[Concours"Souriez, vous êtes filmés!"] [Model Art] Max-Holste MH-1521M Broussard 1/72 par Régis Biaux

Excellent travail en effet.
Bravo.

Bonsoir à tous,

Merci beaucoup pour vos nombreuses et sympathiques remarques. Ca aide et surtout force à ne pas décevoir.

En tout cas en ce moment, çà ne chôme pas à l'atelier, mais en tout cas , çà avance.

Le reste du matériel photo est en peinture, on reviendra dessus sous peu, mais il faut avancer certains détails car il y a de la reprise à la cyano talc. Même si cela sèche vite, il y a du ponçage et de la mise en forme et l'ajustage est un "peu" chronophage.

On en a déjà parlé, mais côté GMP, il y a un gros morceau avec la reprise de l'hélice, hélice fournie par Graphy Air en métal blanc mais qui nécessitera pas mal de travail pour obtenir quelque chose d'acceptable et réaliste.
Détail important, l'hélice proposée par Graphy Air est juste en dimension, l'hélice Hamilton du Broussard a un diamètre de 2,62 m (36,3 mm au 1/72 et celle de la boite affiche 36,4 mm avant retouche.





Graphy Air fournit aussi un cône également en métal blanc et même s'il est de la bonne dimension, de la bonne forme, il présente des encoches de passage de pales qui n'ont pas lieu d'être. Model Art quant à lui propose deux cônes, un court et un long, les deux en résine. Si le long est réservé pour les versions ultérieures et la fin de carrière des MH 1521, le court correspond  bien à ce qui était monté sur les première versions et en Algérie comme pour mon Broussard.



Par contre le cône court en résine de Model Art et plus petit en diamètre et plus court et donc, j'ai opté pour l'utilisation du cône métal de Graphy Air , cône que je vais reprendre en rebouchant les encoches.

Très belle photo d'un MH 1521 du GSRA 76 en Algérie



Le cône a donc été retouché et remis en forme après rebouchage des encoches au cyano talc, quant à l'hélice après ajustage et ébavurage des pales à la lime, elles ont été recouvertes d'une couche de cyano talc puis poncées et polies.



Test d'installation sur le PW 985



Comme la peinture du fuselage est proche, il faut s'occuper des atterrisseurs et des roues.
Ces dernières, on l'a vu ont été récupérées sur le kit Graphy Air car de meilleure facture  surtout en dimensions. Les roues des maquettes sont proposées avec des pneus lisses alors que les pneus des Broussard sont rainurés. Il faut donc faire des rainures...



Ensuite, collage des deux jambes des trains en respectant la côte de la voie soit 45 mm.



Et donc pour finir l'avancée du jour, deux vues du fuselage équipé du moteur et de son hélice.





A suivre
Régis

Magnifique boulot comme toujours

Bonsoir les Amis,

Grosse activité sur le Broussard aujourd'hui pour rattraper un peu mes absences d'hier..

goose1977 a écrit:Magnifique boulot comme toujours

Merci Yan pour ce suivi régulier.

clubalpha a écrit:ooOOOOoohhhh..   A chaque fois que je passe sur ce post c'est à dire souvent j'en ressort tout bizarre, un mélange d'envie irrépressible de tout de suite faire de la maquette et de blues genre "j'arriverais jamais a faire aussi bien" ....  Heureusement, les explications détaillées font que la motivation reprend vite le dessus !

Total respect pour le travail sur l'hélice. Moi je l'aurais balancée. Eh oui, j'arriverais jamais à faire aussi bien LOL  

Vraiment super ce Broussard. Il y a vraiment de belles pièces sur ce concours, beaucoup de belles pièces. Une bonne idée de l'avoir rallongé !

Merci Frère Cluby pour tes remarques, mais il te faut rester fier de ce que tu arrives à faire, ton Farman en est la preuve. Et puis on est là pour échanger et passer un bon moment, même si le sablier s'écoule inexorablement...

Typhoon67 a écrit:Ah ouais... Pour l'hélice, je n'y croyais pas.
Des doigts de fée, ce jeune Régis !

