Mitsubishi A6M2b Zero (Zeke) -Tamiya (1/72)

Malheureusement je ne suis pas membre de j.aircraft, bien que je le consulte régulièrement.
Pour ce qui est du numéro de série, je crois qu'un numéro du Fana HS de Bernard BAEZA nous expliquait la numérotation (complexe) des avions japonais... Je m'y replonge ce soir...

Hello....je suis impressionné par toutes vos recherches les gars

Bonsoir.

Effectivement je me suis bien rendu compte que les N° constructeurs en suivaient pas une suite logique mais je n'ai pas trouvé d'explication précise.
Mais le plus important, c'était que je puisse déterminer le constructeur car cela va conditionner un peu la teinte de certains éléments.

Sur le site J.aircraft j'ai quand même trouvé quelques explications sur les marquages d'identification portés sur le fuselage. Je pense que cela peut être utile de laisser ici le lien, quand on peut visualiser ces éléments. C'est un rappel car je crois avoir déjà vu un post sur un montage du forum qui abordait ce point : https://j-aircraft.com/research/ryan/zero_fuselage_identification_ste.htm

L'autre page intéressante du site concerne les marquages secondaires, intéressant et utile aussi : https://j-aircraft.com/research/ryan/a6m2_and_a6m3_secondary_markings.htm

Et oui jean-marc, sur un sujet comme le Zero il y a finalement toujours quelque chose à découvrir...

... Rien trouvé !

Bonjour à tous.


Après toute cette phase de cogitation j’ai quand même commencé à coller quelques trucs.
Comme bien souvent avec la photo-découpe il y en a à prendre et à laisser, surtout sur un kit aussi bien travaillé que ce Tamiya.

Comme on peut le voir sur la photo suivante avec le tableau électrique, la pièce Brengun est mieux détaillée que l’élément d’origine. Cependant, il est à craindre que des problèmes d’ajustement surgissent étant donné qu’elle semble surdimenssionnée.



Autre exemple avec la manette des gaz qui est fournie en plusieurs éléments et que j’ai déposé pour la photo au dessus du fuselage. Certes elle semble plus proche de l’original (même si je n’ai pas trouvé sur les dessins et les photos de manettes en forme de poignée de frein). Mais enfiler ces dernières dans leurs encoches correspondantes a été au dessus de mes compétences, compte tenu de la taille de ces pièces.



Finalement, j’ai décidé de n’utiliser que les pièces pour lesquelles Tamiya n’avait rien prévu.



Evidemment ce travail c’est vraiment pour se faire plaisir mais après tout, on a tous nos lubies. En tout cas la photodécoupe permet de représenter un manomètre hydraulique présent à cet endroit sur les versions anciennes du zéro, instrument qui sera ensuite déplacé sous le tableau de bord vers le milieu de 1942 (flèche 1).
De même j’ai laissé en place l’émetteur Morse, bien que souvent démonté, car la décoration concerne un avion d’un chef de patrouille (flèche 2)



Si l’on veut avoir une preuve de l’excellence des ajustages Tamiya, il suffit de voir cet ensemble dont presque aucune pièce n’est collée mais simplement encliquetée.



C’est la même chose pour le moteur, dont j'envisage d'ajouter les fils d’allumage.



Mais avant cela, je dois procéder à la mise en couleur du cockpit, ce qui fera l’objet de mon prochain message.

beau boulot jusque là l'ami

C'est vrai que la photodécoupe c'est bien, mais parfois trop caché pour la mettre

Super détails, bravo.

joli ce pit , et on va encore en apprendre sur le zero

Eh bien tu t'en tires remarquablement bien ! Il est vrai qu'au 1/72, avec la photodécoupe, on arrive souvent à des limites. Limites que je ne peux, souvent , franchir tant les pièces sont minuscules... Mais bon, je suis quand même partisan du "remplir le plus possible" car si des âmes charitables vont dire "on verra presque plus rien" ben je suis pas d'accord , parce que "si y avait rien"... Ben là on le verrait fort justement !!! (mon avis à 10 balles...).
Bravo donc et merci pour les explications qui vont avec !

