(GB JICEHEM) [Tamiya (Italeri)] 1/48 - Lockheed SR-71 Blackbird

Cocktail Distribution a du mal à approvisionner le cockpit du fantôme de Kiev, du coup j'attaque un autre montage. Et pour une fois, c'est le dernier arrivé qui y passe. Je devrais m'en faire une habitude, quand on attend, ça finit par être une boite parmi tant d'autres dans la pile.

Première constatation, c'est un sacré bifteck !



Je n'avais jamais eu une boite qui prenait tout le tapis de découpe (et mon traitement pour ne pas acheter le Lancaster au 1/48 fonctionne plutôt bien). C'est aussi la première fois que j'attaque une vieille boite. Pas seulement issue d'un vieux moule, injectée il y a 40 ans. Je découvre donc un nouveau monde, à commencer par une notice jaunie, intégralement en japonais.



Cerise sur le gâteau, les code couleur ne correspondent plus aux codes actuels: ils commencent tous par Z. D'un autre coté, un blackbird, question coloris, ça soulève moins de débat qu'un Zéro...

Vous noterez que c'est du Tamiya made in Italy. Du Tamiglia en d'autres termes...



La gravure est d'époque: tout en relief et carotte d'injection bien prononcée.



J'ai deux trucs en plus de l'avion. Un nez en résine fourni par le vendeur (merci à lui) et un équipage de culs de jatte. Une fois n'est pas coutume, je vais mettre les pilotes dans l'avion. Par choix hein, pas uniquement pour masquer la bonne grosse rigole au centre des sièges.





Par miracle les décals ne sont pas jaunies. Je n'aurai pas parié là dessus. Vous noterez le Testors sur la planche. Le moule est historiquement un Italeri, même si elle est surtout connue en tant que Testors.



Vous me direz des nouvelles du catalogue de l'époque...



Pour finir, mes sources sous format papier seront ces deux très bons bouquins que je vous recommande.



Comme le blackbird est un quasi objet de culte et qu'on les trouve dans pas mal de musées, on trouve beaucoup de photos / vidéos à son sujet. Mes deux bouquins (en noir et blanc) me renseignent plus ce que je suis en train d'assembler plutôt que de me donner les bonnes teintes. Un bon exemple de vidéo très intéressante sur ce drôle de coucou:



21 000 pounds per hour. Ca fait donc un peu plus de 10 tonnes de kéro (spécifique, on y reviendra) par heure et par moteur. Entre autres trucs hallucinants décrits dans cette vidéo.

Revenons en au montage. Les sièges s'assemblent par le centre. Dans la marge de la notice il y a une pub pour la Tamiya Putty. Sans blague.



Collage du cockpit arrière, je le fais en version biplace PAS auto école. Ca lui donne l'air con je trouve le cockpit arrière avec promontoire. Le jour où je voudrais monter la papamobile j'achèterai un kit ad hoc. Ici aussi le tube de putty va bosser.



Dans les vidéos que j'ai vues (je vous les mettrais en lien) les mecs expliquent qu'un des plus gros défis a été d'usiner le titane. Chez moi ça se passe bien:



En dehors des quelques trucs que j'ai dégrappés / collés, j'ai surtout regravé les pièces, dans l'ordre où elles me tombent sous la main pour le moment.







C'est comme le rivetage, ça détend. A vous les studios !

Parmi les documentaires que je vous recommande, il y a celui ci, pioché sur RMC Découverte:



Son intérêt est d'interviewer les pilotes de l'époque.

Ces deux vidéos de Real Engineering valent également le détour:

Joli début
C'est courageux de s'attaquer à un vieux kit.
Tu n'as pas été tenté par le Revell récemment sorti ?
Bonne suite !

Merci !

Ca n'a pas l'air d'être la mer à boire à assembler:



Dans l'intérieur je ne vais pas en faire des caisses, une fois regravé il n'y aura plus qu'à l'assembler bon gré mal gré puis à le peindre en noir en faisant vivre un peu la peinture pour éviter qu'il ressemble à un silex.