    Merci Olivier !

rafju a écrit:

Régis Biaux a écrit:Bonsoir à tous,
Merci beaucoup pour vos nombreuses et sympathiques remarques. Ca aide et surtout force à ne pas décevoir.
Régis

C'est nous qui te remercions Régis pour ce partage!
et ne t'inquiètes pas, même ceux qui ne disent rien sont bien là et nombreux!

Merci Raphaël, l'échange ici est pour moi essentiel quant au sujet, point d'inquiétude pour moi, je sais qu'il y a de la visite, ce n'est pas comme pour un avion civil, là on fait du "militaire"

Lors de la présentation de l'avion et de la maquette, je m'étais arrêté juste avant de parler de l'utilisation militaire de celui que j'avais décidé de représenter pour ce concours, un MH 1521 Broussard utilisé durant le conflit algérien et utilisé par une escadrille d'observation et de liaison.
La partie historique présentant l'ELO 3/45 est extraite du diaporama n°175 de Pierre Jarrige et fait partie de de l'histoire de l'armée de l'Air en Algérie 1945-1962 (23)

ELO 3/45 - GALO 54

L'Escadrille d'observation et de liaison  ELO 3/45 est créée le 1er juin 1956 à Télergma (immatriculation : F-SFZx, code radio Calcin). A partir du 19 juillet, elle reprend les neuf Broussard de présérie qui avaient été testés par le SRE 9/540 depuis le 15 mai.
La dotation doit atteindre 12 avions (dix en ligne et deux en réserve) avec une activité fixée à trente heures de vol par mois et par avion. Le Broussard est encore en expérimentation et l'ELO 3/45 participe avec le CEAM, à la mise au point technique du nouvel avion.
Ayant complété son effectif en personnel et en avions, l'escadrille, tout en participant à la majorité des opérations dans le Constantinois, envoie, en août 1956 , un détachement en Oranie pour des missions de PC volant dans le Dahra et un autre détachement pour effectuer des reconnaissance à vue au Sahara.
Après quatre mois d'utilisation du Broussard, l'escadrille, commandée par le Cdt Pierre Clostermann qui a acquis une bonne connaissance de l'avion se voit confier l'instruction et l'entrainement du personnel devant former un nouvelle ELO dans l'Oranais.
En octobre 1956, l'ELO3/45 quitte Télergma pour Constantine-Oued Hamimim avec quinze avions, quatorze pilotes, six navigateurs et un cinquantaine de mécaniciens. Les convoyeuses de l'air s'ajoutent à l'effectif et assurent, avec les médecins et les infirmiers, une grande partie des evasan.
A la suite d'une embuscade meurtrière dans la région d'Aflou, l'ELO 3/45 est mise en place à Djelfa et participe avec succès à une opération dans le djebel Bou-Kahil en novembre 1956.Lorsqu'il quitte l'Algérie, Pierre Clostermann, alors député des Yvelines, a effectué 345 heures de vol en 116 missions. C'est cette période qu'il raconte dans son livre " Appui feu sur l'oued Hallaïl" dans lequel il évoque la vie quotidien d'un pilote de Broussard.

Fin 1956, l'escadrille totalise 3 669 heures de vol en 1 368 missions avec une douzaine d'avions. Toutes les possibilités du Broussard sont exploitées : liaisons, guidages de la chasse, evasan, PC volant, photo, reconnaissances à vue.
Fin 1959, l'ELO 3/45 a effectué plus de 1 300 évacuations sanitaires. Elle détache en permanence un Broussard auprès des PCA de Bône, Batna, Tébessa et Sétif. Plusieurs avions sont envoyés en détachements temporaires sur de nombreux aérodromes.
Le 1er mars 1960 survient la fusion de l'ELO 3/45 et de l'ELA 54 pour former le GALO (Groupement Aérien de Liaisons et d'Opérations 54 a Oued-Hamimim, mis à la disposition du GATAC 1. Le GALO aligne des NC701/702 Martinet et des Nord 1002 et 1101 qui conservent leur indicatif antérieur F-SEEx, à côté de vingt-deux Broussard disponibles 24 heures sur 24.

Quatorze mois plus tard, le 1er mai 1961, le GALO 54 est dissout et l'ELO 3/45 reprend son autonomie toujours à Oued-Hamimim.
Au cours de son existence, l'ELO 3/45, la première unité à mettre en oeuvre les Broussard et qui en a vu passer soixante-sept, a subi plusieurs accidents, dont sept mortels."

