[Monogram] 1/48 - Lockheed F5B Lightning (VINTAGE) (lp38)

Du beau boulot l'ami

Hello happy taxpayers !

Après ce beau dimanche d’hiver, j’hésite entre la satisfaction et la pendaison…

En faveur de la satisfaction : je n’ai pas de corde.

En faveur de la pendaison : tout le reste…

Alors voilà : j’ai collé les 2 demi-ailes non sans difficultés.


Le résultat au niveau de l’avant de la nacelle :



Et un P38.


Voila voila voila,, y’a plus qu’à essayer de faire quelque chose avec ce joli joint qui n’existe pas sur le vrai…

Ensuite, montage à blanc du train avant. J’ai rajouté des morceaux de grappes pour simuler la barre horizontale au fond du puit (qui n’est pas ronde sur le vrai, mais bon…), décidé de conserver le guide de collage qui permet de positionner proprement la jambe, et vérifié que ça rentrait. Tout semble aller bien, non ? Et bien non ! Car dans le vrai, il n’y a pas de jour entre les parois du puit de train et la barre du U de la fourche : cette barre est fixée sur les parois…




Ce qui signifie que le puit Monogram est beaucoup trop large dans sa partie avant. Donc on sort la carte plastique et on bricole 2 parois en se servant du guide de collage de la jambe (c’est pas encore collé, il faut que je bricole des cales pour éviter que les parois se mettent en biais). Et je tricherai pour que la fourche touche les parois, parce c’est encore trop large (ou la fourche est trop étroite ? Elle n’en a pas l’air visuellement…).



La bonne nouvelle de l’après-midi, c’est que j’ai préparé les masques du SN et du code de nez de mon modèle avec ma Silhouette. Et j’en ai profité pour me fabriquer en carte plastique de 0,3 les enjoliveurs de roues que porte mon sujet. Sauf que j’ai été incapable de découper la carte plastique : au réglage max, ça ne se détache pas de la plaque… J’ai posté un message sur le forum pour que les experts de la Silhouette me disent si j’ai raté un épisode ou si mon modèle (Portrait) ne sait pas découper de la carte plastique…

En attendant, une photo de mes roues en résine avec des enjoliveurs en oramask (devinez laquelle n’en a pas). Mais cette solution n’est pas bonne, il faut graver les boulons de fixation des enjoliveurs et l’oramask ne va pas aimer…


Je vais peut-être essayer un matériau plus fin que la carte plastique de 0,3, faut que je fouille mon stock pour voir ce qui pourrait faire l’affaire.

Concernant les joints disgracieux et autres tracas, tu dois t’y attendre avec ce moule vieux de plus d’un demi-siècle !

Personnellement, voir des "défauts" sur de tels montages ne me choque pas vraiment. Ils ont le charme de leur époque.

Bonne continuation… et surtout sans corde !

Aie, pour le joint, deux bandes de cache et poncer poncer et encore poncer

Ami de la photographie aérienne et des Lightnings, bonsoir !

Bon, et bien en descendant au 0,2, la découpe des enjoliveurs dans de la carte plastique à la Silhouette s’est parfaitement passée. Mais c’est vraiment l’épaisseur limite pour ma machine. J’ai décidé de ne pas mettre d’enjoliveur sur la roulette de nez, la photo de mon modèle ne montre pas ce côté-là. Ca permettra de profiter un peu des belles roues en résine.


Et petit coup d’alu sur les magnifiques turbos Eduard avant de les traiter pour représenter leur couleur caractéristique de ferraille qui a eu chaud.


Un petit coup de noir mat sur les pales d’hélices, il me reste à regraver le joint typique des casseroles.


Le puit de train avant est cloisonné, passé au magic putty, agrémenté de quelques câbles et tuyaux et peint en alu.





La bâche à l’arrière du puit est peinte en kaki, elle a l’air plus claire que de l’olive drab sur les photos. Les puristes noterons que la bâche du vrai est rectangulaire, mais je n’ai pas eu le courage de recloisonner tout le puit alors que j’avais déjà posé les câbles sur les flancs.


Il manque à passer tout ça au klir et à y mettre un petit jus à l’huile.

Ensuite, on s’intéresse au museau de la bête. Les joints extérieurs ont été améliorés, encore un peu de travail de finition mais ça commence à ressembler à quelque chose.



Monogram réutilise les capots supérieurs du P38 dans lesquels des encoches sont prévues pour les fenêtres latérales et nous donne le menton avec ses 3 fenêtres caractéristiques du F5B. Le décrochement de ce menton est un poil faiblard, mais là ça dépasse mes compétences.


