[Eduard] 1/48 - Grumman F4F-4 Wildcat

Hello !

pifortyman a écrit:une figurine d’influenceuse, voilà un projet intéressant qui nécessitera moulte résine et Milli-put!

Elles ne sont pas toutes mini ces dames… Oh pardon j’avais mal lu, c'est MILI PUT qui était écrit  

Un sujet de futur concours : le monde des influenceurs. Rien que du rêve…

Bon, redevenons sérieux, c’est un concours ou bien ?

Une dernière photo avant de fermer la boite de conserve.


Et collage du fuselage après moultes précautions et essais à blanc pour que tout rentre sans forcer. Pour être tout à fait honnête avec le jury, j’ai été obligé d’agrandir l’encoche prévue pour le tenon qui est en haut de la cloison du puit de train. Ce qui veut dire que comme je le craignais, ma structure tubulaire n’est pas exactement bien assemblée. On parle d’un pouilllème de mm et ça se joue dans une zone invisible, mais quand même… Il serait souhaitable d’assembler la structure du puit de train avant de la peindre…sauf que je ne sais pas comment c’est possible !

Et bien malgré tout, un petit peu de cyano et de magic putty ont été nécessaire pour que ça jointe correctement.



J’ai eu un moment de doute : sachez que sur la notice du moteur en résine, il n’est indiqué nulle part qu’il faut scier l’avant des demi-fuselages. Du coup, je me suis demandé si je n’avais pas fait une cagade, mais non, il faut bien scier. Heureusement que j’avais chargé la notice en ligne –qui elle, dit ce qu’il faut faire -  avant de recevoir le kit en résine…

Par contre, vérification de la pièce en résine qui va fermer l’avant : à ce stade, ça ne va pas le faire…



En fait, c’est l’avant de la structure tubulaire qui à l’origine venait se positionner parfaitement dans le fuselage qui ne rentre pas correctement dans l’emplacement prévu dans la résine. Un peu de chirurgie à prévoir pour arranger ça.


A propos du moteur en résine, c’est beau, c’est fin et j’étais sur le point d’écrire que ça se dégrappe très bien lorsque un morceau de la structure qui tient les capots moteur a décidé de ma quitter sans laisser d’adresse.
La résine se dégrappe beaucoup mieux que celle de Gaspatch par exemple, mais ça reste de la résine : ça casse très facilement. Sur la photo, je n’ai pas ébarbé la pièce en résine, mais c’est prévu.



L’avant du capot moteur en résine, étonnamment, souffre d’une retassure. Rien de dramatique mais au prix auquel Eduard facture ce kit en résine, je m’attendais à mieux.


J’ai aussi passé un coup de gun metal sur les canons de 12,7 mm en résine (après la photo) qui présentent l’avantage d’être percés (seule chose qui manque à ceux en injecté).


A demain pour la suite !

Joli travail !

Pour ton capot, écrit au sva Eduard. Ils sont top.
A+

Oui très sympa et réactif à la fois

Merci pour ce conseil messieurs, j’ai envoyé un message sur le site d’Eduard pour leur dire que leur capot était pourri et leur notice foireuse, je vais vois s’ils me répondent… demon7

Non, je blague, il était gentil le message, j’ai pas mis un seul bloody ni f*** dans tout le texte.

Au fait, il y a un deuxième gag sur la notice du kit résine : 2 pièces en photodécoupe inconnues au bataillon. Mais là encore, il suffit d’aller voir la notice qui est sur le site Eduard. Je ne sais pas ce qu’ils ont bricolé avec cette notice, mais y’a comme un défaut…

J’ai expliqué à la pièce en résine que ça place était contre le fuselage et pas 1,5 mm en avant. Elle a fini par comprendre mes explications et a daigné se poser à peu près correctement. Un poil de putty a arrangé le reste.



Puis j’ai expliqué à une autre pièce du kit que sa place n’était pas 1,5 mm plus bas que le fuselage. Les explications ont été plus longues, il a fallu que je joue du cutter et de la lime, mais l’affaire a fini par s’arranger. Je pense que la structure tubulaire du puit de trains est un quart de mm trop en avant, c’est qui met le bazar. J’espère que je ne vais pas avoir de soucis lors du montage du train…




J’ai continué à dégrapper et ébarber la résine. Pas de casse cette fois mais un coup de cutter un peu appuyé sur un des panneaux du capot moteur qui, du coup, a perdu un petit chouia de surface sur un bord. Comme j’ai l’intention de laisser ouvert, ça ne se remarquera pas trop. La résine Eduard est sympa dans le sens où elle est nettement moins rigide que d’autres. L’inconvénient, c’est qu’elle est plus facile à attaquer avec une lame.

