[Italeri] 1/72 - Gotha 242 (go242)

C'est chaud, c'est chaud bouillant demon7

La tete qui repousse, plutot pratique ca!

MS-505 a écrit:La tete qui repousse, plutot pratique ca!

Oui, c'est sur!

On m'a toujours que "quand on veut, on peut" ......

La piste nous mena jusqu'à une large rivière en crue, infranchissable.
Mon adjoint haussa les épaules et marmonna d'une voix rendue épouvantablement chuintante par son processus de régénération en cours :
-"Le courant est beaucoup trop fort, ch'est impochible à travercher même avec un véchicule amchibie. Chi ils chont echayé, ils chont morts."
Mais je connaissais trop bien Eva Zwezda et j'avais la certitude, au plus profond de moi, qu'elle avait réussi à franchir le cours d'eau et qu'elle était déjà de l'autre coté.
Je dépliai une carte de la région et réfléchis.
Le commando russe doit être exténué après cette action. Ils ne se savent pas poursuivis et s'imaginent, à juste titre, protégés par la rivière. La nuit ne va plus tarder. Il serait logique qu'ils se reposent et se restaurent avant de reprendre leur route, demain.
Il y a justement un village au milieu de la forêt, par delà le cours d'eau qui pourrait les accueillir.
J'étais persuadé que nous pourrions les y cueillir par surprise. Mais pour cela, il fallait pouvoir traverser. Or tous les ponts avaient été coupés pour freiner l'offensive russe. Il me vint alors une idée.
Nous fîmes demi tour et je donnais l'ordre de revenir au terrain d'aviation où nous avions atterri le matin même...

La peinture hivernale a été réalisée à l'acrylique blanche, au pinceau à main levée en s'inspirant des deux photos de la bête que j'ai pu trouver.








J'ai monté la kübelwagen fournie dans la boite.
Les techniques pour la déco sont les mêmes que pour l'Opel Blitz.






Enfin, le Kommando müller , (les Neufs), a été réalisé avec des personnages en tenue hiver de la boite Nebelwerfer Esci.
Les attitudes ont été modifiées en charcutant les torses, les bras, les jambes.
Il reste des retouches à faire mais je vous les présenterai plus en détails;

Superbe ton camouflage hivernal, ca sent vraiment la fin!

Après le récit de Müller, c'est au tour du lieutenant Spitz de nous donner sa vision de cette folle journée.
-"Le lundi premier Novembre 1943 est le jour de la Toussaint. (Si, si ,c'est important : ndt).
Un léger brouillard recouvre encore le terrain de campagne enneigé où stationne actuellement mon unité.
Il est encore tôt, lorsque je gagne à pied le hangar où mon planeur est remisé pour la nuit. La veille, j'ai demandé aux mécanos de le barbouiller de peinture blanche pour qu'il puisse se fondre dans le paysage que la neige recouvre de plus en plus. J'ai mal dormi, et, est ce un effet de la fatigue, je ne peux me défaire d'un curieux sentiment de catastrophe imminente.
Le camouflage est achevé et me laisse perplexe. Je grimpe sur une échelle pour avoir une vue plongeante de l'œuvre et reste pétrifié par l'ampleur du désastre. C'est un mélange de zébrures et de tâches bizarres, appliquées n'importe comment sans schéma précis. Je ne suis vraiment pas satisfait du résultat mais le chef mécano est très fier de son travail. C'est un petit bavarois bavard qui me noie sous un flot de paroles. Je finis par apprendre qu'il a fait les beaux arts avant la guerre et qu'il en a été chassé, car ses tableaux non figuratifs et peu académiques étaient considérés comme de l'art dégénéré par les nouveaux maitres de l'Allemagne. Tout s'explique. Je fais contre fortune, bon cœur et le félicite chaleureusement pour son chef d'œuvre abstrait, réalisé à grand coup de balais brosses et de serpillères.
Il a même profité de l'occasion, pour peindre une petite étoile rouge sur le nez du Gotha, en guise de trophée, suite à mon "combat" contre le Yak et j'en suis touché.

