[Gaspatch Models] 1/48 - Henschel 123 (he123)

Bonjour à tous,
Pas grand-chose de marquant à vous montrer : alors que je venais de compatir au lumbago d’Airbrozh, le mien s’est réveillé ! Deux monteurs de biplans allemands frappés par des lumbagos en même temps, c’est forcément un coup des illuminatis ou des puces que l’on nous implante en nous vaccinant. A moins que ce soit un sort jeté par des reptiliens infiltrés sur le forum…

Pouvant m’asseoir par tranches de 15 minutes, j’ai avancé un peu sur le siège (une dizaine de pièces !) et les éléments du cockpit. Ne faites pas comme moi : mieux vaut assembler le siège avant de le peindre !
J’ai aussi dégrappé et nettoyé les demi-fuselages. Pour illustrer ma remarque précédente sur les carottes d’injection, une photo de ce que ça donne sur le siège. Michel Gruson qui a monté l’engin pour Cocardes a écrit que c’était le seul défaut du kit et effectivement, il faut plus de travail que d’habitude pour préparer les pièces. Faut bien que je râle un peu, sinon je ne serais pas vraiment français !

La finesse et la précision des moulages Gaspatch se confirme : tout est beau et s’assemble parfaitement. Juste un détail : les pédales du palonnier me paraissent étonnement « rustiques ». Je n’ai pas trouvé de photos des vraies mais si j’en crois le kit de détaillage sorti par Eduard, c’était des grilles pleines de trou-trous. On va voir si on peut améliorer ça sans y passer des heures carrées parce que ça va être très peu visible.

Beau boulot sur ton siège  

Ah le Lumbago, un grand copain lui et moi, je comprends ce que tu ressens

Merci pour votre sollicitude, mon lumbago qui était de niveau 3,5 sur l’échelle de Richter du lumbago est passé au bout de 3 jours, pas trop de dégâts. Par contre, mon plan de charge professionnel ne s’est pas mis en grève par solidarité….
Retour au plan de travail ce week end avec avancement du chantier cockpit. Ca progresse gentiment, mais la zone du cockpit comporte une soixantaine de pièces ! Et dire que je n’ai pas puisé dans mon stock de Wingnut Wings en me disant que je n’aurais jamais le temps de finir : on est au même niveau de détails…mais en plus petit !

J’ai renoncé à modifier les pédales du palonnier, je vais me contenter de ce que fournit Gaspatch. Vous noterez sur la photo que Gaspatch a moulé les rainures de réglages en profondeur des pédales du palonnier… Quand je vous dis que c’est du niveau Wingnut…

Pour le plaisir, la photodécoupe du « panier » de la bouteille d’oxygène et la pièce en plastique qui va se loger dedans.

Par contre, le plastique Wingnut est mou, celui de Gaspatch est dur. Alors achtung au dégrapage ! Malgré mes précautions, j’ai cassé une pièce (je suppose que c’est le tuyau d’alimentation de l’oxygène ?) que j’ai réparé à la colle verte Tam et que j’ai fini par mettre en place à peu près correctement. L’ébavurage des petites pièces est à chaque fois un moment d’émotion, j’espère que j’éviterai la casse pour la suite.

Au sujet du système d’oxygène, je doute fort qu’il ait été embarqué par les appareils du front de l’Est, mais ça décore le cockpit !

J’ai peint la crosse du pistolet lance fusée en noire parce que c’est ce que j’ai vu sur Internet, mais la crosse en bois de Michel Gruson est plus jolie !

Bon, le week end prochain, il va s’agir de mettre en place les harnais du siège (qui sèchent après un passage d’huile) et de finir ce cockpit si je veux finir dans les temps.

pifortyman a écrit:

Super ton Zippo, et il allume les cigarettes de l'équipage?  
[/quote]

C'est vrai que ça ressemble un peu à un Zippo
Je ne suis pas vraiment sûr de ce que c'est. C'est une espèce de "gourde" entre la bouteille d'oxygène et le pilote. Ils avaient des narguilés dans la Luftwaffe ?

Beau boulot l'ami bravo

Airbrozh a écrit:Hello, ma doc confirme des palonniers pleins semblables à ceux du kit. Tu peux certainement affiner les bords mais les p’tits trous ne sont pas indispensables!
Bonne continuation

Merci pour ces infos ! Eduard semble avoir inventé le palonnier "en grillage" pour son kit d'aftermarket (faut bien qu'il justifient les 11 Euros !) et personne n'a représenté ce qui est sur ce schéma, c'est à dire la commande hydraulique de freinage. Je ne suis même pas sûr qu'on voit tous le palonnier une fois le fuselage fermé, je vais garder mon énergie pour autre chose
Je note juste que les "sangles" semblaient plutôt être des arceaux métalliques que des lanière comme fourni par Gaspatch, je vais sans doute en profiter pour m'affranchir de la photodécoupe à cet endroit au profit d'un petit bout de fil métallique.

Jamme a écrit:Bonjour.
C'est le régulateur d'oxygène pour le pilote.
Amicalement,
Jamme

Merci pour la confirmation, c'est que j'avais pensé vue la position du bidule entre la bouteille et le pilote mais Gaspatch (contrairement à Wingnut) ne dit pas ce que représentent les pièces.

Il serait intéressant pour les puristes de savoir si tout cet attirail n'était pas purement et simplement démonté sur des avions qui opéraient toujours à basse altitude (au moins à partir de 1941) et à partir de terrains ravitaillés par les corbeaux. Vu les performances du Hs123, l'altitude à partir de laquelle il faut de l'oxygène ne devait pas être recommandées pour les pilotes non suicidaires...