J’ai assemblé les ailes après avoir testé mon système de fixation des canons de mitrailleuses avec la patafix. Comme ça, je les mettrai à la fin après la peinture. Les bords de fuite des ailes Eduard ne sont pas des modèles de finesse, alors j’ai utilisé ma technique habituelle de décapage à la lame de cutter pour affiner tout ça. Je trouve que ça a une meilleure tête. Mais j’ai encore fait plein de copeaux de plastique qui polluent la planète… Au passage, une petite photo de la jolie gravure Eduard.




J’ai posé les décals sur l’hélice et tenté de « peler » après 24 heures de séchage. Aucun problème mais honnêtement, si je ne l’avais pas fait la différence n’aurait pas été flagrante. En plus, comme j’ai l’habitude de détourer mes décals, j’ai eu du mal à décoller les bords sans risquer d’abimer le motif. Il va falloir que je coupe plus large à l’avenir.



Voilà, journée terminée en passant du gris clair sur tout l’intérieur de la structure et des capots du moteur, suite au prochain épisode. Et je vous raconterai un peu d’Histoire, ça commence à faire longtemps…

Toujours de l'aussi beau et bon boulot l'ami

Mon mail au support Eduard a reçu une réponse presque immédiate me demandant mon adresse pour m’envoyer une nouvelle pièce. Voila ce qu’on appelle de la qualité de service, non ? Bon, maintenant, reste à savoir si je recevrais quelque chose avant la fin du concours parce que si ça passe par La Poste…

Le moteur est peint en alu, le jus noir est passé, le carter du réducteur et la partie sous les cylindres ont été peint en Ocean Grey RAF que je trouve pas mal pour figurer le bleu de Pratt&Whitney (surtout avec un petit jus par-dessus), j’ai prépeint la photodécoupe de la couronne d’allumage que je vais essayer pour voir si elle fait la blague ou s’il faut que je la remplace par plein de petits fils de bougies découpés avec amour. Le collecteur d’échappement a commencé son traitement « métal brulé ». Work in progress, quelques photos qui me permettront de voir de plus près ce qu’il faut rectifier.






Et assemblage à blanc des ailes pour le fun. Bien entendu, il n’y a pas le vilain joint à l’emplanture quand on met tout ça en place correctement.


Je vous avais promis un peu d’Histoire pour vous replonger dans l’ambiance de Guadalcanal, alors voici un bref aperçu de 2 jours presque ordinaires…

Le mardi 13 octobre 1942, les B17 basés à Guadalcanal (car Henderson Field n’abritait pas que des monomoteurs) allèrent bombarder Rabaul de bon matin sans escorte et s’en revinrent tous endommagés mais en ayant éliminé un chasseur japonais un peu trop agressif (l’attaque de B17 resta toujours un sport à risque, mais avec des chasseurs dépourvus de blindage…). UN chasseur abattu pour 6 revendiqués : l’overclaiming des mitrailleurs de bombardiers battait aussi son plein dans le Pacifique. Au niveau résultat du bombardement : néant. A 8h, les Betty et leur escorte décollèrent comme à l’accoutumée vers Henderson Field.

Or, ce jour-là, les américains avaient choisi de débarquer sur Guadalcanal environ 3 000 fantassins en renfort plus 210 rampants pour s’occuper des avions, tout cela accompagné d’une montagne d’équipements et de ravitaillement. Même en commençant à 5h45, l’affaire s’annonçait mal si les Betty venaient s’en mêler…

Pour tout arranger, les avions japonais mirent moins de temps que d’habitude pour rallier Guadalcanal (il n’y a pas que les voiliers qui sont sensibles au vent portant) et l’alerte fut donnée trop tard pour que les 31 F4F et les 13 Airacobras disponibles se mettent en position d’attaque à temps. Pour les Airacobras, incapables de voler au-dessus de 5 000 m, ça ne changeait pas grand-chose au problème vu que les Betty volaient ce jour-là à près de 7 500 m d’altitude. Mais pour les Wildcat, le délai d’alerte était primordial…

Heureusement, l’objectif des japonais était Henderson Field, et les Betty survolèrent la flotte de ravitaillement américaine, parfaitement visible ce jour-là du fait d’une nébulosité réduite, sans larguer un seul projectile…
Ce beau temps relatif permit quand même aux Betty une précision meilleure que d’ordinaire et la piste en PSP en souffrit, ainsi que 13 avions et un stockage d’essence.