Mon prochain vol est prévu pour l'après midi et la peinture aura séchée d'ici là.
Un pâle soleil a chassé la brume et le ballet des avions de transport a commencé.
Junkers 52, Heinkels 111, Gothas 244 se posent ou décollent les uns après les autres en une noria incessante.
Mon copilote, qui m'a rejoint, me désigne un trimoteur anonyme qui vient d'atterrir et stationne prés du bâtiment principal.
Il frisonne.
-"C'est pas bon, ça," fait il. "Tu as vu les types qui sont descendus de la tante Ju, là bas ? Ce sont les "Neufs", un kommando spécial de la SS. Leur chef est un obersturmbannführer impitoyable. On raconte qu'il ne reçoit ses ordres que de Himmler en personne et qu'il écume la région à la recherche d'un trésor."
Je sors mes jumelles et les braque sur le groupe en tenue hivernale blanche. Leur chef porte une toque de fourrure à la russe et je le reconnais aussitôt. C'est Hans Müller, évidemment.
Mon copilote poursuit :
-" On dit aussi qu'ils ne sont pas humains"...

MS-505 a écrit:Superbe ton camouflage hivernal, ca sent vraiment la fin!

Merci beaucoup.

Vraiment sympa le camo,dit moi, serais tu cap de faire celui la?

Le denouement du recit approche !

sgeorges4 a écrit:Vraiment sympa le camo,dit moi, serais tu cap de faire celui la?

L'avion est un peu gros pour moi.
Sinon, l'avantage des camouflages hiver était qu'ils étaient fait la plupart du temps sur le terrain avec les moyens du bord, (souvent avec des balais ou des brosses et rarement au pistolet). Ils n'ont donc pas besoin d'être très soignés, au contraire.

Pour l’anecdote,ils ce sont trompés dans le manuel du Bv 222 wiking au 72 : Ils ont attribué ce camo au V2,alors qu'il s'agit du V5 comme le prouve ma doc :

file:///C:/Users/Famille/Downloads/WA%2063%20Luftgiganten%20Blohm%20&%20Voss%20Bv222-238.pdf

sgeorges4 a écrit:Pour l’anecdote,ils ce sont trompés dans le manuel du Bv 222 wiking au 72 : Ils ont attribué ce camo au V2,alors qu'il s'agit du V5 comme le prouve ma doc :

file:///C:/Users/Famille/Downloads/WA%2063%20Luftgiganten%20Blohm%20&%20Voss%20Bv222-238.pdf

Le lien ne fonctionne pas pour moi.
Mais, j'ai pourtant lu que c'était le v2 qui avait servi en Arctique d'où le camo.
Le V5 aurai tété coulé à Biscarosse ou il avait moins besoin de peinture blanche.

Si possible,installe ou met à jour adobe,sa me le faisait aussi pour les manuels revell,mais en les enregistrant,sa marche.

Je reprends Franz, mon copilote :
-"Dire des SS qu'ils ne sont pas humains , c'est enfoncer des portes ouvertes."
Il m'engueule gentiment :
-"Vous ne devriez pas dire des choses pareilles, mon lieutenant. Si des oreilles mal attentionnées les entendaient, vous pourriez avoir de gros ennuis. Et puis, ce n'est pas ce que j'ai voulu dire. L'année dernière, mon frère, qui est dans une unité de la Wehrmacht, s'est retrouvé, au milieu d'un convoi avec le kommando Mühler. Ils ont été attaqués par des Stourmoviks. L'un des "Neufs" a été littéralement coupé en deux sous ses yeux par un obus. Après l'attaque, les autres SS sont venus prendre le corps et l'ont emporté. Et bien, le soir, mon frère l'a vu attablé avec ses camarades comme si de rien n'était."
-"Ton frère a mal vu ou il avait abusé de la vodka, Franz ou bien, tu me fait marcher."
-"Je vous assure que non, mon lieutenant. Et il y a d'autres faits similaires."
Je hausse les épaules.
-"En tout cas, ils s'en vont, bon débarras."
Effectivement, les "Neufs" viennent de quitter la base et s'engagent sur la route de Prokorova à bord d'un camion et d'une kübelwagen réquisitionnés.
La réapparition du obersturmbannführer et de sa clique m'a filé un méchant coup de blues et fait resurgir en moi une foule de souvenirs doux amers. Je retourne au hangar et emprunte un pinceau et un peu de peinture. Je dessine alors à l'avant de mon Gotha un cœur rouge et le prénom Eva. Il ne doit pas y avoir beaucoup d'aéronefs dans la Luftwaffe à arborer le prénom d'une espionne bolchevique recherchée par les SS mais comme c'est aussi celui de la compagne du führer, je pense que je n'ai pas de soucis à me faire pour cela...

