[Italeri] 1/72 - Gotha 242 (go242)

J'aime bien la figurine,elle me fait sourire

sgeorges4 a écrit:J'aime bien la figurine, elle me fait sourire

Je crois que tu sourirais moins si tu le rencontrais en vrai!

Super la vieille maquette du He111! Ca va être un diorama d'exception
La figurine est très bien également

Je manque de défaillir mais l'abominable vision s'estompe aussi vite qu'elle a surgi et je me reprends aussitôt.
Je monte me sangler à ma place de pilote. Müller prend la place du copilote à ma droite. J'y ai enlevé le manche à balai par précaution. Le reste du commando est à l'arrière, assis en tailleur, les uns contre les autres, dans le sens inverse de la marche.
Le  Heinkel fait rugir ses puissants moteurs et le câble de remorquage se tend. Nous sentons une légère secousse et commençons à rouler de plus en plus vite.
Soudain, des véhicules massifs, déboulent sur notre gauche à grande vitesse. Je reconnais avec horreur des chars russes T34. Ils filent au travers de la piste comme des cosaques chargeant au galop. L'un d'eux fonce droit sur nous avec l'intention évidente de faire taran, c'est à dire de nous percuter de plein fouet. Cette fois, c'est la fin!
Non, car l'engin éclate ,dans une gerbe de flammes à quelques mètres de notre planeur. La tourelle, projetée par l'explosion, passe au dessus de nous comme un énorme obus, et, manquant de nous écraser, s'abat à notre droite, dans la neige.
Notre dernier 88 de Flak, encore en batterie au bout de la piste vient de signer un tir direct dans la réserve de munitions du blindé russe.
Le planeur se soulève avec lenteur. Derrière nous, les autres chars sont occupés à pilonner les avions au sol et les bâtiments et semblent nous oublier. Nous nous envolons enfin.
Tracté par le Heinkel, nous montons en décrivant de larges cercles, à distance du terrain désormais envahi.
Müller me demande la radio et lance alors un message codé sur une fréquence secrète.
-"Les neufs ont quittés Minas Morgul" : annonce t'il. Puis il me rend le micro en ajoutant :
-"Le Reichführer sera ainsi prévenu que je suis en chasse. Mais sous peu, je n'aurai plus de compte à rendre à personne".
Cette idée parait le mettre de bonne humeur car il éclate de rire puis, se tournant vers la soute, lance à son adjoint :
-"Mets un peu d'ambiance, Kurt, on s'emmerde ici."
Le obersturmführer commence  à chanter de sa voix inimitable :
-"Auf der Heide blüht ein kleines Blümelein und das heißt Erika..."
Et le kommando reprend alors en chœur, martelant en rythme le plancher :
https://www.youtube.com/watch?v=fc-DgRO1SrQ
Quelques minutes plus tard, nous nous séparons comme prévu du remorqueur et j'entame ma descente en vol plané.
Je demande à Müller de faire taire ses braillards pour pouvoir me consacrer à mon pilotage lors de l'approche.
Nous survolons bientôt le fleuve en crue, rougeoyant sous les rayons du soleil couchant et je repère la clairière où je vais devoir me poser.
Mon dieu, qu'elle semble petite!

Le Heinkel 111 remorqueur Matchbox est quasiment fini. (Le montage avait commencé il y a 35 ans et à l'époque , je voulais représenter une scène de la bataille d'Angleterre).
Voici quelques premières photos.

La fin de l'Epreuve se rapprochant rapidement, je profite d'un moment de calme entre deux hallucinations pour ajouter les derniers détails à ma maquette. Il y a donc:
-la rampe d'accès au planeur:


-les roues et les salissures du bas de caisse:


- l'ajustage de la porte arrière:


-A l'avant, la prise d'air pour l'aération et la prise radio:


-Le phare d'atterrissage escamotable oublié sur la maquette, réalisé en scratch:


-les fils d'antenne:


-les feux de position, oubliés, rouge vert et blancs à l'arrière:


-le tube de pitot et les poignées de porte, oubliées également:


Tandis que je suis occupé à tous ces ajouts, Ezdanitoff entre discrètement dans la pièce et je remarque tout de suite l'expression d'inquiétude qui se lit sur son visage. Il m'annonce aussitôt :
-"le shantak d'Evy est rentré, seul, et il est blessé"...