Paradoxalement, le Revell ne m'a jamais tenté. Les kits à 100€, ça me passe un peu au dessus et, soyons honnête, je n'ai pas (encore) le niveau pour que ce soit judicieux.

Une ligne inimitable. peut être le plus bel avion du monde.

Bonjour à tous,

Beau sujet que je vais suivre.
Bonne suite.

Bien, voilà un montage neuf d'un vieux machin!

Put1 quel bonheur pour les yeux que ce plastoc noir, je sais pas si c'est pas pire que les blanc, jaune et rouge qu'on nous imposait à l'èpoque!

paul-m a écrit:Une ligne inimitable. peut être le plus bel avion du monde.

C'est vrai qu'il a une ligne hors du commun. Pour honnête je me demande comment il vole, entre autres.

Jicéhem a écrit:Bonjour à tous,

Beau sujet que je vais suivre.
Bonne suite.

Merci bien !

pifortyman a écrit:Bien, voilà un montage neuf d'un vieux machin!

Put1 quel bonheur pour les yeux que ce plastoc noir, je sais pas si c'est pas pire que les blanc, jaune et rouge qu'on nous imposait à l'èpoque!

Ca a au moins le mérite de faire ressortir les cochonneries de moulage sans avoir à passer un coup de surfacer 1500. Néanmoins je ne vais pas chipoter pour quelques retassures, sachant que les panneaux ont l'air rectilignes, ce qui est d'autant plus remarquable vu leurs dimensions de porte de placard.

Aujourd'hui je me suis concentré sur sur peinture / collage. Ca marche mieux avec la lumière du jour et du temps devant soi. Regraver, je peux faire ça le soir.

On commence avec les sièges qui partent de loin:



L'idée était d'en arriver là:





Source

Puis je me suis souvenu que je voulais mettre les pilotes et copilotes dedans. J'ai donc abandonné mes velléités d'amélioration de l'appui tête, sous peine d'interférence avec le casque et potentiellement de catastrophe au moment de fermer la verrière. J'ai quand même amélioré l'assise et le dossier (sans le petit coussin en bas), peint avec du gris RLM.





Il y aura un petit dry brush, la poignée d'éjection et ce sera tout, l'essentiel des améliorations portera sur les figurines.

Vous apprendrez au passage via le lien ci dessus qu'une variante du siège du blackbird a servi dans la navette spatiale. Et que quand il s'agissait de faire des essais, on savait rigoler à l'époque:



Ensuite je me suis attaqué à nos acolytes courts sur pattes.

La photo de référence est celle ci:



Source

J'ai donc fait un mélange de Jaune RLM (pur hasard) et de red madder, moins d'une goutte. C'était orange fluo. Je l'ai ratatiné avec un petit coup de blanc puis réveillé avec une nouvelle pointe de jaune.



Ce qui donne ça:



Ca vous évoque le même truc que moi ?



Je trouvais ça trop orange mais finalement avec un petit brossage à sec de jaune, ça va peut être contribuer à leur donner un peu de relief.

Une fois le casque peint en blanc et la combine peinte d'une 2e couche qui a bien tiré en séchant, nos acolytes ressemblent à ça:



Pour la visière je compte reproduire cette photo célébrissime:



Source

Le gars a fait un selfie 40 ans avant tout le monde, à 30 bornes d'altitude et à Mach 3,3. Chloé Karadaquoi ? Bref, pour arriver à mes fins je pense peindre la visière en aotaké. Dites moi ce que vous en pensez.

Pour les améliorations je vais me baser sur cette photo, pour les éventuels fils en plus et surtout les boucles de harnais:



Source, je vous recommande l'article qui est assez tordant.

Le mot de la fin revient à la patronne, qui par définition a toujours le mot de la fin: " tu as passé l'après midi à peindre deux culs de jatte et leurs fauteuils peints en noir". J'ai l'impression que mon génie, certes limité, n'est pas reconnu à sa juste valeur.

