Corsair F4U-7 100% scratch en bois massif sculpté au 1/16e : ultime modification

Merci Philippe

Si tu aimes ce que je fais tu peux voir quelques unes de mes plus anciennes créations en tapant "massif" dans rechercher.
Quant à moi je vais rechercher tes montages

Amicalement
Mitch

Bonsoir à tous
Gros coup de vent chez moi hier soir, pas d'électricité de 20h à midi aujourd'hui, un gros arbre par terre et un boulot de nettoyage pas possible..
Donc mon Corsair n'avance pas beaucoup.
J'ai une question à poser, si quelqu'un a la réponse ça m'aiderait, sinon je vais improviser.
Sur le train AR du F4U-7 j'ai noté une biellette montée sur cardans qui n'est pas présente sur les plans de Corsairs antérieurs à ma disposition.
Elle est fléchée en rouge sur les 2 photos suivantes.
Mon problème est de savoir où elle se branche dans le fuselage, la 2ème photo s'arrête trop tôt et je n'en ai pas trouvé d'autre.





De plus j'aime bien comprendre ce que je reproduis. Je pense qu'il pourrait s'agir, vu sa position, d'une commande de direction de la roulette ?
Là encore, si quelqu'un a la réponse

Merci d'avance et à bientôt pour la construction du train arrière
Amicalement
Mitch

Bonjour,

Ex nihilo a écrit:Je pense qu'il pourrait s'agir, vu sa position, d'une commande de direction de la roulette ?

Je pense, à mon humble avis et au vu d'un plan d'usine, que cette "biellette" est un ajout moderne ; ça ressemble à un contact électrique, certainement un indicateur de sécurité pour la position de la roulette et de la crosse d'appontage. On ne voit pas ce "bidule" sur les Corsair d'époque.

Jicéhem

Merci Maître Jicéhem,
Qui d'autre pouvait me donner une réponse, qui m'arrange bien ça me fera du boulot en moins....
Dans la même veine, est-ce-que le mécanisme fléché sur la photo suivante est aussi un ajout moderne ?


Est-ce que je dois m'en tenir au dessin bien connu que je joins ici ?


Par la même occasion je me rends compte que j'ai dit une grosse ânerie en parlant de direction de roulette...
Si j'avais bien regardé la photo j'aurais vu que la fameuse biellette rajoutée était fixe à la base.

Encore merci, Jean Claude et si tu peux encore me répondre.....toi ou un autre Fightérien éclairé.
Merci d'avance

Amicalement
Mitch

Re,

Je crois bien que ta joie et la validité de ma réponse seront de courte durée... Il semble bien que le "bidule" soit présent sur le F4U-7, le modèle que tu montes...
En scrutant mes photos d'époque de F4U-7, voici ce que j'ai découvert...


Navré pour ma réponse trop rapide et basée sur un plan d'usine qui ne doit pas correspondre au F4U-7.

Jicéhem

Merci Jicéhem pour de  tes précieuses informations.
C'est la première fois que j'essaie de faire un modèle qui ressemble plus à une maquette qu'à un "desk model" alors tant pis s'il y a du travail en plus si ça peut être plus conforme à la réalité.

Je joins une photo des morceaux semi finis du train AR  pour donner une idée d'où j'en suis.



Je ferai un post sur la construction des morceaux quand j'aurai fabriqué les "bidules" en plus.
Comme je ne saurai pas où les brancher je les ferai se perdre dans le fond du logement, je verrai ça lors du montage à blanc, et de toutes façons personne n'ira voir.

A bientôt
Amicalement
Mitch

Ex nihilo a écrit:
J'ai une question à poser, si quelqu'un a la réponse ça m'aiderait, sinon je vais improviser.
Sur le train AR du F4U-7 j'ai noté une biellette montée sur cardans qui n'est pas présente sur les plans de Corsairs antérieurs à ma disposition.
Elle est fléchée en rouge sur les 2 photos suivantes.
Mon problème est de savoir où elle se branche dans le fuselage, la 2ème photo s'arrête trop tôt et je n'en ai pas trouvé d'autre.

