[Academy] 1/72 - Boeing B-29 Enola Gay (lumières et moteurs) -

C'est quand même un truc de dingue ce montage !!

Là c'est du lourd, bonne continuation

ça avance vite et bien, bravo l'ami

Merci Fred, wipeout, Rayak et Yan !

Continuons sur ce cockpit

Les ceintures de sécurité. Il a fallu d'abord les effacer des sièges - j'ai utilisé la méthode de Fred/titelouze, à savoir les frotter légèrement au pinceau avec de la Tamiya extra-thin jusqu'à ce qu'ils fondent. Ca m'a sauvé la vie car limer au fond d'un baquet si petit me posait problème.

10 sièges --> autant de ceintures. Eduard les livrant en 4 parties ça fait 40 PE microscopiques


Bombage des parties avant en les appuyant avec le doigt sur un cure-dents pour les arrondir


Les avancées en cours sur le cockpit - Les consoles sont en PE avec un film derrière contenant les instruments, et de la Micro Kristal Klear entre les deux pour faire les cadrans


Instruments divers en Bakélite noire, trappe d'entrée, console centrale (pilote automatique et freinage d'urgence)


Scratch de la barre de pompage de secours du train avant, brossage à sec silver sur les instruments.


La cabine arrière. Le sol est en contre-plaqué bois et abrite les ordinateurs contrôlant les tourelles. Les boitiers noirs et gris sur la paroi sont les amplificateurs de mouvement des tourelles.
Au milieu est le perchoir du chef de tir, sur les côtés les postes des deux mitrailleurs. Avec le mitrailleur de queue ils sont quatre à tous pouvoir contrôler les cinq tourelles.
En seconde partie des couchettes et des toilettes (appelées familièrement viseur sur Tokyo), bien utiles sur ces vols à travers le Pacifique.


J'ai un cas de conscience.

Ces couchettes (qui étaient 4 en réalité, 2x2 superposées) n'ont existé que sur les premiers prototypes. Par la suite elles furent remplacées par la station de l'opérateur radar, plongée dans l'obscurité. Sur les Silverplate y furent ajouté le poste de conte-mesures électroniques, chargé de détecter et brouiller d'éventuels radars ennemis. En effet la bombe disposait de 4 altimètres radar pour son déclenchement - il s'agissait de vite en débrancher certains si des émissions arrivaient sur leurs fréquences, sous peine de risquer l'explosion de la bombe dans l'avion même.

Cette section arrière est donc complètement fausse, mais tout aussi complètement invisible.

Pour alléger les Silverplate, 4 des 5 tourelles furent omises, ainsi que leurs ordinateurs et composants associés. La paroi arrière normalement blindée et représentée ici fut remplace par une bâche tendue au travers de la pièce, afin de maintenir l'obscurité pour les deux opérateurs arrière. La plupart des boitiers noirs ont sauté. Je n'ai pas trouvé de photos de l'ensemble de la paroi modifiée.

Soit je scratche tout ça, soit je laisse tel quel en sachant que cette partie (totalement masquée) est un peu éloignée des B-29 atomiques. Je crois que je vais déjà avoir du mal à finir dans les temps avec tout ce qui se verra - je vais faire l'impasse sur cette cabine arrière si vous m'y autorisez. Je l'ai faite aussi belle que possible.

Voici les pièces qui restent à placer dans ce cockpit, véritable maquette dans la maquette : les sièges (qui attendent leurs ceintures), les pupitres qui attendent leurs manettes et divers instruments que je détaillerai au fur et à mesure. Nombre d'entre eux sont en PE avec film à l'arrière et goutte de Kristal Klear pour les cadrans. J'ai aussi retouché les pneus avant.

Très beau boulot l'ami bravo

Super boulot ! Avec les boucles de harnais au 1/72°, faut pas éternuer pendant les opérations !

Je pense que les couchettes n'étaient pas posées au sol comme ça mais accrochées à la paroi avec des dispositifs équivalents à ce qu'on trouve sur les bateaux. Dans tout ce qui bouge, il est recommandé de ne pas dormir sans être calé.
Toute cette partie totalement invisible n'apportera rien à l'aspect final. Si j'étais toi, vu le temps qu'il reste, je privilégierais ce qui a une chance de se voir d'autant que tu n'as pas de plan ni de photos.

Un détail concernant le détonateur : ce n'était pas un dispositif radar mais altimétrique avec redondance par capteurs de pression. Pour que les japonais aient pu brouiller l'altimètre (qui n'était pas sur les longueur d'ondes des radars), il aurait fallu qu'ils connaissent précisément la menace. Et il restait les capteurs barométriques qui ne sont pas sensibles au brouillage (du moins pas aux brouillages disponibles à l'époque au Japon, alors =très en retard technologiquement).