Je me lève. Il ajoute:
-"J'ai demandé à mes palefreniers de s'en occuper et de le soigner discrètement pour ne pas ébruiter la nouvelle, mais qu'allons nous faire?"
Les événements se précipitent ; c'était à prévoir. L'heure est venue de consulter Maître Jicéhem comme Evy me l'avait conseillé. Je gagne les appartements du Grand Archiviste, à l'autre extrémité de la forteresse, sans rencontrer âme qui vive dans les couloirs tortueux et déserts, à cette heure tardive, du grand bâtiment. Maître Jicéhem veille sur le pas de sa porte, comme si il savait que j'allais venir et me fait entrer aussitôt.
-"Bonsoir, Jan, je t'attendais. Mettons nous de suite au travail. Il y a beaucoup à faire."
Je ressors au petit matin, fatigué mais déterminé et retrouve Ezdanitoff qui n'a guère dormi, lui non plus.
Je lui expose mes intentions :
-"Je pars secourir Evy, il faudra garder le secret jusqu'à ce que je revienne."
Il sursaute :
-"C'est de la folie, tu ne peux quitter Kadath avant la fin de l'Epreuve."
-"Je n'ai pas le choix. Le démon est trop fort pour être maitrisé en utilisant les rituels habituels. Je dois le rencontrer sur son terrain, là où il m'attend et jouer son jeu. Notre seule chance est de lui faire croire qu'il nous a piégé et qu'il a gagné, car, alors, il baissera peut être sa garde un instant."
-"Laisse moi au moins t'accompagner".
-"Je sais que je peux compter sur toi, père, mais je dois y aller seul. la partie se joue entre lui et moi, et Evy."
Je m'isolai alors pour effectuer divers préparatifs et je quittai la forteresse au milieu du jour, sans me faire remarquer.
Je profitai du voyage pour dormir et restaurer mes forces.
Le lendemain, au matin, mon shantak me déposa dans une clairière proche de l'immeuble aixois enseveli où nous avions trouvé ma maquette de Gotha. Je sautai à terre et marchai vers la forêt proche. Une aura de malfaisance indicible semblait planer sur toute chose. Le Mal était proche...

Et, de fait, Hans Müller surgit brusquement à mes cotés.
Au même moment, ses huit guerriers se matérialisèrent en cercle autour de moi, comme surgis du néant.
Ils avaient bien perdus de leur superbe mais n'en étaient que plus effrayants.
Leur tenue blanche hivernale ressemblait maintenant à un vieux suaire grisâtre rongé par le temps et pendait en lambeaux déchirés sur un corps décharné et livide. Leurs doigts squelettiques n'étreignaient plus que de vieux fusils mangés par la rouille.
Mais sous leur capuchon rabattu, dissimulant un trou noir inquiétant leur tenant lieu de visage, brillaient deux yeux de braise incandescents.
Je sortis un revolver, cadeau des "gratteurs", amis d'Evy et le braquai sur la tête de l'ex officier SS qui ne broncha pas. Je vidai alors le barillet et les balles le traversèrent de part en part ... sans lui causer le moindre dommage. Je m'y attendais évidemment mais il était nécessaire qu'il me sous-estime.
Ce qui fut le cas car il éclata de rire en m'apostrophant :
-"Tu me déçois vraiment, Jan Kytop. J'attendais mieux de ta part. Crois tu vraiment qu'un pur esprit comme moi puisse être sensible aux armes matérielles ?"
Puis il se fit plus menaçant.
-"Suis nous maintenant, nous allons retrouver ta copine, et, en chemin, je te raconterai une histoire."
Et nous partîmes sur le sentier, comme deux vieux amis en promenade, mais encadrés par sa garde prétorienne et spectrale...