Pour ceux qui s’y connaissent en photo, sachez que le nez du F5B abritait plusieurs appareils photos (3 ou 4 selon la configuration) et que 6 configurations étaient possibles avec des focales allant du 152 mm au 610 mm en passant par le 305 mm. Et que l’avion permettait des visées verticales ou obliques.
Les appareils étaient montés sur une armature qui permettait de basculer l’appareil en position centrale pour les prises de vue obliques. On  comprend pourquoi la versatilité du F5 lui a permis de traverser toute la guerre et d’être très apprécié dans ce rôle ingrat mais fondamental pour la guerre moderne.

Niveau équipement du nez, Monogram ne s’intéresse qu’à la version chasse. Pour le F5B, c’est do it yourself. Et pour ce qui est du lest à caser dans le nez, c’est demerden sie sich.

Les vitres fournies par Monogram sont épaisses comme des culs de bouteille, je vais peut-être les remplacer. Mais de là à représenter correctement les appareils photos, ça sera pour ma prochaine vie. J’ai bricolé une « poutre » en profilé qui prendra appui sur la plaque arrière et dans la pointe avant et sur laquelle j’ai collé des ébauches de boitiers et des objectifs ronds. Tout ça est passé au noir mat et les objectifs peints en chrome histoire qu’on les distingue (ou pas ?) à travers les vitres.



Le noir mat règne également dans tout le compartiment avant. Je pense que je fixerai un faux-plafond au-dessus de ma poutre pour caser du lest, je vais voir s’il y a assez de place dans le nez et sur le plateau destiné normalement aux armes de bord (mais qui est nettement plus en arrière).

J’ai collé le système Monogram qui permet d’ouvrir les capots, mais il n’en sera pas question. Au passage, bonne chance avec les pastilles d’éjection qui constellent les pièces pour ceux qui voudraient laisser un panneau ouvert…

Et pour tester quelque chose, j'ai sorti la Dremmel pour abimer un peu mes beaux réservoirs supplémentaires. Mêmes s'ils ne devaient pas être démontés souvent sur les F5, les réservoirs devaient prerdre assez rapidement leu aspect tout lisse en frottant contre des choses diverses.



Sur ce, l’apéro m’appelle, à bientôt pour la suite !

Aaaah, c'est bon tout ça ! C'est très très bon !!

Tom91 a écrit:
Sur ce, l’apéro m’appelle, à bientôt pour la suite !

Alors là je salue ton courage, ton sens du sacrifice, ton abnégation. C'est bien simple je pensais que des personnes comme toi, ça n'existait plus depuis Saint-François d'Assises. Faire une mise à jour avant d'aller prendre l'apéro. Ce qui signifie penser que l'attente de ses congénères est d'un intérêt supérieur à l'appel du sauciflard. En un mot , c'est le salut de l'humanité plus que le Salud à la cerveza. Tu n'as plus qu'à marcher sur l'eau et le tableau sera complet. Oui , on marche sur l'eau, on ne se noie que dans le Gevrey-chambertin.

J'ai moi-même une mise à jour à faire, mais je le confesse.... honteusement du reste, et je suis d'autant plus pitoyable après l'Exemple que tu nous montre. Oui c'est l'insupportable vérité qui m'oblige à le dire. Je ne suis pas digne de te lire, car moi j'ai préféré l'apéro d'abord. Pardon. Les fourmis de la honte me dévore comme un vieux caramel. Dans l'échelle de la honte je me situe entre la crotte de chien et la trace de pneu sur un vieux slip. Adieu.

Non finalement j'ai changé d'avis je vais attendre que tu termines ton F5.

Et faire ma mise à jour.

Et prendre l'apero.

Comment ? Il oublie l'apero ? Non, il oublie qu'il l'a déjà pris !

Good job !

Beau boulot bravo

clubalpha a écrit:
Aaaah, c'est bon tout ça ! C'est très très bon !!

Tom91 a écrit:
Sur ce, l’apéro m’appelle, à bientôt pour la suite !

Alors là je salue ton courage, ton sens du sacrifice, ton abnégation. C'est bien simple je pensais que des personnes comme toi, ça n'existait plus depuis Saint-François d'Assises.  Faire une mise à jour avant d'aller prendre l'apéro. Ce qui signifie penser que l'attente de ses congénères est d'un intérêt supérieur à l'appel du sauciflard. En un mot , c'est le salut de l'humanité plus que le Salud à la cerveza. Tu n'as plus qu'à marcher sur l'eau et le tableau sera complet. Oui , on marche sur l'eau, on ne se noie que dans le Gevrey-chambertin.