Tous les explosifs ont normalement des systèmes de sécurité empêchant la détonation à bord par les dispositifs normaux de mise à feu (si la bombe prend un coup direct de 37 mm ou est soumise à des flammes pendant une durée suffisante, ce n'est pas la sécurité qui sauvera l'équipage...).

Sur les bombes US "classiques", il y avait un bloqueur sur chaque détonateur par contact qui l'empêchait de reculer. Ce bloqueur (un clip) était relié à l'avion et il s'enlevait tout seul lors du largage.

Sur la bombe A, je pense que l'altimètre et les capteurs de pressions étaient activés juste avant le largage. Sinon, ils auraient risqué de détonner si l'avion avait perdu de l'altitude, par exemple s'il avait été obligé de revenir se poser en urgence après le décollage. Pour limiter les risques pour la base de départ, la cordite devant déclencher la réaction nucléaire ne fut également mise en place que pendant le vol.

Merci Yan et Denis !

Grand merci Tom - en fait les couchettes éteient un mélange de banquettes et hamac - mais ne furent montées que sur les protos



Pour le détonateur, c'est un peu plus compliqué -

Voici tout d'abord les bouchons d'armement, permettant d'armer l'engin.


Le système de déclenchement était prévu pour une explosion à l'altitude la plus destructrice, qui fut calculée à 580m (1900 ft). Il consistait en trois niveaux de sécurité :

Une minuterie, qui permettait de s'assurer que la bombe n'explose pas avant au moins 15 secondes après larguage, soit environ 1/4 du temps de chute total prévu - ceci afin d'assurer la sécurité de l'avion. La minuterie se déclenchait lorsque les câbles électriques la reliant à l'avion se déconnectaient suite à la chute de la bombe. Cette déconnexion basculait l'alimentation électrique sur la batteire interne de 24V et lançait la minuterie. Au bout des 15 secondes, la bombe se trouverait à 3600ft (1100m) de l'avion, les radars altimétriques étaient allumés et la responsabilité était passée au système barométrique.

Le but du système barométrique était de retarder l'activation du circuit de mise à feu des radars altimétriques jusqu'à l'approche de l'altitude de détonation. Une fine membrane métallique entourant un espace vide se déformait graduellement avec l'augmentation de la pression de l'air ambiant au fur et à mesure de la descente (ce même principe est utilisé de nos jours sur certains baromètres muraux "à l'ancienne"). Le détecteur barométrique n'était pas considéré suffisamennt précis pour détonner la bombe à l'altitude précise car la pression atmosphérique varie avecles conditions locales. Quand la bombe atteignit ll'altitude sélectionnée pour cette étage (6600ft / 2000m) la membrane ferma un circuit, activant les altimètres radar. L'étage barométrique fut ajouté de crainte que des signaux radars exterieurs puissent déclencher la bombe prématurément.

Ils pouvaient opérer sur 5 fréquences différentes et c'était le rôle de l'opérateur de contre-mesures de détecter des signaux ennemis correspondants et de sélectionner les fréquences libres.

Au moins deux altimètres radar redondants furent utilisés pour déterminer précisement l'atitude finale. Quand ils détectèrent la bonne hauteur, ils fermèrent l'interrupteur de mise à feu, allumant les trois détonnateurs "BuOrd Mk15, Mod 1" de canons de marine, qui firent exploser la charge constituée de 4 poches à poudre en soie contenant chacune 2 livres (0.9 kg) de tubes de cordite. Ceci fit partir le projectile d'uranium vers le bout opposé du canon, à la vitesse terminale de 300 m/s (980 ft/s). Aproximativement 10 millisecondes plus tard la réaction en chaine démarra, durant moins d'une milliseconde.

Les radars altimétriques utilisés étaient des radars de proximité APS-13 de l'US Army Air Corps modifiés. Ces appareils, surnommés "Archie", étaient habituellement installés dans la queue d'un chasseur pour prévenir le pilote qu'un autre avion l'approchait par derrière.

(source: Little Boy - Wikipedia English traduit par mes soins.

Pas éternuer - effectivement Tom !

Au premier geste, mon couvercle jaune a rippé et j'ai perdu une des boucles - impossible de la retrouver, le monstre moquette l'a avalée. J'ai pu la remplacer par un petit morceau de PE mais ce n'est jamais agréable de perdre une heure à chercher partout sans succès. Les ceintures sont maintenant posées sur les 10 sièges. Le siège du mitrailleur de queue est en place ansi que son compartiment. Les trois sièges de la cabine arrière, celui du radio et celui du navigateur sont également en place.

Il me reste à poser les fauteuils pilote et co-pilote et les sièges ingénieur et bombardier (ce dernier n'est pas sur la photo). Je vais d'abord poser toutes les manettes, j'aurai plus de place.

Ca sent la fermeture !