C'est un tendeur raccordé à un câble à embout. L'autre bout du câble est fixé à une "patte" solidaire du bras de compression au bout duquel est
fixé le haut de l'amortisseur.  
Lors du relevage, l'ensemble câble/tendeur est mis en tension et comprime l'amortisseur qui se raccourcit facilitant "la cassure" entre l'amortisseur et le bras de compression et réduit son encombrement dans le logement.
Ce système apparaît à partir en cours de production des FG-1 et  F4U-4

il s'agit vraisemblablement du renvoi de commande de verrouillage de la roulette dont on voit le câble tendu entre les bras support.
(sur F4U1/4, il s'agissait d'un câble aboutissant directement au verrou)


Bonne continuation.

Merci beaucoup Waroff.
Grâce à tes explications techniques j'ai compris comment ça fonctionnait, et j'ai aussi l'explication du câble relié à la roulette.
Bien sûr je vais devoir adapter ma réalisation pour suggérer un mécanisme aussi complexe, mais vu de loin ça donnera une impression plus réaliste et surtout à titre personnel je fabriquerai quelque chose que je comprends.
Ceci n'est pas une critique, je ne me le permettrai pas, mais par exemple sur la plupart des maquettes que j'ai vues le ..."ciseau" est représenté monobloc.
Ce n'est peut être qu'une question de représentation à petite échelle...

Bon j'ai de quoi faire ce week-end avec le temps pourri qu'on a ici ces jours-ci
Encore merci à tous
Amicalement
Mitch

Bonjour,

Du très beau travail, Mitch. Bravo !

Waroff, tu es le meilleur.

Jicéhem

Merci Jicé, mais il n'y a pas de mérite, c'est juste le fait d'avoir la doc "qui va bien" !

Bonsoir à tous

Encore merci à Jicéhem et Waroff mais je vais revenir sur le sujet car il y a encore des trucs qui me chiffonnent.

Je pense avoir compris comment la biellette additionnelle est activée.
Sur la photo suivante j'ai découvert un ressort type " pince à linge"
La partie fixe (flèche verte) est ancrée sur la plaque transversale.
La partie mobile est en pression sur la biellette (flèche rouge) et provoque son pivotement lors de la remontée pour aider le "cassage" vers l'arrière de l'ensemble amortisseur principal/élément de compression



Par contre sur un schéma, probablement japonais, illustrant les positions train sorti (flèche rouge) et rentré (flèche verte) le ciseau ne se plie pas. Si c'est réel à quoi ça sert de mettre un ciseau ?



De toutes façons ce n'est pas grave vu que mon truc sera fixe. C'est un peu de la masturbation intellectuelle....mais ma formation et mon métier m'ont toujours poussé à comprendre comment ça fonctionne.

A bientôt pour la publication de la construction
Amitiés
Mitch

Les ciseaux à genouillère sont complètement dépliés pour les positions extrêmes, levé et baissé.
Le vérin de relevage a un point de traction sur la branche haute des ciseaux. Au relevage, la traction va "casser" les ciseaux qui sont arc boutés et dans le même temps le bras de compression amorce sa rotation.
Arrivé à un degré d'angulation du bras, la traction du vérin va arc bouter les ciseaux pour la position "relevée".
La position relative du point d'accroche du vérin sur la branche haute des ciseaux par rapport au point d'articulation de cette même branche sur le bras fait que la traction du vérin imprime à la branche un effort tantôt dans un sens, tantôt dans l'autre durant le mouvement du bras de compression.

Merci Waroff, excellente explication du mouvement du ciseau et de ses positions extrêmes identiques.
Il ne me reste plus qu'à finir la représentation du système à ma façon.

A bientôt
Mitch

Bonsoir à tous
Aujourd'hui je vous montre la fabrication des principales pièces constitutives du train AR.
D'abord, comme d'habitude, le fameux croquis de travail.


Toutes les pièces montrées sont à l'état semi-fini sans peinture d'apprêt.
Je les reprendrai une par une pour les fignoler un peu avant montage.