J'ai moi-même une mise à jour à faire, mais je le confesse.... honteusement du reste, et je suis d'autant plus pitoyable après l'Exemple que tu nous montre. Oui c'est l'insupportable vérité qui m'oblige à le dire. Je ne suis pas digne de te lire, car moi j'ai préféré l'apéro d'abord. Pardon. Les fourmis de la honte me dévore comme un vieux caramel. Dans l'échelle de la honte je me situe entre la crotte de chien et la trace de pneu sur un vieux slip. Adieu.

Non finalement j'ai changé d'avis je vais attendre que tu termines ton F5.

Et faire ma mise à jour.

Et prendre l'apero.

Comment ? Il oublie l'apero ? Non, il oublie qu'il l'a déjà pris !

Je dois avouer que j'étais trop grisé par ce message et ma nouvelle réputation de saint homme (et non pas grisé par mon apéro de dimanche soir, n'en déplaise aux médisants) pour réagir. Etre comparé à Jesus pour un mécréant de mon espèce, c'est un peu comme si un élève de 5ème découvrait les tables multiplication, un Ultra de club de foot la lecture ou un rappeur de cité l'orthographe, c'est un coup à être tout chamboulé...

Depuis, je me demande si je ne vais pas briguer la Présidence de Camo 75 au motif que la grandeur d'âme vaut mieux que la mégalomanie flamboyante, même assise sur quelques coupes et médailles glanées dans des expos de banlieue. Et j'interdirais tout usage de l'alcool avant l'utilisation de Whatsapp ou des forums afin que le niveau des échanges demeure ce qu'il doit être, une source d'inspiration pour la jeunesse du monde entier.

Par contre, ces responsabilités risquent de me mettre en retard pour l'apéro et si je commence après 19h30, du coup, je vais rater le vin du repas et le digestif du milieu de soirée... Je pense que je vais aller peser le pour et le contre devant un petit verre...

En attendant, il ne s'est rien passé sur mon Lightning depuis dimanche après-midi. Demain, sortie vélo histoire de justifier mon apéro du soir. On verra si j'ai encore la force de tripoter du papier de verre et des copeaux de plastique après ça...

Hello tout le monde !

Hier, 50 km de vélo. Aujourd’hui, pluie battante plus propice au modélisme

Sauf qu’hier et ce matin, j’étais infoutu de retrouver mes jambes de train d’atterrissage depuis leur voyage au dernier atelier Camo. Un coup monté pour me descendre ? Un jaloux ou un fétichiste cleptomane ?

En fait non, je les avais mises dans une boite étanche de pellicule photo pour les protéger, et j’avais posé ladite boite dans un coin reculé de mon atelier…

Cet après-midi, retrouvaille avec mes jambes de et comme j’avais hier passé les roues en résine à la peinture, je me suis dit que j’allais faire un petit essai à blanc pour voir ce que les roues donnaient sur les jambes.

Et bien l’opération m’a occupé presque une heure, parce que Monogram y est allé fort tant sur le diamètre des axes que sur leur longueur.

Quelques photos avant/après des opérations de dégraissage et raccourcissage, maintenant ça colle !







J’ai aussi bricolé un remplissage de l’espace béant du phare de bord d’attaque et fabriqué une petite ampoule avec une chute de grappe. Et bien entendu, j’ai pété le joint du bord d’attaque au passage, mon ami le magic putty va sortir de son étui  (quel poète je fais !).


Le temps de finir un joint de fuselage récalcitrant et on va passer à la mise en équerre (c’est pas une mise en croix puisque les ailes sont moulées d’un seul tenant avec la nacelle). A demain pour la suite !

Et hop, l’oiseau a retrouvé sa géométrie finale. Le montage est un peu « viril » (notamment pour que poutres et le stabilisateur acceptent de se positionner correctement), les joints pas vraiment au top niveau, mais on arrive globalement à quelque chose d’acceptable moyennant une libérale utilisation de magic putty. Je vais voir s’il y a moyen d’améliorer certains joints sans massacrer la gravure.








Compte tenu de l’âge canonique du moule (comme dirait notre Grand Chambellan, il est vieux comme mes robes), tout cela reste acceptable.