Mais les photos intérieures de Hs123 en opérations ne courent pas le net et ça amène une petite touche de couleur dans ce monde de RLM02, je vais le garder !

glehenry a écrit:Les 2 accessoires qui m'ont manqué et que j'ai acheté par la suite : une lame scie pour les degrappages délicats et une lime pour la photodecoupe. Ça m'aurait aidé pour ce modèle.

Après avoir cassé encore une pièce, j'ai sorti la scie Tiger (ou l'équivalent que j'ai fini par acheter) et effectivement, ça semble mieux se passer. Merci pour le conseil, je n'y aurais pas pensé !

Bon, ben le cockpit n’est toujours pas fini… Mais ça ne recule pas ! J’ai avancé sur le siège après avoir été obligé de démonter les 2 montants car je me retrouvais avec un siège beaucoup trop éloigné de la cloison, et les sangles du harnais étaient ridiculement courtes. Là, ce n’est pas parfait mais ça ressemble déjà plus à quelque chose. Il me reste un peu de travail pour finir de vieillir l’ensemble. C’est remarquablement fin mais plutôt fragile, j’ai hâte de fixer tout ça dans le fuselage.

J’ai aussi monté les palonniers et leur sangle (finalement, j’ai utilisé la photodécoupe Gaspatch). Et je suis hyper fier de moi car j’ai réussi pour la première fois de ma carrière à fixer 2 manettes en photodécoupe en porte à faux sur le tableau de bord à peu près à l’endroit prévu. On a les triomphes que l’on peut… Pour être exact, j’ai commencé par paumer les pièces Gaspatch (vous savez, la pièce en photodécoupe plate qui gicle de la pince au moment où on s’apprête à mettre la colle) que j’ai remplacé par des manettes prévues pour le P47 Tamiya…que je n’avais pas utilisé. Eduard prévoit de donner un peu de volume à ce type de manette en faisant une « boule » en 2 morceaux (l’un qui se replie sur l’autre). Du coup, c’est beaucoup plus facile à coincer avec la pince.

J’ai choisi de ne pas fixer la pièce E8 tout de suite et j’ai cassé en 2 la pièce E7 (au passage, admirez la notice Gaspatch). En effet, ces pièces doivent passer dans des ouvertures de la pièce déjà fixée sur l’autre demi-fuselage et je sentais la catastrophe (surtout pour la E7 qui a un point de collage minuscule). On verra à l’usage si j’ai eu raison, mais le découpage de l’avant du fuselage choisi par Gaspatch permettra d’accéder à la zone même après collage.

A bientôt pour la suite !

Malgré tes déboires, tu nous fait un superbe boulot  

Il y a un outil qui est très utile pour la photodécoupe . 

C'est genre de pinceau  avec au bout une boule qui  colle sur la photodécoupe pour la manipuler à l'aise .

Merci pour ce conseil messieurs, je ne connaissais pas cet outil et je crois que je vais investir quelques Euros pour limiter le temps que je passe à chasser la photodécoupe vagabonde

Le cockpit est quasiment terminé malgré une tentative désespérée des pièces Gaspatch pour m’en empêcher.
Ca a commencé avec cette jolie petite pièce.


Après tentative de montage, j’ai fini par comprendre qu’il fallait seulement garder la partie rectangulaire (réglage du collimateur si j’ai bien compris). Gaspatch ne lésine pas sur les points d’injection, j’avais failli oublier…

Et bien pour se venger de ce monteur pas très éveillé, la pièce finalement ébavurée a décidé de disparaitre de mon plan de travail lorsque je l’ai attrapé pour la coller après un essayage à blanc nickel. J’ai entendu distinctement le bruit du ricochet sur quelque chose. Donc n’écoutant que mon courage, j’ai débarrassé tout mon bureau et nettoyé un par un tous les objets s’y trouvant pour retrouver ma pièce. Bilan : 2 heures de travail, un bureau d’une propreté suisse, mais pas de pièce…

J’en ai donc scratché une et figuré la roue crantée avec un morceau de décal. Vu la position, ça ne se verra pas trop mais ça énerve…

Mais ce n’était pas fini : la poignée en photodécoupe qui va à gauche a décidé de rejoindre sa copine bientôt imitée par une des poignées sous le tableau de bord (à ma décharge, je n’ai pas réussi à rentrer la pièce Gaspatch dans le trou prévu et à la dixième tentative, ce qui devait arriver est arrivé…).

Mais il en faut plus pour m’arrêter quand j’ai un concours sur le feu : j’ai puisé chez Eduard des poignées que je n’avais pas eu le courage de monter sur mon P47 qui se sont avérées beaucoup plus dociles et ont accepté de rejoindre leurs emplacement sans problèmes.
Moralité : la pièce grecque a un caractère sauvage qui sied à ce pays fier et orgueilleux, soyez prévenus !
Quelques photos du tableau de bord terminé avec une goutte de vernis brillant sur les cadrans et qu'on verra très peu car il est profondément enfoncé sous la casquette. Mais ce que fournit Gaspatch est vraiment très bien.



J’ai monté le manche à balai (superbe), amélioré le cockpit avec des crayons de couleur, des pigments pour le plancher (je pense qu’il ne devait pas y avoir beaucoup de paillassons sur les terrains russes), un peu de dry brushing et d’écaillures autour du siège et des palonniers et un peu de vernis mat pour atténuer certaines brillances malvenues.





Ne restera plus qu’à fermer le fuselage et à rajouter la poignée de pompe et à réparer la tuyauterie cassée côté droit si j’y arrive (un essayage à blanc montre qu’on ne voit pas qu’il manque un morceau de tuyau mais c’est un concours…).

Superbe ton pit  bravo