-"Il y a prés d'un millénaire," commença Müller, "au cœur de la seconde guerre mondiale, le 1er Novembre 1943, je fus à deux doigts de m'emparer d'un livre fabuleux, le Necronomicon et de conquérir le monde grâce aux puissantes incantations qu'il recelait.
Il s'est alors passé un événement inattendu qui m'a privé de mon triomphe. J'ai cherché désespérément pendant des siècles à me remémorer le moment où tout avait basculé et quel était l'infime grain de sable qui avait grippé mon scénario parfaitement au point mais en vain. La mémoire de ce funeste instant m'a quitté à jamais, ce jour même où je mourus.
Au moment où je fus tué , je parvins toutefois à prendre possession de l'esprit machine du Gotha et à survivre à travers lui.
Grâce à ma connaissance des rituels lovecraftiens, il m'était possible à l'instar du grand Cthulhu, d'influer sur le monde réel au travers des rêves. "  N'est pas mort ce qui peut éternellement demeurer, et en d'étranges Eres même la Mort peut mourir."
Je conçus donc un plan diabolique. J'allais reconstituer en songe la journée du 1er Novembre, de telle manière qu'elle devienne réelle et me donne une seconde chance. J'avais pu plonger dans l'esprit d'Andrea Spitz et en connaitre les souvenirs les plus intimes. Il ne me restait plus qu'à trouver un médium particulièrement doué et influençable pour endosser le rôle de manière convaincante. J'y ai mis du temps mais, grâce à ton don de prescience, j'ai trouvé en toi le sujet parfait, Jan Kytop..."

Le dénouement est proche !

Puisque la date limite a été prolongée, j'ai commencé la construction d'un deuxième avion , élément de décor pour le diorama : un Junkers 52 Heller.
Il représentera l'appareil réquisitionné par Müller pour l'amener sur le terrain proche de Prokorova.





Du très bon Heller, très finement moulé.

Nous débouchons sur un promontoire rocheux dégagé, dominant la forêt. Une partie du sol en a été nettoyé et on y a tracé un grand pentacle, orné de runes magiques et flanqué de torches encore éteintes.
Müller a déjà tout préparé à l'avance, pour le rituel qu'il envisage d'accomplir, dés qu'il aura pris possession du Necronomicon. C'est ce qui s'appelle "vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué." Et, c'est à cela que l'on reconnait les démons. Ils sont (trop?) surs d'eux. J'aperçois Evy, ligotée contre un arbre à l'écart. Elle semble en bonne santé et elle a du leur en faire baver car le trio de goules qui la garde n'est pas en très bon état.
Nous nous arrêtons et l'ancien SS plonge ses yeux dans les miens.
-"Maintenant, c'est l'heure où tout se mêle, le passé et le présent, l'illusion et la réalité, la vie et la mort. Toute barrière est abolie. Les trois coups sont frappés, le rideau se lève et les comédiens entrent en scène. Nous sommes le 1er Novembre 1943, jour de la Toussaint et TU ES le leutnant  Andréa Spitz de la Luftwaffe."
Je sombre aussitôt dans un brouillard cotonneux de plus en plus épais à mesure que l'emprise hypnotique du démon me subjugue. J'entends Evy qui tente de me ramener à la réalité mais je sombre déjà dans un puits noir sans fond...

Super pour la Ju!

Mais comment fais tu pour être aussi rapide?

MS-505 a écrit:Super pour la Ju!

Mais comment fais tu pour être aussi rapide?

Je me fais aider par une armée de démons.

