre les tirs des roquettes. Les types 5 et 10 transformés en avions d'attaque au sol avec des roquettes avaient également des plaques métalliques sous les ailes, mais elles ne s’étendaient pas jusqu’au bord d'attaque, ni à l'extrados.

Voilà, vous en savez autant que moi !