"En début d'après midi, mon planeur a été aligné sur la piste recouverte de neige, derrière son Heinkel 111 remorqueur et n'attend plus que son chargement de blessés à évacuer, pour décoller.
Je passe à l'infirmerie pour faire activer les préparatifs car le temps presse. Les nouvelles ne sont pas bonnes. Un motocycliste d'une unité de reconnaissance vient de nous confirmer que des chars russes ont été signalés pas très loin et les échos d'une canonnade nous parviennent distinctement du nord. Mon copilote vient de s'envoler avec l'avant dernier Gotha 242 (manque de personnel oblige) et il ne reste plus que deux Junkers 52 sur le terrain en plus de mon attelage. L'un est destiné à évacuer les derniers membres de notre commandement ; l'autre est l'avion qui a amené Müller et ses hommes.
Lorsque je ressors, un quart d'heure plus tard, quelle n'est pas ma surprise d'apercevoir un groupe de soldats en tenue hivernale, chargeant des caisses tirées d'un camion Opel dans mon planeur.
Je me dirige aussitôt vers l'officier responsable du groupe. La patte de col de sa vareuse est rabattu à la mode SS par dessus sa parka blanche, dévoilant son grade. c'est un SS-Obersturmführer (lieutenant). Il porte une capuche par dessus son casque et son visage est curieusement recouvert par un masque de cuir identique à celui porté par les servants de Flak des trains blindés, exposés au blizzard des steppes. Derriére cette protection, ses yeux semblent deux puits noirs sans fond.

Je l'apostrophe violemment:
-"De quel droit chargez vous du matériel dans cet appareil. J'ai ordre de l'utiliser pour évacuer des blessés. Virez moi tout ça! "
Il me répond d'une curieuse voix chuintante qui pourrait être comique si le personnage n'était pas si inquiétant :
-"Votre planeur et vous, êtes réquichiichionné pour une michion spéchiale. Chechi est un ordre prioritaite de la echeche.
Mon commandant, le oberchturmbannfürher Müller en dichhcute avec votre chupérieur."
-"Eh bien, je vais aller lui dire deux mots", dis je, en me dirigeant vers le poste de commandement...

Un petit aparté. J'envisage d'adjoindre un remorqueur à mon planeur Gotha 242.
Je me suis souvenu que j'avais acheté, il y a environ 35 ans un Heinkel 111 Matchbox que j'avais alors commencé (collé les empennages) puis abandonné. Je ne vous dit pas la galère pour enlever le vieux ruban adhésif laissé sur les pièces à coller depuis tout ce temps.
J'ai donc repris ce montage et en voici quelques images.
Je précise que cette maquette est montée pratiquement "from the box" dans le but unique de servir d'élément de décor et ne sera donc pas détaillée.
La boite, bien connue:


La maquette au déballage:


Après montage des grosse pièces et peinture d'apprêt RLM65:


Les bandes jaunes d'intrados:


Début du camouflage, RLM 70 puis 71:


Après peinture hivernale et décalques d'origine:




A suivre...

