[Concours "les 80 ans de FAFL"] Spitfire Mk XVI "Alsace" avril 1945 Eduard 1/48

Très beau travail !

Bonsoir !

On continue sur l'épopée de Jaco...



Printemps 1943, notre pilote breton vient d'être nommé lieutenant et maintenant affecté au prestigieux n°91 Squadron qui vient de percevoir les tout nouveaux Spitfire Mk XII, la version la plus puissante et la plus rapide du Spit' à l'époque.
Seules deux unités en sont alors équipées: les n° 91 et 41 Sqn.

Mais auparavant, il est désigné pour suivre un stage de perfectionnement : le "Fighter Leader School" durant deux mois, là il acquiert les nouvelles tactiques de combat uniformisés en prévision du futur débarquement et les spécificités de chef de squadron qu'il sera appelé à devenir plus tard.
Il en ressort avec l'appréciation "above average" (au-dessus de la moyenne)

Puis début Juillet 1943, il arrive enfin au n° 91 Squadron commandé par l' énergique Squadron  leader Ray Harris ou est déjà affecté Jean Maridor.
Celui-ci est déjà une légende des FAFL et même de la RAF puisque à la formation du groupe "Ile de France" , il ne pourra y être intégré car son Squadron leader refusera de le laisser partir, faisant même une demande spéciale à l'Air Ministry.
Ça lui est égal, tout ce qu'il demande c'est de se battre et il le fera toujours de manière rageuse...

Andrieux dira de lui:
"Maridor a toujours bon appétit, et ne laisse pas sa part aux autres, ceci est valable pour tout ce qu'il fait, quand il dort, il dort profondément, quand il mange il mange solidement, quand il s'amuse il s'amuse passionnément et quand il mourra , il ne pourra mourir que bravement"    

C'est ce qu'il fera le 3 aout 1944 en poursuivant une bombe volante V-1, c'était sa spécialité, il en avait déjà abattu 10 auparavant, mais le procédé était très dangereux, cette fois-ci il poursuit un V-1 qui se dirige droit vers le coeur de Londres, n'ayant pu le descendre en vol, il s'approche et le tire à coup de canons, mais il est trop près, la bombe volante explose détruisant également le Spitfire XIV de Maridor.

Il devait se marier quelques jours plus tard, il avait envoyé une lettre d'invitation à Jaco alors que celui-ci était affecté au groupe "Alsace".
"J'ai une peine cruelle est profonde...je me sens à la fois las et déprimé "




Superbe image de Jacques Andrieux et Jean Maridor, au pied d'un Spit' XII, a son arrivée au Sqn 91, Maridor prendra en charge Andrieux et ils sympathiseront tout de suite, Jean l'intégrant dans son escadrille, le "flight B" .

Pour Andrieux, c'est un changement radical, après le froid et le dénuement de la Cornouaille, il découvre des aménagements modernes et spacieux dans la base de West Hampnett dans le Kent...
Mais Maridor le fera vite redescendre de son nuage:

"Ne t'emballe pas trop devant cette vie de confort, il est nécessaire, tu va voir très vite que l'on demande beaucoup aux pilotes, vie opérationnelle intense et sans répit...tu verras !"

Andrieux va vite s'en rendre compte, les missions s’enchaînent sans temps mort, le rythme opérationnel est exceptionnellement élevé, les permissions sont rares.
Mais il en récoltera les fruits, le 16 septembre 1943 il descend un Me 109 aux environs de Beaumont le Roger, et le 18 octobre il abat cette fois un Fw 190 au sud d'Amiens.

Récit de ce combat:

Le 18 octobre 1943, un "sweep" est organisé sur Amiens, il servira de diversion à une opération plus importante au nord de la France.
Les 24 Spit' Mk XII décollent à 11:00 sous les ordres du Squadron Leader Harris.
Le lieutenant Andrieux à bord du DL-Z  commande la section bleue du "flight B"
Les chasseurs britanniques croisent les côtes françaises à 22 000 pieds et scrutent le ciel, la Flak a ouvert le feu et des flocons noirs apparaissent derrière la formation, soudain le contrôle radar signale la présence d'avions ennemis sur leur gauche à 20 miles au nord-est d'Amiens, même altitude allant plein sud.
Après quelques minutes, les pilotes anglais aperçoivent les "bandits", qui prennent le cap vers Beauvais et tentent de les poursuivre.