Salut les Fighters
Même si je ne donne pas dans le 72°, je rejoins Fabien sur les limites de la photodec à cette échelle. Déjà qu'au 48° certaines pièces sont (très) pénibles à mettre en place, alors au 72, chapeau bas messieurs.
De plus je trouve aussi que les pièces fournies par Tam se suffisent à elles-même.
Il me semble par contre que le bloc manette des gaz est trop proche du boitier/manette de controle de richesse du mélange air/carburant, peut-être avancer un poil ce dernier.
La manette en forme du frein de vélo sur le bloc gaz est en rapport avec les mitrailleuses, soit la gachette (voir le film sur Saburo Sakai en lien ci-dessous, à 1h29mn55s) soit la bascule de sélection entre 20mn/7,7mm.
Je trouve les tiges de culbuteurs bien grosses par rapport aux cylindres, et faire tout le cablage du Sakae Au 72) c'est plutôt couillu, et chronophage, bon courage.
Bonne suite Michel

https://www.youtube.com/watch?v=QjvbEa0pxFI

Sacré boulot de PE.
Et à nouveau bravo pour ces échanges techniques avec les copains.
Bonne continuation.
Fil.

Les montages de Michel, c'est toujours comme la dégustation d'un vin en cave. C'est goutu, précis, fin en bouche et donne toujours l'envie d'en goûter davantage.
Le Zéro Tamiya se monterait tel quel avec déjà beaucoup de détails mais nous n'aurions pas la substantifique moelle et la verve de nos amis !!
Philippe

Très beau détaillage!

Salut Michel
Que dire, mon Dieu ? superbe travail de finesse avec la PE ; quant à la limite, il m'arrive parfois d'être dubitatif en regardant de la PE au 32 alors au 72 ......... c'est niet pour ma pomme !!!
Vivement la suite de ton bureau !

Gilles

Vivement la mise en peinture !
Tu vas encore nous sortir un bijou, mon zéro à côté se sera de la...

Merci à vous les copains.

Effectivement la photodécoupe ça reste souvent un défi à cette échelle mais ce n’est pas non plus insurmontable. Mais comme le dit fort justement Fabien : quand il n’y a rien, ça se voit.
En tout cas moi ça m’amuse alors que d’autres vont pousser les effets d’usures, traces de pas, salissures, etc, qui ne se voient d’ailleurs pas plus à cette échelle.

Sur la peinture de ce cockpit, j’ai voulu essayer une nouvelle technique afin de rajouter des effets et voir si le jeu en valait la chandelle.
Contrairement à mes habitudes,  j’ai commencé par passer un apprêt noir AK.
Je mets cette photo, juste pour montrer les produits utilisés. Rien à dire de particulier, il fait son job et je le préfère au « Primer et Microfiller » de la même marque qui laisse la sensation d’être toujours collant.



J’ai ensuite passé la peinture, pulvérisée de manière « zénithale ». Bon je me suis rendu compte qu’avec l’apprêt j’aurais peut-être dû éclaircir un peu la teinte mais l’effet d’ombre projetée accentue légèrement le relief.
Cela étant, je reste dubitatif quant à ce qui en restera visible à cette échelle,  surtout à l’oeil nu car là il s’agit de photo en gros plan.
Finalement on en revient aux réflexions précédentes sur la photodécoupe.

La photo est là aussi pour faire la présentation de la teinte utilisée. J’ai testé ainsi les nouvelles Acryliques AK. Honnêtement je n’ai rien à signaler de discriminant. Cette peinture demande juste d’être suffisamment diluée car au sortir du flacon elle est plutôt épaisse, proche des produits Prince August que j’utilise au pinceau.
Concernant la couleur, j’ai utilisé la teinte donnée pour être celle de l’intérieur Mitsubishi. Je sais bien que mon sujet est une production Nakajima mais d’après ce que j’ai pu lire, ce constructeur aurait utilisé une couleur équivalente sur les premières productions avant d’en changer au milieu de 1942.
Pour plus de précisions, on peut aller voir cette page par exemple :  https://www.largescaleplanes.com/articles/article.php?aid=3339



Bien que dans le fuselage cette couleur ne devait pas être visible, je me suis occupé des parties devant être Aotake. Ma recette est simple : une couche de bleu métallisé Hobby Color H63 puis une couche par dessus de vert translucide H94. J’ai un peu trop forcé sur le vert or je voulais une nuance plus bleue mais je pense que cette teinte est aussi valable. Comme c’est une construction Nakajima, j’en ai profité pour peindre l’intérieur des puits de train et des trappes.