Merci !

Pour le coup la patronne comprend car fut un temps, elle faisait des meubles de poupée. Pas la maison, le meuble qui va dedans. Avec les tiroirs et compagnie. Donc les petits zigouigouis, ça lui cause. Elle ne manque jamais une occasion d'ironiser sur "ce noble matériau qu'est le plastique".

C'est de bonne guerre, ça chambre sec à la maison.

Avé du retard, une place je prends...

Je connaissais cette histoire de demande de vitesse. Mais la revoir émerger c'est trop bon.

Jeannot1 a écrit:Avé du retard, une place je prends...

Ca tombe bien, il y en a deux !

paul-m a écrit:Je connaissais cette histoire de demande de vitesse. Mais la revoir émerger c'est trop bon.

Il a y pléthore d'anecdotes ahurissantes sur ce coucou. J'en mettrais au fur et à mesure que je (re)tombe dessus.

Aujourd'hui j'étais en RTT (pour une fois), j'ai pu glisser quelques heures de maquettes. J'ai commencé par rassembler le nécessaire puis je me suis attaqué à Bull et Bill:



Il vaut mieux ne pas avoir la tremblote au moment de faire l'arche sur le casque.



Un petit coup d'aotaké plus tard, ils sont fin prêts:



Vous noterez que le dry brush jaune est à peu près imperceptible.

Ensuite j'ai commencé à lui confectionner un harnais. J'ai pour ça fait appel à ce qui se fait de meilleur, à boire.



Embout de bouteille recouvert de bande cache, boucle en fil de plomb enroulé de bande cache, un point de cyano pour fixer:



C'est un chouille large mais comme premier essai c'est pas trop mal.



Il me reste à faire la 2e, sachant que je ferai l'impasse sur le RSO qui sera manifestement invisible.

Un petit coup de dry brush sur les sièges plus un peu de couleur. Ca s'éloigne de l'original mais ça égaie un peu le tout. Qui sera invisible...



Ensuite tableaux de bord en noir mat, dry brush alu, un peu de couleur:



L'effet rouge glossy est obtenu avec de la laque Tamiya achetée par erreur il y a des années. Le blanc des compteurs aussi. J'ajouterai une goutte de vernis clair quand ce sera bien sec. Pour tout ce qui est petits boutons par contre j'utilise mes Posca, c'est plus pratique.



Pour finir, la baignoire. La photo de référence est celle ci:



Source

En gros noir pour les consoles et gris bleuté pour les panneaux. Comme Yan a un oeil de lynx sur le gris bleuté en ce moment, j'y ai prêté une attention particulière. C'est donc du Neutral Grey (après tout l'appareil n'était pas armé) et une goutte d'aotaké, qui était sorti.



On rigole, on rigole mais il va falloir se remettre à la gravure...

Zut, en faisant des recherches je viens de percuter que l'appuie tête est bel et bien rouge, y compris en dehors de phases de maintenance.



Source

Il faudra que je reprenne mes sièges. Ca tombe bien, ça fera de la couleur en plus.

Bonjour à tous,

>> Lobster_Johnson :Bon début. Je sens que nous allons nous régaler. Bonne continuation.

Tu t'attaque à un gros morceau, mais quelle appareil !
Tu sera surement relevé le défi du vieux kit

Jicéhem a écrit:Bonjour à tous,

>> Lobster_Johnson :Bon début. Je sens que nous allons nous régaler. Bonne continuation.

Je vais essayer !

goose1977 a écrit:ça avance bien l'ami

J'ai l'oeil partout en ce moment

Forcément, une après midi de libre sans les mouflets dans les pattes, j'avance plus vite qu'en 2 semaines "normales"

Tomcat68 a écrit:Tu t'attaque à un gros morceau, mais quelle appareil !
Tu sera surement relevé le défi du vieux kit

On va y aller tranquille, montage plaisir pur. Pas de deadline, donc je le monte ça sans pression.