En retour, seuls 4 Wildcat réussirent à attaquer les bombardiers. Ils en endommagèrent un (qui réussit à rentrer à Rabaul) ainsi qu’un Zéro (qui s’écrasa avec son pilote en tentant un amerrissage près d’une hydrobase sur le chemin du retour).  L’escorte obligea rapidement les attaquants à un repli accéléré (de l’avantage d’avoir une vitesse en piqué supérieure). L’un des 4, qui s’attarda un peu trop, fut poivré par les Zéro et ditché par son pilote.

Fin du premier round sur un score de parité, car les japonais avaient prévu une seconde vague d’attaque…deux heures plus tard !

Ce qui laissa aux américains le temps de ravitailler 10 F4F qui réussirent cette fois à atteindre l’altitude des bombardiers, trop tard pour les empêcher de faire quelques trous supplémentaires sur les terrains mais assez tôt pour les attaquer.

L’attaque ne donna rien (malgré un Betty revendiqué), et l’escorte de Zéros réagit avec promptitude et chassa du ciel les Wildcat à l’exception de celui de Joe Foss, futur as des as des Marines, qui fut criblé de projectiles après s’être risqué à trainer un peu trop longtemps en vol horizontal. Mais Foss revint se poser sur le ventre moteur calé et sans volets, donc à une vitesse élevée. Il racla une bonne partie du terrain libre en évitant miraculeusement les trous de bombes qui parsemaient la zone, et sorti indemne de l’histoire.
Avant de se crasher, Foss ajouta même une victoire à son palmarès, l’un de ses assaillants ayant eu la mauvaise idée de dépasser son avion après son attaque.

A quoi tient une carrière : de la chance et un avion aussi solide que le Wildcat !

A bientôt pour la suite de cette journée et de la suivante qui fut tout aussi mémorable..

J'ai sollicité aussi de mon côté le SAV Airfix, j'espère qu'il sera aussi réactif ...

Je ne perd pas une miette de ton montage.

Merci Michel  

Le moteur a avancé, la couronne d’échappement en résine est en place, les ailes sont montées, ça progresse !

J’ai une question pour les spécialistes du PW 1830 Double Wasp : savez-vous ce que c’est que la pièce PE3 ? Je vois bien ce cercle monté au-dessus du réducteur de certains PW1830 mais quid de la courroie figurée qui n’aboutit…nulle part ? Je l’ai viré, ça faisait vraiment bizarre…


Mon moteur est presque fini de monter. Je suis très fiers de moi (on a la fierté qu’on peut…) parce que j’ai réussi à monter les zigouigouis en résine qui vont entre les cylindres sans en casser ni en perdre un seul ! Ca doit avoir un autre nom que zigouigoui mais je ne connais pas… Eduard à super bien fait les choses, il y a des micro-trous pour positionner les trucs. Sauf que la résine, même celle d’Eduard, faut pas trop la contraindre avant qu’elle casse ou qu’elle fasse ressort et disparaisse à jamais, alors j’avais des craintes.


La couronne d’allumage en PE ne rend pas trop mal à cette échelle, mais je pense qu’au 1/32°, on verrait trop que les fils sont plats




Il reste encore pas mal de boulot : décal sur le carter, durites diverse et variées (repérées par Eduard sur la notice, retouches de peinture, de quoi s’occuper.

Attention lors de l’assemblage des ailes au fuselage : aucun problème sauf que les ailes sont molles, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de cales d’épaisseur. Donc il ne faut pas serrer l’aile en son milieu entre ses gros doigts lors du collage sous peine d’ennuis.



Demain, je voudrais poser les stabilisateurs et attaquer le préombrage pour varier un peu les plaisirs…si j’arrive à masquer le puit de trains…

En attendant, la suite de la journée du 13 octobre 1942 sur Guadalcanal.