Essai à blanc du train d’atterrissage pour voir si le lest suffira. Et ben clairement, mes pauvres plombs de pèche vont devoir laisser place à quelque chose de plus dense…


J’ai masqué et posé les vites du nez. Finalement, j’ai utilisé ce que fournit Monogram pour m’éviter quelques heures de travail supplémentaire (honte à moi !).


Et pour finir, j’ai passé au micromesh la vitre du phare de bord d’attaque qui avait subit une petite rayure, masqué et…pas posé ! Bien entendu, mon bricolage d’hier n’est pas compatible, à refaire !

Je vais aller préparer l’apéro histoire de me donner du courage…

Très belle avancée bravo l'ami

J'aime bien ce post, un apero a chaque mise a jour, c'est bien ça.

Et puis la lecture est plaisante et les images agréables. Effectivement les joints sont .. enfin, ils sont fait. ce qui est fait n'est plus a faire ( Il faut juste veiller à ne pas le lâcher dans un instant d'inattention a cause de doigts rendus glissants par les cacahuètes...)

Bonne suite !

C'est du très beau travail, sur un sujet difficile et rétif, bon courage pour la suite. Pour le lest, j'écrase les plombs de pêche pour en réduire le volume et je tasse le plus loin possible. Dans le cas du P-38/F-5 au niveau des caméras pour maximiser le bras de levier.

Merci à tous pour vos commentaires !

clubalpha a écrit:J'aime bien ce post, un apero a chaque mise a jour, c'est bien ça.

Aujourd’hui, c’est dry update (un nouveau concept que je vais lancer pour concurrencer les c… genre dry january). Pas d’apéro en semaine sauf exception genre le repas de fin d’année de mon boulot de mardi que mon analyse sanguine de ce matin laissait encore transparaître…

XTOF74 a écrit: Pour le lest, j'écrase les plombs de pêche pour en réduire le volume et je tasse le plus loin possible. Dans le cas du P-38/F-5 au niveau des caméras pour maximiser le bras de levier.

Mais où avais-je la tête, le plomb est ductile, je vais sortir le marteau pour lui donner des formes moins envahissantes que celle des plombs de pêche (ndlr : l’auteur semble avoir une compréhension limitée du mot ductile, mais de nos jours, la simple connaissance même approximative d’un tel terme lui vaudrait une mention Bien au bac, donc on accepte). Faudra juste que je trouve autre chose que le plateau en verre du bureau qui me sert de plan de travail comme base…
Par contre, ben j’ai justement posé mes caméras, du coup, l’espace se réduit…



J’ai collé un côté du capot en même temps que le nez et le dessous du menton pour stabiliser un peu tout ça, car le menton seul avait tendance à ne pas vouloir tenir en place très longtemps. Ca ne facilite pas la suite des opérations mais au moins, ça tient.
Les joints sont, là encore, perfectibles, mais que voulez-vous, no pain no gain !



A bientôt pour la phase de lestage qui s’accompagnera de la pose d’une cloison horizontale au-dessus du support des caméras histoire que je ne retrouve pas du plomb entre les vitres et les caméras (encore que vu l’épaisseur des vitres, je ne suis pas sûr qu’on voit grand-chose…).

Le plomb de pêche fendu est assez mou, une simple pince suffit à les écraser pour les glisser entre les caméras, bien enduits de colle (araldite ou cyano, les plombs pas les caméras) pour qu'ils ne bougent plus.

Hello,

Effectivement, une simple pince multiprises suffit à écrabouiller les plombs de pêche, mon bureau est toujours intact !

Il n’y aura pas de « plafond » au-dessus des caméras avec plein de lest dessus : il serait pile au milieu des vitres latérales, ce qui serait d’un effet moyen…

A la place, j’ai rajouté quelques morceaux de plastique et quelques fils pour agrémenter la vue à travers ces vitres latérales (sachant qu’il n’y a pas forcément de caméra en face de ces vitres sur le vrai).

Du coup, opération bourrage du nez et test d’équilibrage en bourrant la zone arrière du nez de plombs écrasés : ça va le faire, mais c’est limite ! Je recommande chaudement de mettre du plomb à l’avant de fuseaux moteurs...ce que je n’ai pas fait.



Il me reste à coller tout ça à la cyano histoire que ça ne se promène pas, et on pourra refermer la boite et prépare la phase peinture !

Salut,
personnellement j'utilise de la patafix pour emprisonner les dits plombs et ça fonctionne assez bien. Ca remplit les interstices et ajoute un peu de poids.
JB

Pour ma part, j’utilise des plombs calibre 36 de poudre noire que j’écrase au marteau sur une enclume et que je découpe en cubes selon les besoins. Le tout collé à la cyano. J’en ai posé aussi sur le devant des nacelles moteurs.