Aujourd'hui j'ai réussi à dégager 2h de maquette. J'ai commencé par rectifier ma cagade sur l'appui tête.



J'ai pris un gunze "turret", c'est un peu carmin, j'ai trouvé que ça matchait avec la photo ci dessus. Ensuite j'ai scotché le bout de mon réglet car j'ai remarqué qu'il avait tendance à rayer de fuselage pendant que j'étais concentré sur la gravure, le sacripant.



J'ai regravé en m'appuyant sur la gravure Tamiya mais parfois ça godille un peu. Dans ce cas je reprends le réglet qu'il faut se démerder pour tenir fermement:



Là aussi, pas la mer à boire. Ca tombe bien, l'appareil n'a jamais été navalisé. Une fois regravé, un petit coup de ponçage: 240, 1000, 3600.



Puis on débouche ce qu'on vient de graver.



Ca tombe bien, ça permet de voir les cagades. Vous avez dit cagade ? cagade -> putty...



J'ai fini en peignant les harnais. Sur la photo la peinture est fraiche, ça apparait très brillant.



Une fois sec c'est tout aussi brillant. Je m'auto dispense d'un coup de vernis mat pour rattraper le coup, j'ai des morceaux de bécane plein l'établi à travers les microscopiques verrières ça ne se verra pas.

Bonjour à tous,

Du beau travail Lobster Johnson. Bravo !




Photos coll. JCM (DR)

Jicéhem a écrit:Bonjour à tous,

Du beau travail Lobster Johnson. Bravo !

Photos montrant deux SR-71 rentrés de mission et "pissant" leur carburant sur le sol. Le métal se rétractait en refroidissant et les réservoirs de carburant, pour des raisons techniques et de poids, n'étaient pas pressurisés donc pas hermétiques, faisant partie de la structure qui se dilatait avec les vitesses très élevées de l'avion. Les pleins étaient faits juste avant le départ en mission et, au retour il fallait entièrement vider les réservoirs. Pour éviter tout accident par incendie, le carburant des SR-71 ne prenait feu qu'à la température relativement élevée de 60°C. Ce carburant (JP-7) était assez visqueux et devait être réchauffé dans les camions-citernes lors des pleins, ainsi que lors des ravitaillements en vol à partir de Boeing C-135Q, les seuls entièrement dédiés au SR-71... Le JP-7 se solidifiait à la température de -43,5°C. Pour éviter cette congélation lors de la montée vers l'altitude opérationnelle en vitesse subsonique, le carburant servait de réfrigérant aux réacteurs avant d'être injecté dans les chambres de combustion...

Photos coll. JCM (DR)

Deux autres particularités de cet avion :
Faisant suite au B-70 devenu RS-70, l'avion aurait dû être dénommé RS-71, mais, lors de sa présentation par le président américain Lyndon B. Johnson, celui-ci le nomma SR-71 et personne n'osa contredire Mister President !
Je ne sais pas pour les avions en musées, mais sur les avions opérationnels, les flancs des pneus du trains d'atterrissage principal étaient recouverts d'une mince feuille d'aluminium les protégeant de la chaleur. En outre, ils étaient gonflés à l'azote.

Merci JCM ! Je constate qu'une des photos vient de ta propre collection, comment as tu eu la chance de te retrouver dans un hangar avec un Blackbird de toute évidence en service ?  

Les réservoirs du Blackbird étaient inertés à l'azote, comme l'explique le pilote dans la vidéo ci dessus (vers 3'10). Pour un appareil dont les premières épreuves remontent à 1957 (projet Oxcart) ça me scie car sur les avions civils l'intertage ne date que des années 70 si ma mémoire est bonne. Cela étant peut être était ce plus courant pour les chasseurs. En revanche pour que l'appareil encaisse les dilatations thermiques liées à sa vitesse halucinante (les bords d'attaques voyaient 350°C en continu), les panneaux avaient un jeu relatif les uns entre les autres à température ambiante. Et comme les réservoirs étaient assurés par ces mêmes panneaux, au sol l'avion était une vraie passoire. Il y a un schéma dans Warbird Tech Series donnant le nombre de goutte autorisé par zone. Votre robinet de cuisine en ferait le dixième, vous auriez déjà rendez vous avec un plombier...