Des peintures Prince August et Xtracrylix ont été utilisées pour les détails. Le tableau de bord reste à assembler. Le dos du film en acétate représentant les instruments, a été peint en blanc. Il reste à le découper puis à le fixer.



Une autre spécificité des productions Nakajima concerne les supports du siège peints en noir, ils étaient vert cockpit chez Mitsubishi. Sur le levier en photodécoupe collé sur le plancher, j’ai ajouté une goutte de colle blanche pour créer un peu de volume.



Les appareils radio ont été peints d’une couleur verte différente, plus sombre. J’ai utilisé pour cela deux pots Lifecolor : UA051 (RLM 70) et UA078 (vert foncé). La différence entre les deux ne se voient pas en photo finalement.





Comme me l’a signalé Archiane, la manette des gaz est trop en arrière. Je l’ai bêtement placé où Tamiya avait prévu une encoche. Elle devrait être grosso modo là où j’avais déposé son pendant en photo découpe Brengun (cf. mon message précédent). Du coup je regrette d’avoir écarté cette pièce d’autant que je trouve la représentation Tamiya un peu grossière finalement. D’ailleurs pour être complet, il faudrait ajouter en dessous un éclairage du cockpit.
Aucun des montages que j’avais consulté dans les revues avait signalé cette erreur, ce qui en dit long sur leur relative utilité comme référence. Pourtant une fois le pare-brise installé, cela semble au bon endroit, donc je pense que c’est peut-être dû à des impératifs techniques liés à l’échelle.



Il me reste à fignoler tout ça avec patine, brossage à sec et lavis avant de passer à l’assemblage.

Dans le même temps j’ai commencé la mise en couleur du moteur. J’ai d’abord pulvérisé du gun métal Prince August avant de peindre au pinceau le carter. Ce dernier est en gris-bleu qui serait proche du RLM 76 ou une référence Federal standard FS _6473. Ça tombe bien c’est la teinte que Lifecolor donne pour le gris bleu clair français (UA141).
J’ai préféré peindre le moteur avant de mettre en place les fils d’allumage mais les trous sont déjà percés.



La mise en croix ne devrait plus trop tarder.

Il est très bien je trouve ton Aotake Michel avec ses reflets verts , et le reste est appliqué et rend très bien avec tous les détails .

Les futur fils d'allumage vont être velus à cette échelle....courage à toi .

Très joli Michel ! Et tu as tout à fait raison pour la couleur du cockpit ! J'irai même plus loin en citant un site internet qui précise que la teinte différente Nakajima ne serait que l'altération de la suce dite teinte initiale !
Encore Bravo !

Superbe boulot bravo l'ami

Bonjour.

Je n’ai pas pu m’empêcher de mettre les dernières photos du cockpit avant que celui-ci soit moins visible une fois le fuselage fermé.

Après un brossage à sec de blanc et un jus à base de Panel Line Tamiya, les pièces sont prêtes à être assemblées. Comme j’ai utilisé la photodécoupe Brengun pour le tableau de bord, je me suis servi des décalques Tamiya pour agrémenter les autres instruments. Ceux ci sont découpés avec un emporte-pièce puis logés dans le fond des cadrans de la console latérale essentiellement.
Les culasses des mitrailleuses sont simplement peintes en gunmetal Prince August mais je les trouve finalement trop claires.





J’arrête là la patine du cockpit qui me semble bien suffisante pour ce qui en restera visible ensuite. Je préfère aussi mettre en avant l’instrumentation et l’agencement de ce dernier plutôt qu’une patine qui se verrait comme « le nez au milieu de la figure ».



Les pièces s’assemblent sans problème, c’est bien là la force de Tamiya. Il faut juste éviter de coller, les culasses avant de placer le tableau de bord.
Quand on doit défaire ces pièces, on s’aperçoit vite que l’on a bien fait d’être parcimonieux avec la colle…



Bon en macro, c’est pas folichon et là je me rends bien compte qu’il va me falloir reprendre les culasses beaucoup trop claires.





Cela étant, cette photo me rassure quand même … L’image montre aussi que le positionnement de la manette évoqué précédemment, est bien dû aux contraintes de l’échelle, plus en avant, elle aurait buté contre le côté de la culasse.









Bon cette fois je referme tout ça.

Du travail tout en finesse. Bravo!

Salut Michel!
Eh c'est joli ce pit.

Superbe boulot Michel et bien documenté !

ça c'est du cockpit où je ne m'y connais pas ! !
superbe ! !