Un des Fw 190 se détache de sa formation et pique vers l'Est, la section d' Andrieux est la plus proche et le prend aussitôt en chasse, interception en virage et les quatre Spit' XII le rattrapent rapidement, Andrieux et son ailier, le Flying Officer Johnny Round ne sont plus qu'à 300 m, Andrieux tire deux courtes rafales qui font mouche, le FW se retourne et plonge vers le sol.
Jaco est toujours derrière et se rapproche encore, le 190 redresse au ras des arbres et prend la fuite.
Andrieux fait feu à nouveau et le 190 tentant une dernière manœuvre pour lui échapper percute une pente dans une énorme explosion.

Andrieux est félicité par son ailier mais il est amer car il a l'impression d'avoir froidement exécuté un homme.

Du reste, dans son livre, Andrieux passera très brièvement sur ce combat qu'il relatera ainsi:
"le 18 octobre, on me crédite officiellement d'une victoire aérienne, le procès verbal relate sommairement les faits dans la région d'Amiens."

Le rythme est effréné, Jaco est au bout du rouleau, il ressent ce qu'on appelle dans le jargon RAF le "Fighter Twitch" terme exprimant une grande fatigue nerveuse due aux opérations de guerre.

"Jours les plus longs de l'année , position d'alerte à 3h30 du matin et fin des opérations vers 23 h00 et les missions de guerre sont de plus en plus nombreuses et de plus en plus dures"

Courant juillet 1943, il se voit attribuer une nouvelle citation avec palme et l'attribution de la croix de guerre, celle-ci lui sera remise à Londres le 14 juillet des mains du général de Gaulle en personne.


Andrieux confiera avoir été terriblement ému et impressionné par le général lui remettant la croix de guerre.
(précision: cette photo n'est prise ce jour-là , mais bien plus tard, le 18 juin 1945 à Paris, je l'ai mise pour illustrer mon texte, mais ça devait y ressembler beaucoup, les "acteurs" sont les mêmes ...mis à part les galons de capitaine que porte Andrieux, alors qu'en 43 il est encore lieutenant...et la médaille elle-même puisqu'il s'agit ici de la Croix de la Libération)

Après la cérémonie, Maridor est le premier à le féliciter, et insiste pour aller arroser ses nouvelles palmes comme il se doit.
Les voilà donc partis réglementairement à Soho passer une joyeuse soirée en joyeuse compagnie...il rentreront au petit matin le cerveau un peu embrumé.

Bien sûr le Squadron est d'alerte:

"Sweep sur Saint Omer pour le 41 et le 91 Sqn , vous êtes sur les ordres, vous avez 15 minutes pour être en tenue de vol!"
Lui ordonne le Sqn Leader Harris d'une vois courroucée.

C'est la précipitation, les Spit' sont déjà moteur tournant alors qu'Andrieux se précipite vers le sien. ils sont au roulage et Jaco démarre à peine ...il veut aller vite pour les rattraper .

"Les 23 Spit' sont à l'entrée de la piste, j'ai peut-être le temps de me mettre en place, je commence à rouler vers eux, manifestement trop vite, l'immense capot m'empêche de voir devant mais je sais qu'il n'y a pas d'obstacle...je vais par un virage savant m'intercaler avant que le cirque décolle, et c'est la catastrophe !!
Je percute deux avions que je ne croyais pas si près...les hélices éclatent, les mottes de terre volent, mon extrémité d'aile est découpé comme un saucisson par l'hélice de mon voisin.
Je réalise ce que je viens de faire, je saute de mon avion complètement anéanti, les pilotes sont saufs mais les dégats sont importants, trois Spitfire XII bons pour la casse.
Le Squadron leader à vu, il donne des ordres, les avions décollent sans nous.
J'ai les jambes molles, abruti par le choc, mes nerfs lâchent, assis sur l'aile de mon avion, je me mets à pleurer comme un gosse... "


...a suivre

Tu aurais du faire écrivain/narrateur Eric

En plus tu sais tenir le lecteur en haleine

Bonsoir tout le monde

Effectivement l'ami Éric a un vrai don narratif pour illustrer l'Histoire de ses modèles (et je sais qu'il y en aura d'autres.....)

Et comme de plus ses réalisations sont toujours d'une grande finesse c'est double plaisir
Bonne fin de montage Éric

Amicalement
Mitch

Merci pour cette suite Eric.

Merci les amis !