Le décor étant planté, mon Broussard  sera le numéro 44 et son indicatif "ZO".

J'ai la chance de posséder 3 bonnes diapositives originales de cet avion prises par mon ami maquettiste Claude Assié que l'on voit au côté du moteur d'un autre Broussard  (Photo illustrée dans un de  mes précédent message) , elles vont donc me faciliter le travail de décoration sachant que la planche de décalques fournie dans la boite Model Art propose justement le code ZO de l'avion que je projette de réaliser.







Pour ce qui est de la peinture, pas de grosses difficultés dans le sens où tous les Broussard à cette époque portaient strictement la même décoration à savoir le vert armée/kaki des appareils français et point de day-glo durant cette période.
L'autre particularité de cette décoration concerne le grand "T" blanc couvrant l'intégralité du toit et une partie des ailes (protection thermique pour les réservoirs et la cabine).

Et c'est là qu'il va falloir bien gérer toutes les phases de peintures en tenant compte que l'avion ne sera pas peint à la suite d'un montage complet et ce pour plusieurs raisons.

Je m'explique.
La fragilité du fuselage au niveau des vitres et hublots ainsi que le fait que les dites vitres de l'avion réel sont posées pour venir au ras de l'extérieur, j'ai préféré peindre le fuselage en vert avant l'installation du toit et des vitres afin d'avoir toute latitude de les poser ultérieurement. Sans le toit cette opération sera rendu plus facile et surtout, il sera plus facile de repositionner une vitre si l'installation venait à poser problème.
Pour réaliser cette peinture extérieur du fuselage, il faudra donc protéger l'intérieur. J'ai donc positionné des caches avec de la bande Tamiya posée à l'intérieur et j'ai noyé par l'extérieur le logement de la vitre en utilisant du Maskol.





Ainsi la peinture ivoire de l'encadrement restera intact comme dans la réalité. la même méthode sera utilisée pour les portes..

Pour la teinte verte de cet avion, il faut dire que les photos couleur de l'époque ne reflètent pas vraiment les couleurs des avions qui souffrait beaucoup sous le soleil algériens. De plus suivant les films utilisés on trouve des photos présentant des avions dont la couleur va de l'Olive Drab au vert kaki clair.
Il faudra se faire une raison, et prendre une décision quant à cette teinte.

J'ai commencé par faire un voile plus ou moins appuyé en utilisant la laque (Lacquer Paint)  de Tamiya et plus précisément un Olive Drab assez foncé  LP28.
Pour la suite, je ferai quelques mélanges et finirai en travaillant avec des huiles, mais nous n'en sommes pas là.

Voilà le premier résultat avec le premier jet de la LP 28







A suivre
Régis

Magnifique peinture bravo

Bonjour à Tous,

Jumo 24 a écrit:Bonsoir,
salut Régis, bien avancé. Ton travail sur l'hélice et sa casserole est très fin. Bon début de peinture.    

Merci Thierry . Oui globalement cela se présente bien, les pales de l'hélice sont en chantier, le jaune est passé, le noir cet AM.

wipeout a écrit:Ces premiers voiles de peinture montrent toute la finesse et la précision de ton montage.

Merci Michel, oui les premiers résultats permettent de découvrir un état de surface très acceptable. Malgré tout grâce aux photos , j'ai découvert deux petites choses à revoir..

clubalpha a écrit:C'est vrai que ça change tout ces premières couleurs. Jusqu'ici , on admirait la technique. Et maintenant, en plus, on admire la beauté. Et on commence à s'imaginer un rendu final... De toute beauté !

Oui c'est sûr que la mise en peinture change tout et révèle ce que sera le produit fini. Merci pour ton suivi et ton accompagnement.

goose1977 a écrit:Magnifique peinture bravo

Merci Yann pour ta fidélité.

Typhoon67 a écrit:En effet, l'état de surface semble remarquable.
Les premières peintures annoncent une belle avancée et sont encourageantes.

Pour l'état de surface, si j'avais les chevilles enflées (pas les doigts, j'en ai besoin...   ), le verbe "semble" n'est pas assez fort, être , eut été plus adapté !        

merci Olivier pour ta présence active.