Bonsoir,
excellent boulot, bravo  

Thierry

Merci pour les infos sur les dispositifs d'activation de Little Boy, je n'avais pas eu le temps d'approfondir le sujet. Maintenant, c'est clair dans mon esprit

Pour le carpet monster, si ça peut te rassurer, j'ai un plancher en bois sous ma table de travail. Et bien il m'est déjà arrivé de perdre des pièces tombées. Et le ratissage de plancher avec une lame métallique en a fait réapparaitre d'autres restées invisibles pendant des dizaines de minutes de recherche. A mon avis, la pe est doté d'une intelligence qui lui demande de se cacher en cas de chute

Superbe boulot l'ami bravo

Merci Denis, Thierry, Tom et Yan !

Pour arrêter de nourrir le carpet monster j'envisage ceci - quelqu'un a essayé ?


Les avancées du jour :

Les surfaces de contrôle des B-29 étaient en toile ; je les représente à la Mr Color Super Metallic SM201 (fine silver 2) sans couche de base, afin de l'affadir légèrement.
Extrados


Intrados


Queue - empennage horizontal et vertical


Interrupteur général peint et caché dans la plate-forme inter-ailes


Plan général électrique - À part l'éclairage intérieur tous les cables sont passés / en place

Magnifique boulot l'ami

Bonsoir,
bien avancé ce "câblage" de B-29,poursuis bien.   

Thierry

Merci Denis, Yan, Rain et Thierry !

Voici à quoi ressemble une aile complète


Découpage de plombs plats pour lester le nez


Perçage d'un tunnel hyper-fin dans l'épaisseur de la paroi du blindage pour faire passer l'éclairage cockpit (micro-led orange)


Passage des fils le long de la paroi, perçage du sol, fixation à la cyano


Eclairages posés dans les deux cabines. Le siège du pilote et sa console sont posés à blanc


Allumés. Micro-led violette pour l'arrière

Très bon boulot l'ami bravo

"Le fil rouge sur le bouton rouge, le fil vert..."

Bonjour,
Superbe travail

Merci Yan, Pierre, Jumo et Denis !

Grand merci Rain pour ces liens - à consommer sans modération. Ce qui ajoute à la difficulté ici est que c'est au 1/72ème


Ajout des manettes (5 côté pilote, 4 côté co-pilote, 14 chez l'ingénieur), pose des consoles, des sièges, du viseur du bombardier - à la cyano.
Les vitres pare-balles protégeant les pilotes est en Micro Kristal Clear dans un cadre en PE, fixés à la même MKC.
Je vois qu'il y a une petite tache à retoucher sur le montant de blindage. Passage de noir sur la console centrale, passage d'un crayon argent métallique sur les boutons, les rails, les cadrans, les consoles ...


Peinture des fils pour les faire disparaître. Quelques vues du cockpit qu'on ne verra jamais plus aussi bien.



Fixation des appareils radio. Très pratiques ces petits clips à élastique.


Cockpit enfin terminé - l'appareil qui se trouve sur la table du radio était spécifique aux Silverplate car c'est lui qui permet de contrôler et armer la bombe.




Ajout d'une micro-led blanche pour éclairer l'avant du cockpit et d'un petit cache. Fixation des fils à la cyano.


Peinture pour les masquer. Pose du hublot du navigateur. Celui de l'ingénieur fut un peu plus problématique car trop petit - j'ai dû commencer par lui faire un cadre à la Micro Crystal Klear


Insertion et fixation du cockpit - pose de l'entretoise inter-ailes, passage de tous les fils, soudure sur la plaque Arduino Nano ainsi que le circuit relais moteur et la carte Bluetooth.
Premier test de l'ensemble du circuit électrique, pour la première fois autonome sur ses batteries. Je conseille de faire le test AVANT de souder car j'ai eu quelques interversions mais finalement tout fonctionne !


Nous avons donc 20 micro-led :

• 3 feux de navigation : rouge et vert en bout d'aile, blanc en queue
  
• 9 feux de formation : bleus, par trois sur les extrados et le fuselage
  
• 2 phares d'atterrissage : blancs forts, sur les intrados
  
• 2 éclairages de la soute à bombes : blancs, à fixer dans la soute en question
  
• 2 éclairages cockpit avant : blanc et jaune, variables
  
• 1 éclairage cabine arrière : violet
  
• 1 éclairage mitrailleur de queue : violet
  

ainsi que :

• 4 moteurs, indépendants et variables
  
• 8 batteries 3,7V en deux packs de 4 alimentant l'Arduino et les moteurs en 8,4V
  
• 2 circuits de charge de batteries Li-Ion et Li-Po
  
• 2 boucles de recharge sans contact
  
• 1 circuit 4 relais pour les moteurs, alimenté en 5V par l'Arduino
  
• 1 circuit Bluetooth pour le contrôle, alimenté en 5V par l'Arduino
  
• 1 interrupteur général isolant les batteries
  
• 12 résistors pour protéger les leds
  
• je rajouterai peut-être 4 condensateurs pour lisser le contrôle des moteurs.