Petite avancée:

Je reprends brutalement mes esprits, vigoureusement secoué par Müller qui ricane.
-"Ce n'est pas le moment de dormir, leutnant Spitz. Vous avez été un peu secoué par votre atterrissage mais rassurez vous, tous le monde va bien".
De fait, les soldats d'élite de l'obersturmbannführer ont déjà bondi hors de la carlingue et se fondent dans le sous bois, silencieux et implacables comme des loups en chasse.
Müller me tend un pistolet, au cas où, et m'enjoint de rester prés du planeur jusqu'à son retour.
-"Vous nous génériez", dit il, "de toute façon, nous reviendrons chercher les caisses quand tout sera terminé. Et cela ne sera pas long", ajoute t'il, en ricanant.
Là dessus, il sort à son tour et disparait à la suite de ses hommes.
Resté seul, je saute à mon tour hors du Gotha, dans la neige.
Un violent échange de tirs éclate un peu plus loin par delà les arbres et je tente alors de me rapprocher du lieu du combat, en direction du village d'isbas.
Au détour du sentier, je me trouve soudain face à face avec un partisan russe, aussi surpris que moi. Nous restons là, dans la pénombre,  paralysés au milieu du chemin, chacun braquant son arme sur l'autre. Le temps parait s'étirer tandis que la fusillade semble faiblir au loin...

La suite! La suite!

Le planeur est là, les caisses sont dans le planeur, Eva n'est pas loin,

Tous les ingrédients sont prêts à être "mixés" !

Merci tous ceux qui suivent.

Soudain ,je la reconnais, elle me reconnait.
-"Eva!"
-"Andrea!"
Nos deux cris ont fusés simultanément.
Nos deux armes s'abaissent lentement.
Alors, malgré la guerre, malgré nos uniformes ennemis, malgré la mort qui rôde alentour, nous nous jetons dans les bras l'un de l'autre.
Notre étreinte passionnée ne dure pas car Eva me repousse doucement.
-"Ecoutes moi bien, Andrea. Je n'ai que peu de temps. Tes copains sont là pour me prendre mais je choisis de te faire confiance. Quoi qu'il arrive, tu ne me connais pas et tu caches ceci. Ils ne doivent le trouver sous aucun prétexte. Le sort du monde est en jeu."
Elle sort d'une poche un paquet marron de la taille d'un gros livre que je dissimule sous ma combinaison.
Elle m'embrasse alors fougueusement une dernière fois et s'enfuit en courant dans le sous bois.
Elle n'a pas fait vingt mètres que deux des SS, surgis de nulle part, se jettent sur elle par surprise et la plaquent au sol. Malgré sa résistance, ils parviennent à la désarmer et à la maintenir avant de la relever.
Sur ces entrefaites, Müller arrive derrière moi et me sourit.
-"Beau travail", fait il à ses hommes, "ramenez la au village".
Mon cerveau tourne à plein régime. Ils ne sont que trois et deux sont occupés avec Eva qui saura en profiter, je n'en doute pas. Je n'aurai pas de meilleure occasion.
Je pointe mon pistolet vers la tête de l'obersturmbannführer et tire. La détonation, assourdissante se répercute en écho dans la forêt...

On continue :

Müller me fait face en ricanant. Je vide alors le chargeur sur lui sans plus de résultats. De dépit, je m'apprête à lui balancer l'arme à la figure mais trois de ses hommes surgissent derrière moi, me ceinturent et me désarment. Le obersturmbannführer s'approche de moi en rigolant de plus belle.
-"Désolé, leutnant, mais c'étaient des balles à blanc. Je ne pouvais décemment pas vous confier une arme chargée. Voyez vous, je savais dés le début qui vous êtes et je connaissais les liens qui vous attachent à la demoiselle. Quelle étrange coïncidence, tout de même. Il a fallu que ce soit vous, le pilote dont j'avais besoin. J'ai tout de suite compris les avantages que je pouvais tirer de cette situation. Votre amie et moi, cherchons depuis le début de la guerre, un vieux livre très intéressant. Elle a su chaque fois garder une longueur d'avance mais la chance vient de tourner."
-"Elle n'a pas le livre sur elle", rapporte le soldat qui vient de fouiller Eva.
-"Evidemment", explique Müller, "elle ne pouvait le conserver car c'était trop dangereux en cas de capture, mais elle ne voulait pas non plus courir le risque de le perdre en l'abandonnant dans le village ou la forêt. Je suis prêt à parier qu'elle l'a confié à son amoureux. Elle est si romantique."
Eva tente de lui cracher à la figure mais il s'en détourne pour me fouiller. J'essaye de me débattre mais il ne lui faut que quelques secondes pour s'emparer du manuscrit.
-"La quête est achevée", exulte t'il. Puis il donne ses ordres :
-"Brûlez le village et ses habitants, je ne veux pas de témoins. Ensuite, allez récupérer les caisses dans le planeur et portez les jusqu'au promontoire rocheux qui domine la rivière. Nous nous y installerons pour le rituel. Remuez vous, tout doit être prêt avant minuit. Quant aux deux tourtereaux, qu'ils restent vivants pour le moment. Je veux qu'ils assistent à mon triomphe..."