Ça fait plaisir !


Je n'ai aucun mérite ! je ne fais que reprendre les écrits de Jacques Andrieux lui-même et j'en profite pour citer mes sources:

site, "les as français" et "ciel de gloire"
Livre : "Jaco le Magnifique"
magazines : "Aces" et " les Ailes Françaises"

Les fridolins venaient de trouver un super allié : 3 Spitfire détruits d’un coup : bravo. La cuite a dû disparaître très vite.....

Mouais, je pense que ce jour là, il a vraiment pas dû se sentir bien...

Eric,
même si tu cites des textes déja écrits, c'est bien repris, et franchement passionnant !
c'est top comme approche!)

Bonsoir !

En ces temps difficile pour tout le monde, entre ceux qui doivent rester cloîtré chez eux et les autres qui se doivent de travailler pour faire tourner la boutique France, on arrive à se détendre...

Allez, mon Spitfire avance, le camouflage est appliqué dans ses grandes lignes:

J'ai fais le choix de prendre les références Tamiya XF-81/82/83 , pour cette livrée  "Températe Schème"

J'avais acheté ce set à la sortie du kit Tamiya du Spit' au 1/32 ème.




Ma foi ça n'a pas l'air trop mal, mais j'ai pas l'habitude des peintures Tamiya.

Maintenant, je vais m'occuper de la bandes sky "fantôme" puisque effacée mais laissant une trace plus sombre...tiens, je me pose une question: cet avion a été utilisé opérationnellement à la toute fin de la guerre, avec des marquages réglementaires de cette période, donc plus de bande Sky, mais qu'en était il des bandes jaunes des bords d'attaque des ailes ? étaient elles présentes ? la photo ne le montre pas...et les cocardes d'extrados ? étaient elles bicolore rouge et bleue ou bien déjà en version comme celles de fuselage ?

Si quelqu'un a la réponse !

Allez...prenez soin de vous et soyez prudent...sortez couvert !

Superbe peinture Eric bravo

Belle peinture, je ne peux pas répondre pour les bandes d'identification.
Mais je pense qu'elles y étaient toujours, à vérifier.

Attention chef d'oeuvre en devenir . Le set Tamiya est excellent , et facile à poser . Les couleurs semblent très fidèles . J'en utilisé ,justement pour un MK XIV , qui aujourd'hui me sert de maquette martyre . Mais c'est pas à cause des peinture que ça à foiré mais de la verrière que j'ai explosé en la masquant .

Une belle peinture sur un montage nickel.

excellent camo, en effet les teintes Tam semblent bien

Salut Eric

il est beau ce MKXVI !!! la peinture Tam est pas mal à appliquer pourtant, que lui reproches tu?

Comme tu disais au début de ton montage, il a fait que 3 missions et l'a perçu en fin de guerre; il n'a peut être pas pu avoir les cocardes francaises ?

Concernant ta demande sur les bandes jaunes et cocardes

sur ce MKVI perçu en Mai 45, voici comment c'était...
tu peux peut être extrapoler?







bonne journée:)

Hello Eric good peindu , et perso , je ferais comme les photos de Fred .
On aperçoit les bandes jaunes . Pour l'intados sûrement du standard de cette livrée.
On remarque que sur la casserole , la peinture n'a pas bien tenue !!
Bonne suite amigo et courage au boulot

Salut Eric,


Belle peinture.

Les teintes Tam sortent très bien sur tes photos.


Je crois comme Jean-Marc que la photo de Fred peut te servir d'exemple pour faire tes marquages.


Poursuis bien.


William

Bonsoir !

Merci pour vos commentaires sympathiques et Merci Fred pour les photos !


On va y aller franchement d'autant plus que je viens de trouver confirmation pour les cocardes d'ailes:

Regardez bien tout à gauche, sur l'aile, on voit clairement la cocarde tricolore de moyenne dimension...donc action !




Allez, la suite des aventures de "Jaco leader" comme il sera plus tard surnommé par ses hommes du groupe "Alsace"...

Mais pour le moment il n'en mène pas large après avoir bousillé trois Spitfire Mk XII tout neufs le 15 juillet 1943...

Réconforté par ses camarades, il rentre au "dispersal" et tente de s'expliquer à son chef d'escadrille...mais il doit attendre le retour du Squadron Leader Harris, le patron du n° 91 Sqn.
Celui-ci rentre du "Sweep" décevant, et convoque aussitôt Andrieux.