Même si les peintures Tamiya LP sèchent très vite, j'ai laissé reposer les premières pièces peintes le temps d'aller me reposer un peu.

Ce matin deuxième étape, on continue toujours avec de la Tamiya LP en pulvérisant un autre Olive Drab plus clair le LP29.
On commence à voir quelques différences dans les tons...











A suivre
Régis

Le rendu est magnifique

Typhoon67 a écrit:Tout ceci semble bien parti...

D'après les photos que tu as postées, le capot moteur de la vraie machine est assez éraillé. N'aurait-il pas fallu pulvériser une couche d'alu en préalable, en vue de réaliser ces éraillures à la fin ?

Merci Olivier pour ta remarque pertinente.
C'est sûr que sur mes photos du 44 "ZO", on voit bien les éraillures à gauche sur le capot moteur tout comme quelques "manques" de peinture sur les bords d'attaque localisés dans la zone des bouchons des réservoirs, conséquence de l'appui de matériel ou de personnes à l'occasion de la réalisation des pleins de carburant.
De même l'insigne de l'ELO 3/45 est passablement effacé.

Dès le début, je me suis posé la question de faire une restitution fidèle à mes photos, ou bien je réalise ma déco en considérant que l'avion est au début de son affectation à l'ELO 3/45 courant 1956/57. J'étais plutôt tenté par la seconde solution.

Fort de ta remarque, je suis allé revoir les infos de datation des diapos et il s'avère que ces clichés datent de la fin 1961 début 1962 et donc avec 6 ans d'exploitation ce qui explique aussi l'usure du matériel.

Donc, c'est sûr que je ne ferai pas la décoration de mon modèle en fin d'affectation en Algérie, il portera plutôt une livrée à mi parcours avec une peinture passée par le soleil et portant quelques traces d'usure.
En tout cas, il est encore temps de mettre un peu d'alu à quelques endroits judicieusement choisis et je vais faire çà en "live", peut-être que cela pourrait évoluer.

Merci d'avoir relevé ce détail.

Régis

Bonsoir à tous,

pifortyman a écrit:Le JEUNE régis travaille toujours aussi bien!
Merci pour ce JEUNE... au moins ca, je le partage avec lui!

Ensuite, je suis d'accord avec la foule en folie (insuffisante en nombre ) mais ébaubie d'admiration quand même!

Joli travail du normand!

Le "p'tit jeune te remercie et te salue bien bas mon cher Pierre, notre jeunesse nous permettant encore de le faire, n'est ce pas !

Typhoon67 a écrit:Remarque, jeune Régis (mais vieux P40. Paskeu), tout dépend de la méthode employée pour réaliser ces fameuses éraillures. Note que personne ne t'oblige à présenter un avion très usé, tout dépend du moment où tu entends le représenter, en effet. Ce peut être pendant le temps de commandement du CDT Clostermann ou vers la fin des "évènements"...

Merci Olivier, c'est sûr rien d'obligatoire, je pense qu'il y en aura un peu notamment sur le capot avant comme tu pourras le deviner avec la présence de Maskol à quelsues endroits.


Depuis la fin de la semaine et du week-end les travaux ont avancé avec la peinture du toit en blanc tout au moins la première couche car une fois installé et collé, il faudra faire le montage des 1/2 voilures et il y aura des retouches à faire.
Les barres blanches horizontales sur les ailes sont également peintes de même que les gouvernes tricolores. Le reste des ailes a déjà reçu une première couche de LP 28 et un tout premier voile de LP 29.

Et aujourd'hui, installation et collage des vitres latérales. Hyper long et gros travail de précision pour positionner parfaitement chaque élément et cette fois il faut coller les pièces en place.
Voilà l'opération terminée et le résultat est assez bien réussi, pratiquement pas de traces de colle.








M139


On notera aussi la réalisation des aérateurs en haut de plusieurs fenêtres. Ils sont réalisés à la pointe sèche en s'aidant d'un gabarit circulaire de 2mm de diamètre.

Sur les photos le toit est installé mais une nouvelle fois, il n'est toujours pas collé, c'est juste pour essai.







Si tout va bien, demain je devrais pouvoir mettre tout l'aménagement avant de fermer définitivement le fuselage et attaquer l'installation du pare brise.
Cela devrait être aussi une belle partie de plaisir.

A suivre.
Régis