Je pénètre en coup de vent dans le bureau de mon supérieur.
-"Vous tombez bien, lieutenant Spitz, j'allais justement vous faire chercher," fait il. "Votre mission d'évacuation est annulée. Vous êtes mis à la disposition du obersturmbannführer Müller, ici présent, pour une opération de la plus haute importance. Il va vous expliquer ce qu'il attend de vous."
Je proteste vigoureusement :
-"Les blessés que je devais transporter sont tous dans un état sérieux et leur évacuation ne saurait souffrir aucun délai. De plus l'offensive russe va débuter incessamment."
Müller se tourne vers moi en souriant d'un air hypocrite et hoche la tête affirmativement comme si il m'approuvait.
-"Vous avez parfaitement raison, Leutnant. C'est pour cela que j'ai donné l'ordre d'affecter mon Ju 52 personnel au transport de vos blessés. Il les évacuera dans l'heure, dés que les banquettes auront été remplacées par des civières. Nous autres, à la SS sommes impitoyables envers nos adversaires mais nous n'abandonnons jamais les nôtres dans le malheur. J'ai un besoin vital de votre planeur et de son pilote pour mener un raid coup de poing en territoire russe afin de m'emparer d'une arme secrète, capitale pour le Reich qui vient de m'être dérobée, par une sale petite activiste bolchevique, Eva Zwezda et son commando.
Je tressaille en entendant le nom de mon amante mais Müller poursuit comme si de rien n'était et déplie une carte de la région sur la table. Des pensées contradictoires se heurtent dans ma tête avec furie.
Ainsi donc, Eva est toujours vivante! Mais Müller est plus que jamais à ses trousses. Que faire? Refuser de le piloter? Il me tuera sur place, sans état d'âme. Je décide de jouer son jeu ce qui me permettra de le surveiller et peut être de prévenir et de protéger Eva. Le obersturmbannführer expose alors son plan...

Joli le 111,tu vas faire un dio?

sgeorges4 a écrit:Joli le 111,tu vas faire un dio?

Une petite saynète, si il est fini à temps.
Mais le Gotha reste prioritaire, c'est lui qui est inscrit au concours. Et c'est bientôt la fn du mois.

excellent le camo hivernal sur les deux avions !! Et merci d'avoir ressorti le mythique kit Matchbox du He 111 !

Mon rôle est de le déposer avec son groupe, en planeur, dans une petite clairière, située dans la forêt par delà le fleuve, à proximité du village où il pense surprendre Eva et ses hommes. Après un remorquage d'une quinzaine de minutes pour gagner de l'altitude, l'approche se fera silencieusement en vol plané. Elle se terminera par un posé d'assaut qui ne sera pas facile car la piste improvisée au milieu des arbres est étroite et très courte. Il lancera alors une attaque surprise pour neutraliser les russes et reprendre ce qu'il cherche. Est ce le fameux trésor dont parlait Franz ? Il reste évasif sur le retour. Comment pourront nous retourner dans nos lignes après l'opération ?
Il conclut en annonçant que nous allons décoller immédiatement.
Nous gagnons donc le Gotha.
Je donne mes instructions au pilote du remorqueur qui lance ses moteurs. On accroche le câble. Müller supervise les derniers préparatifs de son commando qui embarque.
En gagnant mon cockpit, je perçois quelques brides de la conversation qu'il tient avec son curieux adjoint.
-"N'ecche pas trop tôt ?
-"Les portes sont ouvertes, les étoiles sont alignées et je suis prêt. Nous n'aurons pas de meilleure occasion avant longtemps. Ce sera pour cette nuit, dés que j'aurai le livre."
Le obersturmbannführer se tourne alors vers moi et ordonne : "Nous partons."
Alors, pendant une fraction de seconde, son corps parait se dissoudre et je le vois à nu, tel qu'il est vraiment...

Le obersturmbannführer se tourne alors vers moi et ordonne : "Nous partons."
Alors, pendant une fraction de seconde, son corps parait se dissoudre et je le vois à nu, tel qu'il est vraiment...



PS : je remercie mon fils Etienne pour le prêt de cette figurine Warhammer 40000, qu'il a monté et décoré.

je suis par étape , et cela m'épate (tout dans la rime )

çà va être grandiose "j'adore "

Pierre