Le JP7 est un sujet à lui tout seul. Il était tellement épais qu'il ne pouvait pas prendre feu grâce aux bougies d'allumage standards des moteurs à réaction. Pour le redémarrage et la remise en post combustion, l'appareil injectait de la tetra hydroxy borate à chaque fois que la manette des gaz passait le cran du ralenti ou de la réchauffe. Le pilote l'explique à 6'50 dans la vidéo ci dessus. Cette joyeuseté est un truc chimique qui a la manie d'exploser au contact de l'air ambiant, "that goes Kaboom" comme dit le pilote. Les pilotes avaient ainsi 16 tirs par moteur. Au delà, il ne repart pas ou il ne met pas la réchauffe. Je vous laisse lancer une équerre par la fenêtre pour voir jusqu'où elle plane...

Le JP7, comme tu l'expliquais, servait entre autres à refroidir l'appareil. Il montait ainsi à 180°C dans les réservoirs, d'où l'inertage. Parmi les anecdotes à son sujet le personnel avait coutume de jeter sa clope dans les flaques de carburant pour épater les néophytes. Elle s'éteignait purement et simplement. Autre anecdote: lors des essais de visibilité radar, les radars ne voyaient pas le SR71 mais ils voyaient très bien les "plumes" de combustion en sortie de réacteur. Un gars aurait alors suggéré d'y ajouter un soupçon de Cesium pour diminuer leur visibilité. Et ça a marché ! Par contre ne me demandez pas pourquoi...

Tout cela menait la flotte de SR71 a avoir leur propre flotte de ravitailleurs, ce qui contribuait à leur coût d'exploitation exorbitant, les envoyant à la retraite (deux fois), le coup de grâce ayant été porté par les satellites. Pour la petite histoire avant le déclenchement de Desert Storm, Schwarzkopf demanda à ce qu'on envoie les Blackbirds en reconnaissance. On du alors lui expliquer qu'ils avaient été mis à la retraite 6 mois avant. Je n'aurai vraiment pas aimé être le mec qui a du lui dire...

goose1977 a écrit:Beau boulot de gravure l'ami

Merci Yan !

Un bien beau travail que voilà ! Et ce n'est que le début !

Si en plus le montage est agrémenté d'informations complètes et anecdotes au sujet de l'engin, ça va être passionnant à suivre. Merci pour tous les liens donnés vers les vidéos et articles !

Fabien

Bonjour à tous,

Lobster_Johnson a écrit:Merci JCM ! Je constate qu'une des photos vient de ta propre collection, comment as tu eu la chance de te retrouver dans un hangar avec un Blackbird de toute évidence en service ?  

Ça a failli arriver, car un SR 71 à court de carburant devait se poser à Avord, mais... au dernier moment, un C-135Q venant d'Angleterre l'a ravitaillé... Nous l'avons attendu jusqu'à près de minuit, puis nous sommes rentrés bêtement à la maison.

Les deux photos sont dans ma collection, certes, mais je ne rappelle plus leur provenance... C'est pour cela qu'il y a (DR) à la suite, ce qui signifie Droits réservés.

Jicéhem a écrit:.../...
Je ne sais pas pour les avions en musées, mais sur les avions opérationnels, les flancs des pneus du trains d'atterrissage principal étaient recouverts d'une mince feuille d'aluminium les protégeant de la chaleur. .../...

Pour le A-12 qui est sur le PA "Independace" à NY, les pneus sont simplement peint. Pas de feuille d'alu