Peinture en cours:

Quel suspens insoutenable....

Quelques heures ont passé. Eva et moi sommes maintenant attachés à des arbres en bordure d'une grande esplanade rocheuse surplombant le cours d'eau en crue. Les SS ont charrié jusqu'ici les caisses embarquées dans le Gotha. Elles contenaient en fait tout un fatras d'objets ésotériques, flambeaux, poudres colorées, statuettes,  dont ils se sont servis pour matérialiser un vaste pentacle au centre duquel, Müller a pris place. Il a revêtu pour la circonstance une longue robe de cérémonie, brodée d'inscriptions étranges, qui rendrait ridicule n'importe qui d'autre. Mais lui, parait encore plus terrifiant.
Il lève les bras vers le ciel étoilé et commence à psalmodier:
 -"N'gai, n'gha'ghaa, bugg-shoggog, y'hah ; Yog-Sothoth, Cthulhu..."
Eva le coupe violemment:
 -"Je vous conjure d'arrêter. Vous ne savez pas ce que vous faites. Le Necronomicon est un piège. Vous allez libérer des entités maléfiques d'une puissance indicible, bien au delà de tout ce que vous pouvez imaginer. Si vous leur ouvrez le portail, ce sera la fin de l'humanité."
Le obersturmbannführer, fou de rage d'avoir été interrompu, se retourne vers Eva et la gifle brutalement.
 -"Tu vas te taire, S/:;.!!. J'attends ce moment depuis des années. J'ai non seulement cherché le livre durant tout ce temps, mais j'ai aussi étudié et testé tous les rituels, profitant de mes accès à la bibliothèque du Reichführer. J'ai invoqué et contrôlé des créatures dont tu n'as même pas idée. J'ai appelé un shoggoth  et il m'a servi. Aujourd'hui, 1er Novembre et jour de la Toussaint, les étoiles sont alignées comme il est prescrit et le plus grand pouvoir va m'être délivré. Himmler, Hitler et toute sa clique ne sont que de pauvres larves mortelles.
Moi, Hans Müller, je vais devenir le maître immortel d'un Reich éternel. Bâillonnez la, qu'elle ne me dérange plus."
Il reprit alors sa place au milieu de la figure magique et lança:
 -" Ya na kadishtu nilgh'ri stell'bsna Nyogtha,
    K'yarnak phlegethor l'ebumna syha'h n'ghft,
    Ya hai kadishtu ep r'luh-eeh Nyogtha eeh,
    S'uhn-ngh athg li'hee orr'e syha'h Cthulhu"
Une grande ombre passa devant la lune et s'abattit devant Müller en éteignant des torches...

Je m'attendais à trouver un Go242 et je tombe sur un Ju52 et...Lovecraft.
Un de ces jours il faudra que je me fasse un diorama d'un des Dornier des "Montagnes Hallucinées" au camp de base de l'expédition. D'ailleurs si Lovecraft a utilisé des Dornier dans sa nouvelle, c'est parce qu'il avait été inspiré par une expédition allemande en Antarctique dans les années 30...