Laissons lui la parole:
"Alors que vous êtes il arrivé Jaco ?"
Je tente maladroitement et tant bien que mal -et plutôt mal que bien- sans pouvoir m'empêcher de montrer mon émoi, de lui raconter mon histoire.
Mais je ne laisse aucune place pour une quelconque excuse, je sens tout suite qu'il est aussi ennuyé que moi, il veut m'aider mais la décision finale revient au général commandant le secteur...il me convoquera certainement.


Personne ne peut savoir quelle sera sa décision, ces Spitfire Mk XII sont des appareils neufs d'un prix considérable...Mais surtout ils sont encore en très petit nombre et leur présence au combat sont d'une valeur irremplaçable...je le sais très bien.
Le lendemain, Le Squadron Leader Harris me fait appeler pour me faire part de la décision du Général."

Jacques Andrieux se voit déjà renvoyé de cette unité où il voulait tant voler -il faut dire que le n°91 Squadron était considéré comme une unité d'élite, la meilleure du "Fighter Command"- et se sent très las en rentrant dans le bureau de Harris, mais celui-ci ressent parfaitement le désarroi de Jaco et ne tourne  pas autour du pot.

"Ça va Jaco, tout va bien, le général a accepté à cause de vos états de service et de vos bonnes notes de vol, de passer l'éponge...mais faites attention"

C'est un immense soulagement pour Jacques qui en a les larmes aux yeux et ne trouve pas de mots pour remercier son chef qui a certainement du se battre pour obtenir cette décision.

Mais le mot de la fin reviendra à ses camarades pilotes au mess .

Après avoir descendu moult pintes de bière, il se présente devant Jeff Huntley, joyeux luron du Squadron.

"Achtung Achtung ! kamarad Flying Officer Jacques Andrieux, kommen sie hier bitte !
Jeff s'avance et lit d'une voix de cérémonie :
"Flying Officer Andrieux, brillant officier pilote de chasse de la RAF, d'une adresse et d'un sang-froid remarquable, a réussi à détruire d'un seul coup trois Spitfire du meilleur escadron de chasse de Sa Majesté !
Cette citation comprend l'attribution de la Croix de fer avec épée et feuilles de chêne !"


C'est le moment qu'on choisit pour lui passer autour du cou une énorme croix en carton recouvert de papier aluminium, puis ses camarades le félicite et le porte en triomphe, tentant même de le saisir la tête en bas, les pieds nus recouverts de charbon afin de lui faire marquer le plafond pour la postérité avec nom et date...mais il n'y arriveront pas, le plafond étant un peu trop haut !


Après cette mésaventure, Andrieux aura à cœur de vouloir se racheter, participant à un maximum de missions, inévitablement il frôlera la mort peu après au retour d'une mission d'escorte de bombardiers "Boston" sur Beauvais,  il part reconnaître des navires sur la seine, il pense (avec raison) avoir à faire à des péniches armées, et déclenche un tir extraordinaire de "Flak":

"Les chapelets rouges, verts jaunes arrivent droit dans mon sillage et semblent comme par miracle déviés au dernier moment le long de mon fuselage.
Je vais finir par gagner le gros lot !...ça ne peut pas durer...brrouum ! deux obus éclatent sur ma droite, l'onde de choc secoue l'avion.
Puis c'est le coup dur, un éclair très pâle et un fracas du tonnerre sur ma gauche... Seigneur ! cette fois ça y est je vais au tapis !"

Il pense devoir sauter, à cette altitude il va se tuer car l'avion est bien trop bas, ça n'est qu'une question de secondes, mais il constate que l'avion répond encore aux commandes, il est sur le dos, pratiquement au ras du sol, il se rétablit et revient en vol normal.

Il fait l'inventaire des dégâts, outre une blessure superficielle au genou, il constate un trou béant sous son cockpit  les tôles sont arrachées, les commandes sont OK mais la radio est fichue.
La traversée de la manche est pénible dans ces conditions et il fait sensation à la base, tout le monde se demande comment il a pu rentrer en vie, son avion est littéralement éventré sur le flanc gauche par un obus de 37 mm.

C'est la septième fois qu'il est touché par la Flak, ce ne sera pas la dernière...

A la fin septembre 43, le n° 91 Sqn aura abattu 18 avions ennemis en un mois, l'unité déménage, et prend ses quartiers à la grande base de Tangmère.
C'est à cette période que Jaco revendique deux victoires aériennes, le 16 septembre et le 18 octobre 1943.