On commence par la triangulation du train. Les 2 triangles sont taillés dans une plaque de plastique de 2 mm d'épaisseur.
Il s'agit de récup trouvée dans un système d'absorption d'humidité "Rubson". Publicité gratuite.
Ce plastique, que j'ai déjà utilisé à plusieurs reprises, a les particularités d'être semi- rigide, ce qui va servir car les 2 triangles doivent être légèrement pliés, et de ne pas présenter de bavures, ou alors facilement éliminables, après découpe.
Les quelques photos suivantes montrent la découpe à partir de la méthode des trous sécants, ou presque...








La plaque supérieure de liaison des triangles, qui montre la forme à atteindre pour les triangles après pliage, est taillée dans une feuille plastique de 2.5mm



Le levier de commande de la crosse d'appontage est taillé dans une plaque plastique de 4mm.



Les 2 éléments du ciseau sont taillés dans la même plaque





La chape de la roulette est taillée et formée dans une plaque plastique de 2 mm


Le crochet est taillé dans un bloc de Pattex pré formé



Je ne vais pas détailler la fabrication des vérins, tiges, chapes et autres. Tout est fait à partir de tubes plastique emboitables de 2 à 6 mm
La longueur de l'amortisseur principal est déterminée in situ grâce à un premier montage à blanc.


Après avoir emmerdé tout le monde pour comprendre comment ça marchait, je m'empresse, pour des raisons de solidité (la maquette finie va peser pas loin de 3 kg) de ne pas respecter le "cassage" de l'amortisseur principal afin que celui-ci assure, par compression d'une tige unique oblique, la poussée de la masse du modèle. Mais ça ne se verra pas.
Sur la photo suivante la plupart des pièces sont présentes, sauf les axes d'articulations  les ressorts spiraux et quelques petits morceaux.


Quelques pièces supplémentaires, suite aux infos de Jicéhem et Waroff, qui seront la base de la commande de cassage du train et de verrouillage de la roulette.



Vous verrez mieux ça au prochain épisode: l'assemblage de tous ces morceaux.

A bientôt et merci à tous les visiteurs
Amicalement
Mitch

chouette boulot de préparation

Yan

Quel boulot de préparation , je ne crois pas qu on s imagine réellement le taf que ç est tout ça!!! .. encore bravo Mitch!!

Je reste admiratif !!!

Travail en finesse et précision : superbe !

Merci les gars pour vos encouragements.
Je vais essayer d'affiner les pièces un max avant montage mais certains matériaux sont extrêmement difficiles à ébarber. On crée une bavure en enlevant la bavure et on recommence, arrrgh !
Au final ce n'est jamais aussi joli que dans ma tête, mais j'essaie
Amicalement
Mitch

Bonsoir !

Quelle préparation et quelle précision ! tant de pièces juste pour la roulette arrière ! (bon, c'est vrai que sur le Corsair, ce n'est pas juste qu'une simple "roulette" !)


Comme dis Canard, on est admiratifs !

@ André Bédouret

Je vais prendre ton message comme il se doit, au deuxième degré.
Mais sérieusement rien ne pourrait m'empêcher de continuer ma passion pour le scratch, si ce n'est une quelconque incapacité physique.
Le plaisir de créer quelque chose, d'en être "enceint", de passer ses insomnies à résoudre un problème technique de réalisation, d' imaginer comment je pourrai construire les 2, 3 ou 4 prochains modèles me manquerait terriblement.
J'ai procédé de la sorte tout au long de ma carrière professionnelle pour tout autre chose que des maquettes et ça occupe, entre beaucoup d'autres choses, passionnément ma retraite.

Mais je n'ai aucun remords pour les marchands de maquettes à qui j'achète pas mal de fournitures.....

Continue sans honte à exercer toi même ton hobby, il y a de la place pour tout le monde, à toutes les échelles.
Seule la passion compte.

Amicalement
Mitch

bravo!!

dépollution du post

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Bonsoir André,
Je ne crois pas qu'on soit tous capable de tant de dextérité, je pense que des gens comme Mitch se comptent sur les doigts d'une main ;
ce n'est certainement pas quelques génies du scratch qui vont faire péricliter le commerce de la maquette... AMHA...