L’après-midi, les Wildcat furent envoyé patrouiller au-dessus de la flotte de ravitaillement US, le passage des Betty ayant provoqué un certain émoi parmi les marins…

Et en fin de journée, ils repartirent escorter des Dauntless envoyés à la rencontre de navires japonais signalés par les reconnaissances. Les Dauntless ne trouvèrent pas les bateaux, les Wildcat ne trouvèrent pas les Dauntless mais trouvèrent une partie des bateaux à qui ils ne firent pas grand mal avec leur 12,7mm. Ce qui fut bien dommage parce que les japonais s’apprêtaient à débarquer sur Guadalcanal 4 500 hommes, dont des troupes d’élite, ainsi que 2 obusiers de 150 mm et d’autres pièces de calibres inférieurs, quelques chars légers et plein de ravitaillement. Les Marines auraient sans conteste préférés que les Dauntless ne s’égarent pas…

Mais pas que les Marines : à 18h15, un premier obus de 150 mm éclata sur le périmètre d’Henderson Field. Les japonais avaient réussi à rapprocher suffisamment leurs obusiers préalablement débarqués, et les américains n’avaient rien sur Guadalcanal capable de tirer aussi loin en contre-batterie. Mais les japonais avaient aussi comme cible potentielle la flotte de ravitaillement et répartirent leurs projectiles sans faire de dégâts significatifs. Les destroyers qui escortaient la flotte de ravitaillement ripostèrent au jugé mais ne touchèrent rien d’autre que des arbres de la jungle. Le débarquement étant terminé, la flotte de ravitaillement US quitta les lieux sans tarder après avoir embarqué au passage les malades et blessés qui ne manquaient jamais sur Guadalcanal

A la tombée de la nuit, la piste principale d’Henderson Field était impraticable pour les B17, mais tout le monde était confiant dans la capacité des seabees à arranger ça le lendemain. Et les renforts de fantassins débarqués virent arriver la nuit avec plaisir, ne doutant pas un instant qu’elle empêcherait le retour des Betty.

La suite allait leur prouver que Guadalcanal était riche en surprises potentielles. Car une flotte de cuirassés japonais, profitant de l’absence de porte-avions US dans le secteur (ils s’étaient éloignés dans le sud pour ravitailler), fonçait vers Guadalcanal avec un petit cadeau préparé spécialement pour les troupes US : des obus fusants de 360 mm.

Les japonais envoyèrent aussi de Rabaul quelques Betty qui profitèrent du début de nuit pour harceler les américains, ce qu’ils firent sans opposition mais sans autres résultats que de troubler le repos des troupes US. La nuit ne faisait cependant que commencer…

Après les Betty, le bruit de machine à coudre des hydravions Kawanishi E7K2 commença à résonner dans le ciel nocturne. Mais comme les japonais envoyaient à peu près tous les jours ce genre d’engins pour faire du harcèlement nocturne, personne ne s’en inquiéta particulièrement. Sauf que cette fois, il s’agissait des avions catapultés par les cuirassés pour marquer Henderson Field. Ce qu’ils firent avec une grande efficacité : 3 fusées éclairantes verte blanche rouge tombèrent à 1h30 avec une excellente précision, donnant aux artilleurs des cuirassés japonais les repères dont ils avaient besoin pour régler leur tir.

Et, comme la flotte alliée avait déjà eu l’occasion de le constater, les japonais étaient d’excellents marins très bien entrainés et que le combat nocturne ne rebutait pas. Il leur fallu deux minutes pour le prouver, le temps que la télémétrie leur donne la distance. Tirés à 16 km de distance, les premiers obus de 360 mm arrivèrent sur Henderson Field à 1h33, légèrement trop à l’ouest. Deux minutes supplémentaires, et les salves devinrent d’une précision redoutable.

La suite demain !

Ouh là là làlà !!! impasse sur la pièce PE3 !?!?!? La glaviole de transmission de l'arbre à came de la tête du carburateur delco !!!! c'est pas possible d'être aussi léger avec la documentation! dans le cadre d'un concours en plus!!!

SCANDALE!!!!!

Messieurs les excellents jurés, croyez en mon indéfectible soutien face à cet outrage à la compétition toute entière. Je n'ai pas de mots pour qualifier l'inqualifiable ! pas de mots!!