Merci pour vos conseils !

J’attends que le tabac qui est au pied de mon bureau vende des cartouches pour augmenter mon stock de plombs. Mais vu qu’il est situé dans le 12° arrondissement de Paris, je ne sais pas si sa gamme de plomb de chasse sera importante  

J’ai décidé d’économiser la cyano en allant puiser dans mon atelier cette colle forte qui me sert d’habitude à coller mes boites de protection.


Ca colle aux doigts, on en met partout mais normalement, une fois sec, c’est solide. On verra demain, le temps de séchage est long.

L’espace disponible est plein, et le test d’assiette est bon !



Demain, atelier Camo 75. J’ai prévu de coller le second capot (et les essais à blanc montrent que ça ne va pas être une sinécure) et je travaillerai sur les jambes de train d’atterrissage et sur le masquage de tout ce qui doit l'être avant la peinture.

Mais en attendant, ça va bientôt être l’heure de l’apéro, faut pas mollir !

Tom91 a écrit:

Mais en attendant, ça va bientôt être l’heure de l’apéro, faut pas mollir !

Excellent !

Hello !

Quelques nouvelles du front. Ma devise du moment : je ponce donc je suis.

Dimanche, c’était l’atelier Camo 75 (le club des plaisirs extrêmes) ou on ne fait pas que barbouiller du blindé (même si c’est le thème du moment). J’en profité pour admirer le magnifique P63 de notre ami Airbrozh (si vous ne savez pas pour qui voter lors du prochain CdC, n’hésitez pas !). J’ai collé les durits sur mes jambes de train (peinture en cours) et posé le côté gauche du capot qui ferme la soute avant. Et comme prévu, l’animal ne s’est pas laissé faire… Mais j’ai fini par l’avoir après avoir arasé une partie des gravures intérieures.

J’ai aussi essayé d’attaquer l’assemblage de mes harnais HGW.


Nota : je n'ai pas de problème de cataracte, c'est bien un set pour P39, mais comme les harnais du P39 sont les mêmes que ceux du P38J sur les photos, ça va le  faire !

Encore un truc de psychopathe… Il fat passer les lanières en espèce en tissu (fort jolies) dans les boucles métalliques en photodécoupe. Bien entendu, l’enfilage du premier morceau se fait finger in the nose, puis les ennuis commencent : il faut faire redescendre la ceinture dans la fente suivante et quand on plie la ceinture à 180 degré pour y arriver, ben assez rapidement, la ceinture imprimée se décolle de son support et plus question de passer quoi que ce soit dans la photodécoupe. J’ai recollé ma ceinture et je vais simplifier la manœuvre en coupant la photodécoupe. Je ne suis pas sûr d’être clair, je vous ferais des photos demain.

Après ça, je me suis remis au mastico-ponçage.

Et honnêtement, ben j’étais loin du compte. Sous prétexte de sauvegarder la gravure Monogram, j’avais un paquet de joints moisis. Donc j’ai remis une couche de cyano dans les joints les lus béans, une couche de putty un peu partout, et en avant Guingamp au papier de verre grain 400. Qui devient rapidement du 600 vu la dose de putty. Et je viens de passer une libérale application de surfacer 500 de chez Gunze, un machin qui empuantit la pièce mais qui devrait finir le job.
Demain, on passer un coup de 600 et de 800 pour aplanir tout ça et on pourra voir à quoi ça ressemble. Et ensuite, une grosse séance de regravure m’attend…




Sur ce, pas d’apéro aujourd’hui mais je vous quitte quand même !

En effet, c'est de la vraie maçonnerie et la séance de ponçage et regravure ne sera pas une partie de plaisir.

Bon courage pour ces travaux de rattrapage.
Régis

Oh purée oui j'ai mal pour toi , ciment, truelle, et ponçages sans fin...

Courage mon ami, courage ! A la fin ça paye !

Good luck !

Courage Tom,
C’est plus joli tout lisse qu’avec une gravure des 60’s pourrie !
Un truc auquel on ne pense pas toujours mais que j’ai pratiqué sur mon Tiger Moth : rattrapage de défaut de gravure avec un pshitt de peinture sombre entre 2 bandes scotch bien parallèles… du trompe l’œil certes, mais que personne ne décèle…
Bonne suite (et merci beaucoup pour l’appel aux urnes !!!)
Bye
JeF

PS: bien chiants tes harnais ! Tu as intérêt à laisser la verrière ouverte !