La fatigue est là, tous ces mois d'opérations commencent à lui peser, contrairement aux autres pilotes de la RAF, qui connaissent des périodes de repos, les "Free French" trop peu nombreux ne peuvent se permettre de partir en permission, ils sont là pour se battre et sont constamment sur la brèche.

Il voit des camarades anglais, français ou australiens disparaître les uns après les autres, il se demande quand viendra son tour et se souvient de la prière qu'il adressera au Ciel à ce moment:

"Mon Dieu, donnez moi suffisamment de force pour me battre jusqu'au moment ou le "fanatique" dira "assez"...fasse aussi le Ciel que je survive à cette tuerie pour embrasser ceux que j'aime , pour revoir ma patrie"

L'année 1943 se termine dans la morosité, chacun était persuadé que ce serait la dernière avant la fin de la guerre...mais ce ne sera pas le cas.
1944 débute avec son lot de missions, d'escortes, de "Sweep" et autres missions "Rubharb".

Le 7 janvier 1944, il abat un Fw 190 dans la région de Montreuil sous un temps exécrable.


En rentrant de cette mission victorieuse, il est appelé par son nouveau Squadron leader Ken Kyneston, qui a remplacé Harris -parti en tant que Wing Commander- pour lui annoncer une bonne... et une mauvaise nouvelle.

Son chef lui fait part qu'il l'a recommandé pour la DFC (Distinguished Flying Cross)
Sur la photo on le voit tout sourire recevoir la lettre de proposition des mains de Kyneston, dans les faits il ne recevra officiellement cette décoration qu'en mai 1944.
On reconnait Jean Maridor à gauche.

Mais il lui précise aussi qu'il va devoir partir du n° 91 Squadron pour se mettre -enfin!- au repos en tant qu'instructeur.

Arrêtons nous sur la situation militaire de cette période:
Début janvier 1944, le débarquement se précise dans les Etats-Majors, il a été décidé dans le cadre du réarmement des forces aériennes françaises de l'envoi de deux groupes de chasse en Grande-Bretagne,  ainsi, le 5 janvier arrivent les GC 1/2 "Cigognes" et le GC II/2 "Berry" qui deviennent respectivement les Squadrons n° 329 et 345 dans la RAF.
Ces deux unités doivent se transformer sur Spitfire...on décide donc de regrouper les "anciens" ayant de l’expérience sur Spit' pour former les nouveaux arrivants, Andrieux mais aussi Maridor en font partie.

Andrieux ne comprend pas trop cette décision, il ne voit que le fait qu'il est retiré des opérations, sa seule consolation sera le fait que son ami Maridor est dans la même situation que lui..mais aussi que son cher "91" ne se battra pas sans lui car Kyneston le prend à part:

"Ne regrettez rien Jaco, je peux vous dire entre nous, que bientôt c'est tout le Squadron qui va aller au repos...ensuite...il y aura un grosse surprise, mais je ne peux pas vous en dire d'avantage"


...A suivre

Salut Eric,


Ce roman est de plus en plus passionnant pour moi qui suis très peu cultivé sur le sujet.

Merci pour ce beau récit.



William

Voilà un post qui donne envie de maquetter.

ah oui, ça claque

Bonsoir !

Merci bien les gars !

J'ai terminé la peinture du camouflage...





La bande sky "fantôme" figurée à la Gunze n° H-95 "Smoke" largement diluée après masquage.






La maquette avec son train et son hélice à blanc pour le fun...les bandes jaunes sont peintes avec une sous-couche de blanc.
 ...et voilà, là je viens de passer une couche de vernis brillant en prévision des décals, ceux-ci proviendront de la planche Eduard pour les stencils, d'une autres planche Eduard générque pour les cocardes, d'une planche Xtradécals pour les codes, et enfin d'une planche Renaissance "R-Flight" pour les marquages spécifiques à cet avion..

A plus les amis !

....et restez chez vous !...on voit beaucoup trop de gens qui se baladent partout comme s'ils étaient en vacances, les personnels médicaux que je côtoie tous les jours au taf en sont choqués...ça sert à rien de soutenir et remercier les infirmières en chantant à 20h si c'est pour aller faire un barbecue avec ses potes juste après !

très belle peinture bravo

En Belgique, même chose, les gens se baladent